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Ce tome 4 n'a rien a envier aux précédents. Il nous apporte des réponses (mais aussi des questions ) puisque les secrets de fins sont loin d'être dévoilés. Mais on en apprend plus sur la mère de Sherlock Holmes .
Les indices et les révélations sont donnés avec parcimonie.. juste de quoi nous tenir en haleine et nous donner envie d'attendre le prochain tome.
Mais que c'est long d'attendre parfois !!

Il faut avouer aussi que cette attente doit être mise a profit par Cecil. Quel talent dans la maitrise des détails... Je me suis encore prise a être époustouflée devant les rides d'un oeil. Tout est en finesse avec une colorisation monochrome, juste parfaite et qui met en valeur les graphismes (très certainement mieux que BD couleur).

Mes écrits ne sauront jamais retranscrire tout ce que je trouve dans ces graphismes. Je suis fan du Sherlock Holmes de Conan Doyle, et même si le scénario de cette BD est mené de main de maître.. mais si vous, vous aimez les beaux graphismes et même si vous n'aimez pas Holmes ça vaut franchement le coup de jeter un oeil sur cette BD... tellement le travail graphique est juste formidable
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Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L'ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui-même est absent (est-ce si sûr d'ailleurs...?).

La vedette de cet épisode est Florence Nightingale, celle qui a vraiment lancé l'activité des infirmières, en venant porter secours aux soldats pendant la guerre de Crimée. D'abord loin du théâtre des opérations à Scutari, puis directement en Crimée. le lien avec l'histoire en cours se fait par la mère de Sherlock Holmes, Violet, courageuse bourgeoise, qui est parti rejoindre l'infirmière en chef pour proposer son aide.

Le procès dans lequel le docteur Parks apportait son expertise et où il démontait accusations contre une nourrice connaît une triste fin. Watson continue lui son enquête dans le sud de la France. Cette série se poursuit, en évitant la facilité, en posant un climat et en laissant le lecteur impatient de connaître la suite. Une réussite.
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Enfin, enfin, enfin !!! Oui, enfin le quatrième tome de la série HOLMES (1854/1891 ?) est disponible dans les librairies ! Je n'y croyais plus à cette sortie : LA DAME DE SCUTARI devait sortir à l'automne 2014 pour voir sa date repoussée sans arrêt. Mais là, ça y est le petit bijou signé Cécil et Brunschwig va pouvoir trouver sa place sur les étagères de ma bibliothèque.

L'attente a été longue mais ça en valait la peine, je dois bien le reconnaître. LA DAME DE SCUTARI est une vraie réussite aussi bien sur le fond que sur la forme.
Nous avions quitté Watson en proie aux doutes sur le bien-fondé de son enquête et se posant de nombreuses questions sur la famille de Sherlock. de son côté Wiggins assistait bien malgré lui à une autopsie menée par un médecin étrange dans le but de faire innocenter une femme soupçonnée du meurtre de deux bébés.

Dans cet album, l'enquête progresse. On commence à y voir plus clair sur certains aspects de la vie de Sherlock à travers l'histoire de sa mère, Violet. On apprend qu'elle a participé à la guerre de Crimée peu après la naissance de Sherlock où elle vécut des événements qui la changèrent à jamais. On en sait un peu plus sur l'infirmière qui prend soin de Siger Holmes mais il y a encore beaucoup de zones d'ombre.
D'autant que le mystère s'épaissit encore autour de Mycroft qui semble jouer un rôle dans l'affaire de l'infanticide. Difficile pour l'instant de faire le lien entre ces événements dramatiques et la mort de Sherlock.

Luc Brunschwig nous a concocté une histoire aux petits oignons avec son lot de rebondissements et de mystères. C'est jouissif même si j'ai quand même hâte de connaitre les tenants et les aboutissants de toute l'affaire. le scénario est une fois de plus habilement découpé, lire cette BD m'apporte autant de plaisir qu'un polar.

