J'ai découvert
La prophétie des Magicyans quand j'avais huit ou neuf ans sur une étagère de la bibliothèque municipale. Si je ne me trompe pas, c'est le premier roman fantasy que j'ai lu. Autant dire qu'il m'a vraiment marqué puisque, depuis, je me le suis offert, l'ai relu quatre ou cinq fois et y repense encore de temps en temps.
Dès le début, j'ai trouvé cette histoire vraiment fascinante. Une princesse qui décide de tout laisser derrière elle pour devenir une Magicyanne ? Dans un monde totalement réservé aux hommes ? Et qui promet, en plus, de devenir une véritable légende ? Sans être mue par un féminisme fanatique, je me souviens que la petite fille que j'étais a adoré pouvoir lire les aventures d'une héroïne qui était le personnage principal et pas seulement la soeur/amie/cousine/alter ego féminin d'un héros masculin (désolée Hermione, mais la petite Léna te bat à plate couture dans cette catégorie).
Les petites citations en début de chapitres, se présentant comme tirées de livres écrits après l'histoire de ce roman, ajoutent une dimension à ce livre. Pour moi, c'était la preuve qu'il y aurait une suite. Malheureusement, ça n'a pas été le cas – et après toutes ces années, je pense qu'on peut enterrer cette idée.
Il n'empêche que ce livre est un excellent roman, bien maîtrisé même s'il s'adresse à un public jeune et vraiment captivant. Il laisse, certes, un petit goût d'inachevé, mais cela ne fait que nous encourager à laisser libre cours à notre imagination.