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EAN : 9781095718285
346 pages
Agullo (05/10/2017)
3.94/5   32 notes
Résumé :
"Nous sommes des mutants génétiques new-yorkais. Nous n'avons d'autre choix que de devenir des super-héros."

Héros secondaires est une satire sociale sur les super-héros et l'industrie pharmaceutique ; une comédie noire à prescrire d'urgence pour nos sociétés sur-médicamentées.

Convulsions. Nausées. Migraines. Gain de poids soudain. Pour les fantassins de l'industrie pharmaceutique présents sur la ligne de front de la science médicale ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Outre des voyages dans quelques contrées atypiques comme la Roumanie avec Spada de Bogdan Teodorescu (Agullo 2016), l'Allemagne et la Pologne avec 188 Mètres Sous Berlin de Magdalana Parys (Agullo 2017) ou l'Irak avec Bagdad, La Grande Evasion ! de Saad Z. Hossein(Agullo 2017) les éditions Agullo ont toujours eu la particularité de nous offrir des textes originaux remettant en cause le cadre sociétal normé au sein duquel évolue une population. Une définition au sens large de la politique au milieu de laquelle l'individu doit se positionner en fonction de son rapport avec la cité et des règles qui la régissent. Quelle que soit la thématique abordée, l'ensemble des auteurs intégrant cette jeune maison d'édition se caractérisent également par leur ton irrévérencieux et leur regard très incisif qu'ils adoptent en nous proposant des récits se déclinant sur un registre résolument décalés. Ainsi, à propos de la surconsommation de médicaments et des essais cliniques orchestrés par des grands groupes pharmaceutiques, S. G. Browne nous propose, avec Héros Secondaires, une vision grinçante du phénomène, teintée d'un humour à la fois acide et pertinent pour un récit satyrique empruntant les bases de la littérature fantastique en mettant en scène une bande de losers se découvrant quelques pouvoirs paranormaux.

Analgésiques, antidépresseurs et autres substances chimiques, Llyod Prescott croque les médicaments comme des bonbons. C'est son métier : Cobaye humain. Il est rémunéré au gré des essais cliniques qu'on lui propose par l'entremise des petites annonces et du réseau qu'il s'est constitué avec sa bande de potes qui, comme lui, gravite dans les circuits des laboratoires pharmaceutiques et des établissements hospitaliers, à la recherche de tests rémunérateurs. Une équipe de braves loosers sympathiques, vivotant du mieux qu'ils peuvent dans l'anonymat des rues new-yorkaises. Mais à force d'ingérer quelques cocktails médicamenteux il fallait bien que les effets secondaires apparaissent. Llyod est le premier à déceler une capacité hors-norme à endormir les gens lorsqu'il baille. Mais bien vite ses camarades se découvrent, tout comme lui, quelques super-pouvoirs atypiques. On assiste ainsi à l'apparition d'une ligue de justicier qui déferle sur la cité. Ils ont pour nom Dr L'Enfant-Do, Capitaine Vomito, Spasmo Boy, Eczéman et Super Gros-Tas. Tous sont bien décidés à protéger la population des caïds et petites frappes en tout genre. Mais pourront-ils faire face à Mr Black Out et Illusion Man qui utilisent leurs facultés paranormales à des fins peu louables ?

Pour une comédie douce amère saupoudrée de quelques traits d'un humour sarcastique, S. G. Browne ne s'éloigne pourtant jamais de la thématique centrale de son roman en mettant en lumière avec une redoutable acuité tous les excès d'une industrie pharmaceutique peu scrupuleuse agissant avec la complicité des gouvernements pour mettre sur le marché des médicaments dont les effets secondaires se révèlent bien pire que le mal initial dont souffre le patient. Un processus infernal où la surmédication obéit à une redoutable logique commerciale de rentabilité comme on peut le constater avec Llyod Prescott qui, pour se remettre de toutes ses aventures, doit absorber toute une série de médicaments censés, avant tout, annihiler leurs effets secondaires respectifs. Héros Secondaires est donc un récit à charge qui met en exergue toute l'absurdité d'une économie médicale davantage préoccupée par le rendement que par un raisonnement thérapeutique bénéfique et cohérent.

