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Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Quand je suis en quête de détente mentale, de noyade littéraire, d'une évasion franche et brutale de mon entourage quotidien, Serge Brussolo prend des allures de prince charmant. Son abondante production me garantit en outre de toute pénurie et de toute frustration liée au manque, ce qui n'est pas négligeable. Comme souvent, il a réussi à me prendre par la main tout en fredonnant un thème d'apparence assez banale, berçant ma vigilance jusqu'au moment où je me suis rendue compte qu'en fait, cela faisait déjà un bon moment que j'étais engagée sur une pente irrémédiablement boueuse et glissante et que je ne pouvais plus remonter sur la terre ferme. le crescendo est parfait. Il malaxe, mixe et enfonce les doigts dans les différentes pâtes à modeler des éléments mis en place, invente plusieurs histoires et s'offre le luxe de toutes les raconter, jusqu'à ne donner qu'une seule vérité - il faut bien savoir s'arrêter, au bout d'un moment ! - en maintenant néanmoins une once d'inexpliqué. le fantastique est au porte de nos peurs et continue de nous grignoter le livre refermé...

"Avec internet tout est possible et il ne faut jamais sous-estimer l'opiniâtreté des cinéphiles" (256)

Le gros coup de baguette magique d'internet qui révèle sans difficulté la véritable identité de Lawrence Brickstone et par-là même fait faire un bon conséquent à l'aventure est un chouïa gonflé au sein d'une telle densité imaginative... Volontairement ? J'aime à imaginer le sourire faussement innocent de Serge Brussolo qui peut se le permettre et n'avait pas envie de s'embêter avec cette partie de l'histoire... ou avait envie de se moquer d'une ficelle trop facilement utilisée dans les romans... ou...

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Micky Katz va cette fois encore se retrouver mêler à une histoire à moitié maléfique sur la base d'une simple mission de décoration.
Elle doit refaire l'intérieur d'une vieille actrice un peu loufoque et qui a décidé de rester vivre dans les années 60.
Avant de s'y rendre elle va se renseigner sur le personnage et ce sera le début d'une histoire à la trame complexe et terriblement machiavélique.
En cela Serge Brussolo n'a pas démérité au fil de chaque aventure de Micky pour l'Agence 13.
Ses scénarii sont emplis de rebondissements, de découvertes scandaleuses ou de pistes alambiquées.
On ne s'ennuie pas un seul instant. La trame se déroule tel un fil d'Ariane pour nous mener à la sortie du labyrinthe des informations obtenues. Informations qui au fil de leur découverte semblent nous mener tout droit à un épilogue toujours inattendu. Plusieurs pistes s'offrent toujours à Micky et les événements tendent à la pousser vers l'une ou l'autre indifféremment. Jusqu'au paragraphe final on essaie de trouver LA solution.
Une série sur j'adore sous une plume loquace et surtout aérée. Un vrai moment de lecture lourd et flippant à souhait.
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Troisième tome de l'Agence 13, on pouvait penser que Brussolo aurait épuisé toutes les ficelles... Et bien non ! Ce chat aux yeux jaunes, bien angoissant, nous replonge dans l'univers de Mickie. Les anciennes stars déchues des années 1960 ont de nombreux secrets cachés, et c'est un vrai plaisir de lecture ! Un texte sans fioriture, qui prend le temps de planter le décor, une atmosphère pesante qui reste l'un des principaux acteurs du texte, tous les bons ingrédients sont réunis dans ce troisième tome. Vivement le prochain !
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C'est avec beaucoup d'impatience que j'attendais ce 3e tome des aventures de Mickie Katz, surtout après la découverte de sa condition qu'elle faisait à la fin de Ceux d'en-bas ! Cette fois, c'est une plongée dans le Hollywood des années 60 que nous propose Serge Brussolo. Une star incontournable de la télévision, victime d'un attentat, finit sa vie dans son domaine où elle recueille tous ceux qui ont eu un rapport de près ou de loin avec la série télévisée « First Lady » qui l'a fait connaître. A première vue, son geste semble noble, puisqu'elle sort des petits vieillards, ex-acteurs, maquilleurs ou producteurs de la rue où ils finissent leurs jours, ou des petits boulots qui leur permettent à peine de vivre. Pourtant, lorsque sous un faux prétexte, Mickie Katz est attirée à Esteranza, elle détecte vite un malaise.
Décidément, j'aime beaucoup ce personnage de Mickie Katz. Elle n'est ni une super héroïne au courant de tout, ni une grande naïve. Elle nous ressemble terriblement. Elle sait certaines choses, dispose d'une partie des éléments, mais ça n'empêche qu'au même titre que le lecteur, qui lui aussi se méfie, elle se fait avoir. On sent bien qu'un détail échappe, que l'auteur nous balade. Tous ces gens du cinéma mentent et nous cachent des choses.
Si je ne me suis pas ennuyée, j'ai peut être été un tout petit peu moins convaincue par l'histoire, un peu longue à se déclencher. L'auteur prend le parti de présenter l'actrice Peggy McFloyd au lecteur par le biais de recherches que réalisent Mickie avant même de la rencontrer réellement. Mais on sent que l'important pour l'auteur est de mettre en place une ambiance, plus que de construire une histoire très originale. En même temps, difficile de faire plus abracadabrantesque et angoissant que Dortoir interdit ou Ceux d'en-bas , qui mettaient directement en danger Mickie. Ici, c'est surtout Peggy McFloyd qui est visée et qui joue sa vie. Et la relation entre elle et son bourreau est bien pensée et creusée.
Quant à l'univers des studios de production et des séries télévisées, il nous plonge dans les années 60, les petites robes et les coiffures choucroute, sans effets spéciaux. Cela prête à sourire et dissipe la lourdeur de l'ambiance, comme on avait pu le ressentir dans le tome précédent, très oppressant lui. Ajoutez à cela que j'ai en plus appris qui était Valérie Solanas, que je ne connaissais pas du tout. le soleil de LA finit de faire de ce roman une lecture distrayante et agréable, vraiment parfaite pour les vacances. Il n'y a plus qu'à attendre le tome 4 maintenant !
Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Michelle Annabella Katz est décoratrice d'intérieur à l'agence 13. Elle est sollicitée pour rénover un manoir, transformé en hospice pour acteurs désargentés, par Peggy McFloyd, star de la série comique des années 60 : First Lady.

