Sacrifier une bonne partie de sa vie sur l'autel de l'ivresse a de quoi amener, tôt au tard, une crise de foi(e).... Et une sévère en plus !
On pourrait croire que "Le martyre des Magdalènes" aurait emmener Jack Taylor sur la voie de la rédemption mais c'est mal connaître le personnage, qui est aussi impénétrable que les voies du Tout Puissant (à ce qu'il paraît).
Taylor, qui se bat contre ses démons, se voit confier une enquête par un brigand, Bill Cassel, contre qui il est en dette... Celui-ci le charge de retrouver l'Ange des Magdalènes : une âme bienveillante qui s'est occupée de sa mère quand elle était à ce pensionnaire pour Jeunes filles "perdues"....
Jack Taylor accepte, sans enthousiasme... d'autant plus qu'un jeune yuppie "nouvelle Irlande" lui demande d'enquêter sur la mort suspecte de son père et sur sa jeune et belle belle mère suspecte de bien des vices...
Il bâcle la première, se délecte de la deuxième mais nul n'est prophète en son pays... Même à Galway... Taylor est immergé dans le Jameson et s'élève grâce à des narcotiques de vrais "Stairway to heaven" dixit
Led Zeppelin... et élève son âme par les écritures qui ne sont pas saintes mais qui sont d'excellentes qualités.
Taylor s'embourbe... Il s'aperçoit alors (on est à la moitie du livre, tout de même...) qu'il s'est planté sur toute la ligne, et la route qu'il même n'est pas rédemptrice et ne va pas lui garantir un repos éternel, mais des tourments supplémentaires...
Jack Taylor prend alors conscience que , avant d'être le prince des démons, Lucifer était un Ange de toute beauté....
Il boira le calice jusqu'à la lie... connaîtra un vrai chemin de croix... mais sauvera son honneur comme à travers le feu... Un feu comme celui de a Géhenne que seul quelques bonnes doses de Jameson savent atténuer la douleur...
Mais les Magdalènes, elles, ont vraiment connu l'enfer.....