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3,37

sur 71 notes
Toute cette histoire est bien confuse pour ma petite tête. Au départ tout semblait simple et même assez manichéen. je savait qui trucidait qui et pourquoi.
Mais finalement sur les 3 dernières planches, ce n'est plus aussi clair. Une lecture rapide de la suite s'impose.
Sinon, pour ce qui est des images, c'est brutal et sanglant... tout comme l'histoire. Mais j'en suis déjà à m'interroger sur le physique de certains personnages et à les mélanger.
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"Ira Dei" est une bande dessinée réalisée sous la conduite de Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, lesquels avaient alors déjà commencé à travailler en collaboration sur "Le Roy des Ribauds".

Ces deux séries, au delà du dessin assez sombre et marqué par l'intrusion du rouge feu & sang lors des scènes "intenses" ou de combats, peuvent véritablement être considérées comme jumelles; dans le sens ou elles se concentrent toutes les deux sur une période et des évènements historiques que l'on retrouve assez peu dans les autres bandes dessinées "historiques".

"Le Roy des Ribauds" explore comme son nom l'indique le Paris des tavernes, des bordels et des bas-fond sous le règne de Philippe II "Auguste" à travers les actions de son lieutenant et homme de confiance, initialement ribaud du roi avant de se faire ceindre postérieurement d'une couronne. Intrigue qui prend donc place dans un contexte original

Il en est de même pour "Ira Dei" dont l'histoire se déroule en Sicile et dans le sud de l'Italie au début du XIe siècle, alors que le Basileus byzantin cherche à recouvrir les territoires perdus sur les chefs de guerre musulmans arabo-berbère au cours des deux derniers siècles.
Pour autant la confrontation entre ces deux "blocs" loin d'être homogènes car comptant des mercenaires en nombre et provenant de toutes les régions de la méditerranée, de Scandinavie voire d'Asie mineure, n'est pas le sujet central de l'intrigue; bien que ce contexte historique apporte quelque chose quelque chose de nouveau et d'intéressant dans la perspective d'une suite aux quatre premiers tomes.
L'histoire se concentre en effet sur un homme meurtri au deux visages et originaire du duché de Normandie.

Doué au combat, attaché à ses compagnons d'arme et fin stratège, ce "bad boy" s'attire autant le respect de ses collègues et de ses chefs que leur jalousie alors qu'il semble lié à un jeune clerc à la foi ardente.
C'est un personnages à la personnalité complexe et bien travaillée et on prend plaisir à le suivre de siège en escarmouche à travers les magnifiques paysages de la Sicile.

J'ai d'ailleurs personnellement trouvé l'ensemble des personnages principaux moins caricaturaux que ceux du "Roy des Ribauds"; mais peut être est-ce dû en parti au côté fantastique de la Cour des Miracles et de ses habitants.
le chef des mercenaires normands Guillaume de Hauteville n'est par exemple pas cantonné à un rôle de brute assoiffé d'or mais se montre également lucide sur ses propres capacités de commandement et entretient une relation complexe d'admiration/jalousie avec Tancrède/Robert ; tandis qu'Harald malgré son mercenariat incarne une certaine forme de "pureté" dans sa simplicité sans autre ambition que l'or et l'aventure; à l'inverse du général byzantin Maniakès.

Je ne suis cependant pas forcément convaincu de la volonté d'appuyer à outrance le côté maléfique, bestial de certains personnages lors des affrontements ; chose que j'avais déjà regretté pour Le Roy des Ribauds et qui manque de finesse.
Il est également dommage que les auteurs se sentent obligés (ou le soient) d'ajouter des scènes de sexe alors que celles-ci n'apportent rien d'évident à l'intrigue.

"Ira Dei" est une bande dessinée que l'on prend plaisir à lire en espérant une suite de qualité qui développe plus en avant le contexte historique.





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J'ai très envie de ne dire que du bien de ce premier tome, que nous n'avons ressorti que tardivement de notre PAL. Mais l'honnêteté m'oblige à signaler quelques bémols – deux, surtout -. Pourtant, ma première réaction, à l'heure de refermer cet album, c'est de me dire qu'il n'aurait pas fallu tant tarder, et qu'il faut rapidement que nous nous procurions la suite. Donc, pour le dire autrement, c'est clairement le positif qui domine au moment de quitter – momentanément – Tancrède et Étienne – ce dernier, notamment, étant, disons-le, dans une situation peu confortable -.

D'abord, je ne sais pas pour vous, mais moi, cette période de l'histoire, j'adore. Notamment vu de notre XXIe siècle, confortablement installés dans un fauteuil capitonné ou enroulés dans un plaid, un thé fumant à portée de main.