Son employeur l'a prévenue que Peggy avait une personnalité particulièrement capricieuse, et qu'elle devait se plier à ses exigences, et qu'elle ferait mieux peut-être d'en apprendre un peu plus sur cette vieille dame tyrannique avant de commencer à travailler pour elle.

Mickie glane de précieux renseignements concernant Peggy et découvre bien vite qu'un acteur avait disparu pendant le tournage de la série, et qu'elle-même avait été victime d'un acte malveillant.

Elle va donc commencer à enquêter et récupérer quelques informations, y compris celle que Peggy retiendrait peut-être ses pensionnaires plus ou moins contre leur gré. Elle décide d'aller à son premier rendez-vous avec elle, non sans une certaine appréhension.

C'est là tout le talent de Serge Brussolo, partir d'une histoire somme toute banale et la sublimer au point d'en faire un thriller génial. La tension monte crescendo, les évènements se suivent en toute cohérence, et l'on découvre finalement la sombre et torturée vérité, telle qu'on ne l'avait pas imaginée.

Le personnage de Peggy est superbement dépeint, on comprend rapidement toute la complexité et le talent de cette comédienne qui a choisi de se retirer en pleine gloire créant ainsi un mystère supplémentaire autour d'elle.

Il doit y avoir parfois des personnages qui marquent si fort de leur empreinte l'acteur qui les incarne, qu'il en demeure à jamais prisonnier.

Seule une lecture d'une seule traite, tellement on est immergé dans l'histoire palpitante et angoissante, vous apaisera, vous n'aurez de cesse de savoir.