Au travers du roman on peut également déceler une allégorie de ce que sera l'homme de demain que l'ont prédit augmenté voire même immortel, avec ce groupe de losers touchants et attachants que l'auteur décline tout au long d'une intrigue à la fois originale et surprenante qui recèle quelques rebondissements imprévisibles. Perdu dans l'immensité d'une mégapole comme New York et dotés de pouvoirs extraordinaires, il s'agit donc pour Llyod Prescott et ses congénères de trouver leur place au sein de l'anonymat d'une grande cité et de faire face à leurs responsabilités sans qu'ils ne soient d'ailleurs capables de les appréhender. Avec ce récit qui emprunte les standards du fantastique propre aux ouvrages de DC Comics ou de Marvel, S. G. Browne évoque également les sujets de la solitude, du rejet et de la frustration notamment par le prisme de ses deux « super-vilains » que sont Illusion Man et Mr Black Out et dont les motifs méprisables ne font finalement que faire rejaillir leur profonde aversion pour ce monde injuste qui les entoure. Car dans un contexte économique laborieux, l'ensemble des protagonistes se situent à la marge de la précarité en révélant ainsi toute la fragilité d'une classe moyenne à la lisière du seuil de pauvreté et dont la situation peut basculer à tout instant. Ainsi, mêmes nantis de leurs pouvoirs extraordinaires si atypiques Llyod Prescott et ses camarades n'en demeurent pas moins profondément humains avec leurs failles mais également leurs vertus qu'ils mettent au service des autres, plus particulièrement pour les plus démunis qu'eux. Outre les personnages, c'est cette ville de New-York que l'on découvrira au ras du sol, bien éloignée des visions de la skyline auquel nous sommes accoutumés, en arpentant quelques quartiers méconnus de la Grosse Pomme, tout aussi chaleureux que leurs habitants.

Récit enjoué, dynamique et plein de mordant et de générosité Héros Secondaires aborde le sujet grave des dérives pharmaceutiques sans se prendre au sérieux tout en instillant dans l'esprit du lecteur une regard plus nuancé et peut-être plus avisé vis à vis des ordonnances médicales et surtout des longues listes d'effets secondaires des médicaments que nous consommons. Incisif et pertinent.

S. G. Browne : Héros Secondaires. Editions Agullo 2017. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana.

A lire en écoutant : Walk On The Wild Side de Lou Reed. Album : Transformer. RCA Records 1972.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Conseils pour gagner sa vie selon Lloyd : faire la manche avec un panneau au slogan accrocheur (“Insultez-moi pour de l'argent” est celui qui marche le mieux) et faire le cobaye pour l'industrie pharmaceutique. C'est toujours mieux que de bosser chez Starbucks et ça rapporte bien plus! Faire fi des dangers du dernier emploi cité. Que pourrait-il bien se passer de plus grave que d'avoir des effets secondaires allant de l'urticaire au coma ? Cela pourrait-il, par exemple, développer chez certains sujets prenant un cocktail de nombreuses gélules, des supers-pouvoirs en relation avec ces effets secondaires et devenir, aller, au hasard, Nausea Man ou Prurit Girl?