J'imagine en revanche que nous serions bien moins enthousiasmés de devoir vivre dans le froid et l'humidité d'une tente, dans la brutalité d'un monde qui se cherche encore un sens. Les dessins, ici, rendent bien la violence du moment, où l'on n'hésite pas, pour une cause, à brûler, torturer, affamer, tuer.

Dans ce tome, on assiste à la mise en place d'un certain nombre de personnages. Tancrède – Robert, avant tout, à la tête de sa petite troupe multinationale et multilingue, dont on comprend rapidement qu'il poursuit un but plus grand et plus vaste que de simplement courir après les richesses offertes aux mercenaires. Étienne, pour sa part, parait bien fourbe. Sa mission, il semble prêt à tout pour l'accomplir… quitte à recourir à tous les artifices.

Par moment, cependant, dans cette mise en place, on s'y perd un peu. En tout cas, j'ai par moment perdu le fil, ne sachant plus qui était qui, qui faisait quoi. Mais le scénario d'ensemble vaut suffisamment le coup pour que l'on passe par-dessus ces petits moments de flottement.

Alors ? Alors, il est temps pour nous de nous procurer le tome 2. Et vous, prendrez-vous avez nous le chemin de la Sicile, à la recherche de l'or des caïds ?
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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C'est vraiment une catastrophe historique.


Je suis vraiment partagé par le fait que je suis assez impressionné par le sujet - La campagne de Sicile du temps où Harald Sigurdsson était chef militaire pour le Basileus Byzantin est un épisode historique assez peu connu et documenté. Cela ne fait pas partie de ces épisodes fantasmés dont découlent de très nombreuses productions - et par le fait que rien ne colle historiquement.

On dirait que les recherches ont pas été du tout au bout. Mais alors pourquoi prendre cet épisode si c'est pour en faire n'importe quoi ?

D'un point de vue des dessins, rien ne va, ni les équipements, ni les costumes. Rien n'est cohérent. Les personnages sont stigmatisés selon leur provenance : par exemple, Harald (Norvégien) a la coupe de Ragnar de la série viking, porte une fourrure en Sicile en plein été et est cruel car c'est un viking ! (Au secours !)

D'ailleurs, Harald est dessiné comme un vieillard alors qu'il a simplement passé la vingtaine d'année à ce moment-là d'après la plupart des sources.

La BD utilise aussi les parties les moins fiables des sources écrites et jette le reste... ce n'est vraiment pas bon.

Au-delà de cela, vous aurez le (dé)plaisir de voir des femmes nues de manière purement gratuite et des hommes dépeints sous le prisme de la virilité. C'est encore une de ces BD écrites par des hommes, pour des hommes.

Si, toutefois, vous n'avez que faire de l'aspect historique et que le sexisme latent de la représentation des femmes ne vous gêne pas, alors est-ce que ça vaut le coup quand même ?

Je ne sais pas si je me suis focalisé sur ce qui précède, mais je n'ai rien compris à l'histoire. Je l'ai acheté car je connaissait la période historique et le personnage de Harald, mais ça n'a été qu'une immense déception.
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L'époque moyen âgeuse est toujours fascinante. Ici l'auteur nous conte l'invasion des Normands en Sicile et l'alliance avec un groupe de révoltés contre les dominants, les caïds.
Il faut retrouver leur trésor. Cette histoire ne m'a pas emballé, et, d'ailleurs, à part la beauté des dessins les textes sont peu compréhensibles à part les invasions par mer.
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Lu grâce à l'édition 48h BD de l'année dernière, je n'irai pas au delà de ce tome 1. Une histoire trop classique. Un dessin un peu brouillon. Je trouve dommage que Ronan Toulhoat dessine trop vite, ne s'applique pas. Il est pourtant un très bon dessinateur ayant déjà approché différents styles mais à chaque fois sans soigné son dessin. Dommage.
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Après avoir découvert le duo Brugeas / Toulhoat sur plusieurs titres chez Akileos (Le Roy des Ribauds, Bloc 109,...) il me tardait de découvrir leur nouvelle collaboration.
On est dans une ambiance médiévale avec fond de bataille, politique et guerre de religion. Une thématique qui avait fonctionné à fond sur moi avec Le Roy des Ribauds et dont j'avais été séduit par l'atmosphère.

Le défaut que je trouve sur ce titre est finalement sa longueur. J'ai terminé le titre avec le sentiment qu'il y en encore tellement à dire et à montrer qu'un cycle en deux tomes me semble peu.
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Je pense que mon avis va être court… autant que le résumé que je vais commencer :
Tancrède arrive en Sicile avec quelque chose comme 300 hommes afin d'aider Harald à prendre la cité de Taormine. On comprend rapidement que le nouveau venu cache son identité et que l'homme de Dieu qu'il a emmené avec lui connaît toute l'histoire.
Leur nombre étant risible, Tancrède est mis à l'épreuve et il prouve à tous que c'est un stratège hors-pair.