Lien : http://onirik.net/Le-chat-au..
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Le tome 1 m'avait emballé, le tome 2 m'avait bien plu, donc j'étais toute prête pour continuer la saga. Seulement la fin du 2 était une telle d'explosion de bizarreries que je ne voyais vraiment pas comment l'auteur pouvait s'en sortir : son personnage principal, Mickie Katz, se retrouvait bien coincée dans sa vie personnelle, au point que je n'imaginais pas qu'elle puisse continuer son boulot.
Du coup, j'ai attendu plus de deux ans pour me jeter à l'eau. Ayant malgré moi entamé un "cycle Brussolo"-si, c'est un peu comme une drogue, rien à voir d'une prise à l'autre, ça décalque ou c'est glauque, mais bon sang qu'est-ce qu'on hallucine !- me voilà à tourner la page finale du tome 3.
Et j'ai passé un super moment avec ce roman.
Tout d'abord, le personnage principal, Mickie Katz, en est la narratrice : ça donne du dynamisme aux actions, et pas mal d'humour (c'est ce que j'apprécie avec Anita Blake, pour ne citer que cette autre héroïne). C'est une jeune femme en béton armé, entraînée par son père aux techniques de combat, de sabotage, et à la paranoïa : tout pour survivre. C'est d'ailleurs son père qui lui a cassé le nez, histoire de l'endurcir sans doute . Lui, elle ne sait pas où il se cache au juste, ni de qui, mais il est son employeur : c'est le propriétaire de l'Agence 13 qui est spécialisée dans la remise en état d'anciennes "scènes de crime".
Il n'a pas fallu plus de deux pages à Serge Brussolo pour expédier les bagages que traînaient Mickie à la sortie du tome 2 : exit sa copine et son fils, sa grossesse. Ouf, on va pouvoir recommencer à zéro, si j'avais su je l'aurais lu plus tôt !
L'intrigue m'a plu aussi, elle originale et un peu cinglée : Mickie va, comme Alice, aller de l'autre coté du miroir. La propriété dans laquelle elle se rend pour son contrat est une véritable machine à remonter dans le temps : Peggy, la propriétaire de l'endroit, ne veut rien qui soit postérieur aux années 60. Tout est d'origine, les gens doivent être habillés dans le style de l'époque, le temps s'est figé. L'atmosphère est bien entendu très étrange, lourde de superstitions. Les pensionnaires de l'ancienne actrice ont la peur constante de lui déplaire, mais en même temps sont éperdus de reconnaissance envers celle qui les a sorti de la vie misérable dans laquelle ils végétaient.
C'est un roman d'action, je ne me suis pas ennuyée, et si l'intrigue se dénoue un peu rapidement à mon goût
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Brussolo dans tout sa grandeur ! Parfait livre dans la suite de l'Agence 13. Je précise tout de même, que même s'il sagit d'une série chaque livre peut-être facilement lu sans qu'on ai lu les autres (donc séparément), et ni dans un ordre particulié.
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Après avoir été déçue par le tome 2 de cette série, j'ai beaucoup aimé «Le chat aux yeux jaunes». J'ai aimé que Brussolo fasse du «classique» tout en le renouvelant. C'est-à-dire qu'il ne fait pas du polar classique (ce qui me décevrait énormément de sa part), mais du «classique Brussolo». Il reprend un thème dans lequel il excelle: la folie à grande échelle qui fait que (dans ce cas précis), une personne va pousser l'extravagance jusqu'au bout. Cette maison où on vit en 1965, et où on tourne de nouveaux épisodes d'une vieille série, c'est fascinant! Comme d'habitude, Serge Brussolo plante habilement un décor dans lequel il n'oublie rien. Je suis toujours admirative devant ses descriptions détaillées de maisons renfermant la folie de leur propriétaire.
Au passage, Brussolo décrit également très bien la fan clichée (Julia), complètement aveuglée par son adoration, qui ne vit que pour cela, qui se résume à cela... C'est assez effrayant, mais très réaliste, car certains fans sont ainsi.
Tout cela rappelle bien sûr une espèce de secte, même si les personnages se sentent offusqués qu'on emploie ce mot devant eux.
[...]
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Lien : http://www.lalivrophile.net/..
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babelio_id:Brussolo-Agence-13--Le-Chat-aux-yeux-jaunes/312462
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Plaisir toujours immense que de découvrir un Brussolo (un auteur que je lis depuis mon adolescence et qui n'a de cesse de me faire frissonner...de plaisir). Plaisir aussi de retrouver notre héroïne préférée de l'Agence 13, j'ai nommé Mickie Katz, qui a toujours la fâcheuse habitude de se retrouver empêtrée dans des histoires à dormir debout. En témoigne ce roman d'une efficacité diabolique qui se lit comme un thriller haletant flirtant sans cesse avec le mystère et le cauchemar, soit la marque de fabrique du grand Serge qui tisse depuis maintenant plus de 40 ans une oeuvre prodigieuse et d'une imagination sans borne qui détonne au sein de la littérature française. C'est dit!
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