C'est le troisième roman de S.G Browne que je lis et je vais devoir me rendre à l'évidence : encore une fois je suis autant émerveillée par l'originalité du concept que déçue par son traitement et surtout par les personnages. Nous cheminons ici au côté de Lloyd et de ses potes cobayes de labo qui se découvrent des super- pouvoirs liés aux effets secondaires de leurs expériences pharmaceutiques.
Alors, il y a bien sûr l'expérimentation de ces pouvoirs : vazy fais vomir celui là, et lui, crise d'urticaire géante haha bien fait! On se concentre sur les “méchants” évidemment. Mais tout ceci n'arrive qu'après de loooongues pages où Lloyd passe un temps infini à déblatérer/se plaindre/s'interroger sur sa vie, son couple, le monde et blablabla. J'aime bien les anti-héros, et là je suis servie mais oops indigestion! Au milieu de tout ça affleure par moment un semblant de critique sociétale, de la surconsommation de médicaments, du choix très manichéen entre le bien et le mal ou rien mais c'est très léger, déjà vu.

Le concept, qui était inédit et drôle, n'est pas assez poussé ou/et bien utilisé. J'ai eu l'impression de rester en surface. Il y a un semblant d'action quand apparaissent des supers méchants, qui eux ont des noms vachement plus badass, c'est trop injuste, ouin ouin, et que tout part en cacahouète. L'histoire n'est pas franchement gaie et plutôt déprimante en fait. Seul Peter Parker sera heureux, s'il est arrivé à la fin, car Lloyd comprend bien lui aussi la fameuse phrase de son oncle Ben agonisant (qu'on doit aussi à Franklin D. Roosevelt, Winston Churchill, entre autres mais on s'en fou), “Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités”. Voilà, voilà.
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Lloyd Prescott, la trentaine, se cherche encore. Sans boulot régulier ni vraiment envie d'en trouver un, il fait la manche à Central Park et, surtout, se vend comme cobaye aux laboratoires pharmaceutiques dont les produits arrivent à la phase de test sur les humains. Non seulement ça peut rapporter un peu d'argent, mais en plus, à force de courir les essais de traitements médicaux, Lloyd a fini par se faire une petite bande d'amis, eux aussi cobayes réguliers.
Les choses ne vont pas basculer soudainement mais, peu à peu, Lloyd et ses condisciples vont s'apercevoir que des choses clochent. Une agression dans le métro durant laquelle un des agresseurs s'effondre victime d'une terrible crise d'urticaire, un skateur malpoli qui, après que Lloyd a éprouvé une irrépressible envie de bailler, s'endort soudainement… Il faut rapidement se rendre à l'évidence : les essais pharmaceutiques peuvent avoir des effets secondaires, et le fait d'être doté de pouvoirs extraordinaires, certes, mais un peu nazes – donner de l'eczéma, endormir, faire vomir, provoquer une érection involontaire – en fait partie. Et la question se pose alors pour le groupe d'amis : que faire ? Faut-il former une sorte de nouvelle ligue Marvel à la petite semaine ? D'autant plus qu'il semblerait que d'autres, moins sympas, aient aussi acquis certains pouvoirs et en profitent pour semer le trouble à New York.
On pense bien entendu, en abordant ce roman de S. G. Browne, aux Mystery Men (et on en profite au passage pour vous conseiller d'éviter l'adaptation cinématographique) et à toute une clique de parodie de comics ou de films de super héros. Et, de fait, Browne s'en sort plutôt bien dans cet exercice. Moins d'ailleurs grâce aux actions de ses héros au rabais que par leurs dilemmes divers qui donnent droit à des dialogues particulièrement marrants. Mais tout cela est surtout l'argument de départ, l'emballage du tout, et un bien bel emballage d'ailleurs.
Car sous cela, le propos de Browne se fait plus grinçant. Il y a bien entendu une charge violente contre l'industrie pharmaceutique :
« Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande sont les seules nations industrialisées au monde qui autorisent les groupes pharmaceutiques à faire la publicité de leurs médicaments auprès des consommateurs. Tous les autres pays occidentaux ont interdit cette pratique. Et tandis que ces entreprises ont le droit de vanter les mérites de substances susceptibles de provoquer des insuffisances cardiaques, des pertes de mémoire, et d'augmenter le risque de décès, les fabricants de compléments alimentaires naturels osant déclarer que leurs produits aident à prévenir telle ou telle maladie ou ont telle ou telle vertu curative s'exposent à des amendes conséquentes, voire à une incarcération potentielle. »
S. G. Browne a potassé le sujet et arrive à le rendre à la fois angoissant et hilarant.
Il y a aussi, à travers la vie des losers qu'il met en scène, un discours à propos de la manière dont il est facile de glisser. Si Lloyd est avant tout un produit de cette génération qui peine à trouver sa place, à sortir de l'adolescence, ses amis, eux sont représentatifs de ces personnes qu'un événement, un accident – divorce, frais de santé alors que l'on n'est pas assuré – poussent à la marge de la société.
Pour tout cela, Héros secondaires, sous l'ironie, parfois mordante, parfois tendre, est aussi et avant tout un roman social – et pas des plus optimistes. Et s'il n'est pas dénué de menus défauts, en particulier une fin avec laquelle l'auteur semble avoir un peu de mal à se débrouiller, ce nouveau roman de S. G. Browne mérite amplement que l'on s'y arrête. Pour rire un moment mais aussi pour penser un peu.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Que j'ai adoré ce roman ! Étant naturopathe, c'est vrai que j'aime voir cet humour noir se glisser dans le monde de la médication et de tout ce qu'elle créée avant de contaminer les gens. le but ici n'est pas de provoquer des débats, on s'entend bien, mais je n'aime pas les médicaments, je trouve ça burk. Et quand je vois ce roman qui étale l'absurdité de tout ses tests, de ces mises en danger de l'être humain, ça me dégoutte encore plus MAIS ... heureusement, les effets secondaires se changent en super pouvoirs !Quel bonheur, je me suis prise des tranches de rire monumentales ! Des scènes farfelues et pleines de surprises ont égayées mes soirées. C'est très léger comme roman mais cela laisse quand même de sérieuses questions en suspends. C'est un thème qui reflète notre monde, un problème fort présent et récurrent et ça aide parfaitement à se remettre en question.