Une fois encore je suis restée en extase devant les dessins de Cécil qui sont de toute beauté. Un tel niveau de maîtrise des détails est exceptionnel. Je sais que de nombreux lecteurs n'aiment pas le monochrome mais moi, j'adore. J'aime autant le sépia chaud et vibrant que le bleu grisé gothique.
J'ai déjà lu l'album plusieurs fois et je passe des heures à regarder chaque dessins tant je les trouve magnifique.

Si vous avez aimé les précédents tomes de la série, je vous conseille fortement de vous procurer LA DAME DE SCUTARI, vous ne serez pas déçus !

Maintenant il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts pour que le prochain tome sorte plus rapidement que celui-ci.
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Avec La Dame du Scutari, Cecil et Brunschwig parviennent l'exploit de créer un second chef d'oeuvre qui suit directement L'ombre du doute. Ce quatrième tome confirme définitivement la série Holmes comme une référence à suivre.

Cette fois-ci les combats de rues ont été remplacés par les suites des batailles de la Guerre de Crimée. L'utilisation de la couleur ocre confère une intensité particulière à ces scènes-là, leur donnant sans doute davantage de poids que des focus consacrés à la bataille. Nous y retrouvons Violet et Miss Dumbley (qui nous apparaîtraient presque sympathiques) accompagnées du docteur Parks (jeune) et d'une célébrité : Miss Nightingale.

Les enquêtes respectives de Watson et de Wiggins progressent, mais assez étrangement elles passent toutes deux au second plan. Ici l'histoire principale sublime le rôle des femmes, et de manière plus générale des laissés pour compte, par une figure de martyr. Quelle claque, mes amis ! Les auteurs nous offrent des planches d'une intensité rare qui interpellent et choquent. Il y a d'abord le procès puis un autre évènement tout aussi révoltant.

Le mystère est toujours au rendez-vous qu'il concerne le passé de la famille Holmes ou le présent. Ici c'est Mycroft qui retient l'attention. Quelles sont ses motivations ? Et que dire de l'enfant ? Difficile de pas s'attacher à un tel personnage malgré sa personnalité pour le moins froide et si holmésienne !

Assurément voici un doublé : un nouveau chef d'oeuvre qui doit être lu. L'absence de Sherlock (il ne sera pas ici question de la Commune) n'étonne ni ne surprend. La richesse de l'histoire, la qualité des dessins nous embarquent dans une histoire de grande qualité qui nous fait oublier le monde qui nous entoure. Et dire qu'il va nous falloir attendre la parution du tome cinq… le monde est injuste. Quoique, avons-nous le droit de penser cela après ce que le docteur Parks nous dit de l'East End ?
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Dans l'hopital militaire de Scutari (guerre de Crimée) le docteur Parks va faire son possible pour soigner les blessés. Et c'est là le point de départ d'une incroyable découverte qui va par la suite marquer à jamais son parcours de médecin. C'est également là qu'il fera la connaissance de Mme Holmes et de l'infirmière qui joue aujourd'hui les garde malade auprès de M. Holmes.

L'histoire continue son chemin. Les flahs back sont très nombreux dans ce tome permettant de remonter le temps jusqu'à l'époque au Sherlock Holmes n'était qu'un bébé. Sa mère, femme décidée à aider les soldats de la guerre de Crimée, va tout faire pour aller en Turquie. Quitte à laisser son mari avec ses deux enfants en France.
En parallèle nous suivons cette triste affaire des bébés de l'east end, les bas fond londonien. Une victime accusée comme meurtrière...

Une belle série, très réussie. Une histoire qui nous fait découvrir Sherlock Holmes d'un point de vue original. Et illustré par de très beaux dessins monochromes. Soit sépia pour le passé, soit gris pour l'époque où Watson et Wiggings mènent leur enquête.

Il nous faudra attendre encore un peu pour avoir la suite des révélations. Mais on a hate bien sur!
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Ce tome est certes mieux que le précédent dans la mesure où il commence à apporter quelques réponses, même si on est encore bien loin de la quête initiale.
Pas de quoi me dire que me précipiterai sur la suite, loin de là...
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C'est toujours avec un mélange de plaisir et d'appréhension que j'ouvre un nouvel album de ce duo dont le premier tome était sorti en 2006.

