AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour (58)

Dans l’existence de tout zombie arrive un temps où il faut se rendre à l’évidence : les méthodes à l’ancienne ne fonctionnent pas.
Les vieilles habitudes.
Les vieux amis.
Les vieilles attentes.
Au lieu de vous procurer un sentiment de familiarité réconfortante, elles bâtissent des barrages, des dépendances qui vous empêchent de grandir, d’explorer. Elles vous retiennent. Elles vous interdisent de prendre conscience de votre potentiel. Tôt ou tard, vous êtes obligé de les abandonner.
Commenter  J’apprécie          20
Les respirants ne sont pas aussi sensibles que les morts-vivants, ils sont sourds à leurs appels à l'aide. Et même s'ils les percevaient, je doute qu'ils agiraient. Déterrer quelqu'un coûte pas mal d'argent. Sans parler de la honte sociale, de la gêne occasionnée lorsque l'on est obligé de faire revenir un mort dans sa vie.
Commenter  J’apprécie          20
... En vingt quatre heures à peine, sous un climat tropical, un cadavre peut se muer en une bringue d'asticots.
Ces pensees rassurantes m'aident à me détendre quand j'ai du mal à m'endormir. (p. 84)
Commenter  J’apprécie          21
Si vous ne vous êtes jamais réveillé après un accident de voiture pour découvrir que votre femme est morte et que vous êtes un cadavre animé en putréfaction, alors vous ne pouvez pas comprendre.
Commenter  J’apprécie          20
Peut-être que rien de tout ça ne se serait produit s’il avait
pris le temps de comprendre ce que je traversais au lieu de me
traiter comme un paria.
Ou peut-être que je me fais des films.
Peut-être que tout ce qui est arrivé entre l’accident et
aujourd’hui était inévitable.
Commenter  J’apprécie          20
Le regard fixé sur mes parents dans l’appareil Amana, leurs
troncs calés entre le pot de mayonnaise et les restes de dinde
de Thanksgiving, leurs têtes scellées dans des sacs Ziploc, je
suis soudain submergé par un sentiment irréel d’incrédulité. Si
j’en crois l’expression de son visage, mon père est aussi surpris
que moi.
Commenter  J’apprécie          20
Comprenez-moi bien. Mon père n’était pas con. Il était
simplement persuadé d’avoir toujours raison, même quand
il ne savait pas de quoi il parlait. Il aurait fait un excellent
politicien.
Il faut néanmoins que je reconnaisse son talent pour le choix
des réfrigérateurs.
Commenter  J’apprécie          20
Mes parents sont dans le congélo. Je distingue des mains,
des jambes et des pieds, et le visage de mon père me fixe
depuis la deuxième étagère. Sa tête repose dans un grand sac
de congélation Ziploc, tout comme le reste de leurs parties
anatomiques. Ou presque toutes : quand j’ouvre le frigo, mes
parents y sont aussi.
Le vin que j’ai avalé semble vouloir rebrousser chemin
jusqu’à la bouteille et j’arrive tout juste à atteindre l’évier avant
de vomir. En fait, c’est un peu comme boire à l’envers. Je n’expulse que du vin et un peu de bile. Mais aucun morceau de
Maman et Papa.
Notre relation n’a pas toujours été comme ça.
Commenter  J’apprécie          20
Je me réveille sur le sol dans l’obscurité.
Une faible lumière artificielle pénètre par la fenêtre, ce qui
n’est pas logique puisqu’il n’y a pas de fenêtre dans la cave.
Mais je ne serai pas en mesure de résoudre cette énigme tant
que je n’aurai pas compris pourquoi je suis allongé sur le dos
dans une flaque humide qui imprègne mes vêtements.
Ça, et les notes de Sammy Davis Jr. qui chante Jingle Bells.
Quand je m’assieds, un objet tombe de mon ventre et roule
sur le carrelage avec un plink mat et creux. C’est une bouteille.
Dans la lueur blafarde, je la regarde continuer sa course à travers la pièce jusqu’au mur où elle s’arrête dans un clang. Une
bouteille de vin vide. Et le mur n’est pas vraiment un mur mais
la partie inférieure de notre four Whirlpool.
Je suis dans la cuisine.
Sur l’écran lumineux intégré à l’appareil, l’horloge passe de
00 h 47 à 00 h 48
Commenter  J’apprécie          20
La grillade me semble l'option la plus simple : j'allume la gazinière, sors la poêle que j'asperge d'huile pour que Maman n'attache pas.
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (282) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les plus grands classiques de la science-fiction

    Qui a écrit 1984

    George Orwell
    Aldous Huxley
    H.G. Wells
    Pierre Boulle

    10 questions
    4884 lecteurs ont répondu
    Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

    {* *}