Vivement, je le conseille, vous ne serez pas déçus.

Merci à toutes l'équipe Babelio et aux éditions Agullo.
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Lloyd est, à trente ans, ce qu'on pourrait appeler un looser, pas le genre lourdingue qui n'en fout pas une, au contraire, il a même deux boulots, enfin, c'est relatif comme terme, il lui arrive de faire la manche, ça rapporte et ce n'est pas imposable, c'est tout bénéf' ! Mais, il a aussi un boulot principal (et imposable) mais pas le genre dont tout parent digne de ce nom rêve pour sa progéniture : il est cobaye pharmaceutique, et ouais, il ingurgite un tas de cachetons (ou piqouse, perfusion, lavement, ça dépend des jours), juste pour que nos médecins puissent nous les prescrire en toute confiance, mouais, on se rassure comme on peut ...
Donc Lloyd est cobaye depuis cinq ans, il s'est même fait un cercle d'amis très proches, avec qui il compare les différents effets sur leur organisme, les différents bons plans et autres, il y a Randy, Isaac, Charlie, Franck et Vic, quelque fois Blaine se joint à eux.
Lloyd a une petite amie, un peu fée sur les bords, très végétarienne et un poil opposée à ce boulot de rêve, mais par amour elle ferme les yeux.
Mais depuis quelques temps, Lloyd remarque des choses étranges, une sorte d'effet secondaire, non spécifiée sur les notices de médocs, il peut endormir les gens !!!
Il s'avère que chacun de ses potes a aussi son pouvoir, ça va de l'éruption cutanée à la crise d"épilepsie, en passant par une érection incontrôlée (oui, ça peut être un chouia gênant) !
La bande potes médicalement modifiée ne tarde pas à user de ses nouvelles facultés pour faire régner un semblant d'ordre autour d'elle; un mec hurle au téléphone au ciné ? Et hop, une pustulisation massive ! Une nana se la joue diva au resto car sa viande n'est pas assez cuite ? Et une sieste improvisée la troche dans les petits pois, une ! Très vite, ils se rendent compte qu'en plus de punir les malotrus, ils pourraient utiliser leurs pouvoirs pour devenir, tadaaaaa, des super-héros !!!!! Ouiiiiii, rien que ça, d'autant plus qu'ils se rendent compte que d'autres personnes sont atteints de ce genre d'effets secondaires, et qu'ils ne s'en servent pas forcément pour faire le bien ....
Une nouvelle génération de super-héros est née, exit les griffes de Wolverine, exit la toile d'araignée collante de Spider-Man, place aux éruptions dégueux, aux vomissements incohercifs, aux siestes improvisées, aux crises d'épilepsie, aux prises de poids instantanées, et aux érections impromptues (ok, il y a mieux pour lutter contre le mal ...)