Personnellement, j'ignore tout de cette période historique et j'ai malheureusement trouvé que pour des néophytes (pour ne pas dire des nuls), ce n'est pas un récit abordable. Quant à savoir s'il l'est pour des férus d'histoire… je dirais que tout dépend de la période qu'ils aiment… si c'est le XIème siècle, y a moyen.
Du coup, le début m'a paru très long… et par la suite, je me suis ennuyée.

Passons aux illustrations : les couleurs sont ternes. Les dessins m'ont déplu, ils sont très classiques et surtout inégaux : parfois les visages sont bien dessinés, et la vignette d'après, c'est une cata (ils louchent, les yeux sont trop écartés, le menton est carré et non pointu, à moins que ce ne soit l'inverse).
Le character design de Tancrède m'a beaucoup (trop) fait penser à celui de Wismerhill dans Chroniques de la lune noire. C'est dommage parce que ce n'était pas toujours le cas (sur la couverture, il n'y a aucune ressemblance) et j'aurais préféré que ce soit partout.

Je ne vais pas m'attarder. Je n'ai pas aimé. Ça n'a pas réussi à piquer ma curiosité.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Encore une fouis, c'est mon mari qui m'a orienté vers la lecture de ce diptyque et je crois que même si j'ai eu un peu de mal à me plonger dans l'intrigue au départ, la suite m'apportera surement les réponses à toutes les questions qui restent sans réponse à la fin de ce premier volet.

Qui est ce mystérieux Tancrède, un homme d'armes et à la tête d'une troupe on ne peu plus hétéroclite et qui se réfère souvent à l'homme d'Eglise qui l'accompagne ? Arrivés sur la terre de Taormine, ce dernier souhaite s'entretenir avec le seigneur Harald afin de lui proposer ses services - qui certes ne seront pas gratuits - mais pour se faire, il devra d'abord traiter avec Guillaume de Hauteville, un mercenaire un peu bourru mais qui au final, est, je trouve, le personnage le plus attachant. Tancrède, que le diacre Etienne (le fameux homme d'Eglise qui l'accompagne) nomme parfois, et c'est là une grande imprudence de sa part, Robert, est lui aussi impliqué dance cette affaire de trahison car si ce dernier s'attache à lui, le lecteur l'apprendra plus tard, c'est parce que c'est ce dernier qui lui a annoncé qu'il était déchu de son nom et de ses terres mais pourquoi et surtout, qui en a donné l'ordre ? C'est ce que notre protagoniste est bien déterminé à découvrir, tout comme il l'est pour récupérer son dû, même si il doit faire un pacte avec le diable pour cela (j'exagère mais c'est ce que la femme du seigneur Harald a vu dans ses yeux) ! Un homme aussi rusé que lui défiguré mais toujours sur pieds et assoiffé de vengeance ne peut être que cela après tout...mias les raison en sont peut-être, et probablement, tout autres ou du moins ces explications sont sûrement très incomplètes...

Un graphisme très bien travaillé et même si je me perds un peu dans l'intrigue historique, l'histoire prend au fur et à mesure tout son sens et il me tarde de découvrir le deuxième tome pour avoir enfin la réponse à certaines de mes questions ! Un ouvrage que je ne peux donc que vous recommander et ma note mitigée s'explique uniquement par ma frustration et mon manque de connaissance sur l(Histoire avec un grand H et cela, je le déplore et vais tenter de combler mes lacunes dans ce domaine !
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Le déroulé de ce récit est parfois chaotique. Il n'y a pas d'enjeu véritable qui se dessine d'emblée. Cependant, le mystère se fait par l'intermédiaire de ce moinillon qui accompagne un mercenaire nommé Tancrède vers des contrées lointaines pour des aventures assez guerrières. La période choisie est peu connue puisqu'il s'agit de l'âge d'or de l'Empire byzantin qui a succédé à l'Empire romain d'occident qui s'est effondrée en 476 après Jésus-Christ marquant le début du Moyen-Age.

Bref, nous avons là une série purement médiévale qui nous entraîne du côté de la Sicile, une île fort convoitée. On assiste à une montée en puissance de ce récit aux contours très floues. La fin de ce premier tome marque une petite surprise qui rehausse le niveau général. Je n'ai pas tant accroché que cela mais c'est tout à fait convenable à la lecture pour peu qu'on s'intéresse à la matière historique.
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