Plaisir de voir paraître un nouvel album et peur que la série ne s'enlise et ne commence à tourner en rond comme un chien après sa queue.

Voici donc (enfin !!) le quatrième opus d'une saga qui devrait en compter neuf (c'est vous dire que je les attends comme le Messie, ces albums).

Bon, assez de suspense, le chien ne tourne pas en rond après sa queue et il a même reçu un os à ronger avec ce nouvel album qui m'a fait saliver de plaisir.

Dès l'ouverture, ce sont de belles couleurs sépias qui ont fait briller mes mirettes. Nous sommes en 1854, à Scutari, en Turquie, durant la guerre de Crimée (1853 à 1856). Une belle entrée en matière pour aiguiser ma curiosité et me mettre en appétit avec la présence de Miss Nightingale.

On pourrait être surpris de pareille entrée en matière dans une saga consacrée au Grand Hiatus de Sherlock Holmes (1891 à 1894), mais c'est oublier qu'en 1854, en pleine guerre de Crimée, Sherlock Holmes voyait le jour (date de naissance sujette à caution) et ce quatrième tome nous permet d'assister à la naissance – en direct – du futur Grand Détective !

Si ce quatrième tome n'éteint pas les multiples questions que je me pose encore, il clôt certains événements qui se déroulaient dans le troisième, tout en ouvrant la voie à d'autres mystères, comme ceux avec Mycroft Holmes ou avec leur mère, Violet.

Les dessins sont toujours dans des tons gris (monochrome) pour les événements du présent et le trait est, comme toujours, à tomber à la renverse tellement il est élégant, sobre, avec des tas de détails dans chaque case, à tel point qu'il me faut plusieurs lectures avant de tout détecter.

Tous en assistant à quelques moments de la famille Holmes en 1854, nous découvrons aussi la suite de l'investigation que mène le docteur Watson sur son ami décédé dans les chutes, notre cher Wiggins mène toujours son enquête à Londres et le scénariste ne se prive pas non plus de nous faire découvrir des pans de la vie à Londres sous la reine Victoria.

Il est des piques, dans les dialogues, qui sont aussi meurtrières qu'un javelot lancé à pleine puissance dans la poitrine d'un homme, notamment en ce qui concerne les nobles et les officiers qui, lors de la guerre de Crimée, envoyaient les soldats se faire hacher menu, ne voulant même pas voir que les méthodes de guerre avaient changées depuis la dernière fois.

Un excellent tome, une fois de plus, qui, bien que ne résolvant pas tout, nous éclaire sur la vie de Sherlock et de sa mère, Violet. Évidemment, c'est de bonne guerre, si d'un côté on lève le voile sur certaines parties antérieures de l'histoire, on noie dans le smog londonien d'autres afin de ne pas dévoiler tout.

L'auteur pratique avec maestria l'art de l'effeuillage… en montrer suffisamment pour nous donner envie d'assister à tout le spectacle, mais pas trop d'un coup et surtout pas la pièce maitresse !

Encore 5 tomes avant la mise à nu… Survivrais-je à cette longue attente ?? Nul ne le sait, mais il faut à tout prix que vous suiviez cette saga !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il faut savoir se montrer patient lorsqu'on entame cette série consacrée aux plus célèbres personnages créés par Arthur Conan Doyle, mais l'attente vaut chaque fois un peu plus le coup. Et pour ce quatrième tome, Brunschwig et Cecil se sont véritablement surpassés. Comme dans le volume précédent l'histoire est à nouveau scindée en deux : d'un côté les époux Watson qui poursuivent leur enquête en France auprès de l'ancienne nourrice de Sherlock ; de l'autre Wiggins qui continue ses investigations concernant l'antipathique infirmière affectée au soin de Siger Holmes, père du détective. Seulement cette fois, c'est la grande histoire qui s'invite dans la petite. le scénario nous transporte en effet en pleine Guerre de Crimée, et plus spécifiquement dans l'hôpital de Scutari, célèbre pour le taux de mortalité impressionnant des soldats qui y étaient envoyés faute de pouvoir être transportés ailleurs. Hygiène déplorable, personnel débordé, épidémies… : la situation sur place est catastrophique et ne manque pas d'émouvoir quelques Londoniennes qui n'hésitent alors pas à entreprendre un long voyage vers l'Empire ottoman pour porter secours aux blessés. Parmi ces femmes, deux noms ne manqueront pas de retenir l'attention du lecteur : celui de Florence Nightingale, infirmière britannique ayant réellement existé et à qui on doit une amélioration significative des services sanitaires de l'armée anglaise, et surtout celui de Violet Holmes.