Que dire de ce roman, à part qu'une fois encore Scott G. Browne tape dans le mille avec un roman bourré d'humour potache, douteux, sarcastique et parfois noir, mais tellement jouissif
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Les gens qui nous aiment perçoivent l'étendue de notre potentiel et des promesses qu'il renferme, les contours brillants, étincelants, tandis que nous mettons l'accent sur nos échecs, nos occasions manquées et les surfaces insipides, ternies.
C'est d'ailleurs le réglage par défaut qui semble s'imposer en matière d'image de soi chez ceux qui manquent de confiance en eux.
Et, malgré les efforts de ceux qui nous sont chers et qui nous soutiennent avec ferveur, faisant tout leur possible pour nous encourager et nous donner foi en ce que nous avons à offrir, en notre talent, parfois, les histoires que nous nous racontons nous-mêmes prennent le dessus. Et plus nous ressassons ces histoires, plus nous sommes susceptibles de les croire.
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Une des histoires qui m'a toujours laissé perplexe parmi celles apprises grâce à l'enseignement religieux, c'est le mythe de Babel. L'humanité était là, à se serrer les coudes pour tout reconstruire après le déluge, unie par une langue et un but communs, gonflée de l'espoir que la promesse de paix et d'harmonie soit exaucée, et Dieu a décrété que tout cela était mal. Alors il a dispersé l'humanité sur toute la surface de la Terre, et il a brouillé le langage des hommes afin que plus personne ne puisse comprendre son prochain, créant ainsi un terreau favorable à toute la suspicion, toute l'animosité et tous les massacres qui entacheraient l'histoire humaine.
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L'héroïsme n'a aucune chance quand le bon sens tient la barre. Mais à partir du moment où vous avez entériné l'idée que les médicaments testés sur vous ont fini par vous atteindre au plan génétique, et que vous avez décidé de ne pas consulter votre médecin parce que vous vous préférez ainsi, le bon sens n'entre plus vraiment en ligne de compte.
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Je suis cobaye professionnel.
Je prends des antalgiques génériques, des traitements pour le cœur, des antidépresseurs et autre substances expérimentales en cours d'élaboration et de test avant leur mise sur le marché.
(…)
Pas tout à fait le genre d'activité qu'on vise lors de ses études universitaires ou de son stage au sein d'un cabinet juridique de renom, ni le genre d'avenir dont on rêve, enfant.
"Dis-moi, qu'est-ce que tu veux faire plus tard, Lloyd?
- Je veux tester des médicaments susceptibles de me causer des vomissements ou des flatulences incontrôlables."
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Nous sommes des mutants génétiques new-yorkais. Nous n'avons pas d'autres choix que de devenir des super-héros.
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Vidéo de S. G. Browne
"Fou" de Christopher Moore. Editions L'Oeil d'Or "Héros Ordinaires" de S.G. Browne. Editions Agullo "Zero K" de Don DeLillo. Editions Actes Sud
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