C'est la guerre de sécession, Moulinet, soldat confédéré dans le bayou, fausse compagnie à sa troupe. Gênant pour le fils d'un fabricant de caoutchouc en affaire avec l'armée. Une poursuite à travers le bayou, puis la ville de New Orleans sous le feu de l'armée nordiste. Tout d'abord, j'adore le rendu coloré, lumineux, avec des gammes de orange, de violet, dynamique et pétant. le graphisme aussi est vif et efficace. Et puis l'action part dans tous les sens. Chasse à l'homme et guerre se mêlent en un maelstrom rocambolesque, haut en couleurs, c'est le moins qu'on puisse dire.
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C'est une drôle de BD que voilà ! A la fin de la lecture de ce diptyque, j'ai éprouvé un certain malaise car rien ne prédisposait à ce qui va se passer. Il est difficile de passer du comique au tragique sans crier gare. Là, ce n'est presque tout simplement pas croyable. Or ce manque de crédibilité ajoutera au malaise éprouvé qu'accentuent encore des couleurs chaudes face à la froideur des actes.
Même la présence du chat qui donne son nom au titre ne se justifie pas. Il n'y a pas de véritable ligne conductrice dans ce scénario. On suit une bande de joyeux lurons dans un Sud dévasté pendant la Guerre de Sécession. On en profitera pour admirer les marécages du bayou en Louisiane et rencontrer ainsi quelques beaux spécimens d'alligators.
L'ensemble n'est guère convaincant même si cela se laisse lire.
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Si ces abrutis de Yankees débarquent, on se retrouve tous au chômage... A l'anti-désertion, finis les bons plans ! Adieu Cognac et filles faciles !
Je refuse de mourir de soif.
- Parfaitement ! Le fric terminado, dans le cul !..