Le deuxième tome de la série proposait déjà quelques flashbacks qui nous avait permis d'assister à la rencontre entre les parents de Sherlock Holmes. Luc Brunschwig nous propose cette fois de revenir sur les quelques mois ayant suivi la naissance de Sherlock au cours desquels sa mère, la fameuse Violet, pris la décision de quitter sa famille pour s'engager comme infirmière à Scutari. le caractère plus « historique » de ce quatrième tome implique un travail de documentation encore plus poussé de la part du scénariste comme du dessinateur, et de ce côté là on ne doute pas du sérieux des deux auteurs. Ces recherches se manifestent évidemment avant tout dans les passages concernant la guerre de Crimée mais aussi dans ceux mettant en scène le docteur Parks, invité à témoigner lors d'un procès pour infanticide et révélant par son expertise la misère et les conditions de vie effroyables des habitants des quartiers populaires de Londres. Si on en apprend ici relativement peu à propos de Sherlock Holmes, les révélations concernant ses proches sont pour leur part croustillantes ! Les graphismes restent encore et toujours le principal point fort de la série, avec des dessins très réalistes (tant en ce qui concerne les personnages que les décors) et des teintes de couleurs plutôt sombres ou au contraire très lumineuses en fonction de l'époque concernée par le récit.

Sans doute le meilleur album jusqu'ici : un compliment d'autant plus flatteur quand on sait la qualité déjà remarquable des trois tomes précédents. Il faut maintenant se résoudre à une longue attente avant la sortie du cinquième volume...
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Après avoir emprunté à la bibliothèque les trois premiers tomes de Holmes, et avoir appréciée ce début d'histoire, même si j'ai commencé à me lasser, j'ai décidé de lire le tome IV, dans l'espoir d'en apprendre davantage sur Sherlock Holmes. J'ai été un peu déçu par le deuxième tome, je m'attendais à plus de révélations, l'enquête à au final très peu avancé. J'ai également été déçu par le troisième tome, parce que je me suis un peu perdu dans l'histoire… Mais j'ai vraiment apprécié ce tome car j'ai trouvé qu'enfin, nous avions des rebondissements et que l'histoire a avancée.

Ce tome commence avec les chapitres 5 et 6, qui sont un mélange de passé et de présent. Il est centré sur le personnage de Violet Sherrinford (Holmes), la mère de Sherlock. On en apprend également davantage sur Gloria Dumbley et comment elle s'est retrouvé avec une jambe de boit. Je n'en dirais pas davantage pour ne pas gâcher le suspense ou spoiler l'histoire.

Comme pour les précédents tomes, les dessins sont vraiment très beaux, personnellement j'ai adoré, que ce soit les visages ou les décors ils sont splendides !

Qui est réellement Sherlock Holmes ? L'enquête continue, je vais lire le prochain tome avec un peu plus d'enthousiasme.
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Voici le quatrième tome de l'enquête de Watson sur la jeunesse de son partenaire et ami Holmes.
Cette fois, le docteur reste en marge de l'intrigue. Nous apprendrons beaucoup sur la mère de Mycroft et Sherlock, grâce à une intrigue non plus strictement policière.
Le dessin de Cecil est toujours aussi agréable et le scénario vous l'aurez compris et à la hauteur de l'attente des fans.
Vivement la suite.
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