À Marseille, près du boulevard National, une femme regrette qu’il y ait “beaucoup d’hommes aux alentours”. Elle ajoute qu’ici, “on refoule les travestis pour travailler tranquillement entre femmes. Lorsque les nouveaux arrivent, on les refoule. Pas de drogue, pas de revendeurs.
Moins de monde, donc moins de conflits. Dans le quartier, nous sommes devenues familières des lieux”, dit-elle. Plus loin, on entend : “nous les crasseuses et les toxicos qui montent sans capotes et qui cassent les prix, on en veut pas, on a pas envie que le coin coule. Ou tu travailles comme il faut, ou tu gicles”.