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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sur le conseils de son père, Wang Lung, un paysan pauvre mais travailleur, prend pour femme, O-Len une femme peu avantagée physiquement, peu coquette mais dure à la tâche. Elle avait été achetée enfant pour être esclave dans une grande maison de la ville voisine. le couple, à force d'efforts et de privations, réussit à acheter quelques terres qui leur donnent, les premières années, une certaine aisance matérielle, de quoi nourrir les trois enfants, dont deux fils, qu'ils ont eu rapidement après le mariage. Des années de disette poussent la famille en ville, où les conditions de vie difficiles (mendicité, abri de fortune, la mort d'un bébé puis des révoltes contre les riches familles), les convainc de retourner à la campagne, non sans avoir ramené un petit trésor obtenu après avoir sauvé un propriétaire de la vindicte populaire. de nouveau propriétaire terrien, Wang Lung pour afficher sa richesse, décide de prendre une deuxième femme, jeune et coquette, provoquant le ressentiment d'O-Len.

Une peinture de la Chine des campagnes au XIXème siècle où les enfants - surtout les filles sont vendues pour être esclaves dans de riches familles et, quand elles sont belles, séduites par les fils de famille qui s'en lassent facilement, une époque où ces mêmes filles dans les riches familles, ont les pieds bandés, une Chine où peu d'enfants de paysans vont à l'école, cantonnés au travail dans les champs, des familles tributaires du climat, des usuriers, de chefs de famille qui peuvent perdre leur argent au jeu ou des oncles et tantes qui vivent au crochet de la branche familiale la plus aisée, des femmes au foyer qui triment aux champs, dans les cuisines et sont considérées moins que le buffle qui trace les sillons pour les semailles et des secondes épouses qui sont traitées comme des reines, affichées comme des signes de richesse...
La terre chinoise est une peinture intéressante dans la première partie, mais que j'ai trouvée, après la venue de la seconde épouse, un peu ennuyeuse, un récit qui s'attache à la médiocrité des personnages, des aventures qui tirent en longueur et sont moins poignantes que la narration de l'ascension sociale de la famille de Wan Lung. J'ai trouvé également la traduction assez datée et surannée, un récit qui mériterait un dépoussiérage (au cas où Pearl Buck connaitrait un regain de succès).
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Buck Pearl
La terre chinoise
L'histoire se déroule dans les années 1920 en Chine, comme pas mal de livre de cet écrivain.
Ici encore on pet admirer sa manière d'écrire qui permet au lecteur de ce projeté dans ce livre, de voi les personnages, de ressentir leur sentiments, de les partager avec eux et de mieux comprendre ces traditions importantes qui régissaient la vie des chinois.
Ici un paysan chinois épouse une femme que l'on peu appeler une esclave car elle fait tout, mais grâce à cela il parvient à monter dans l'échelle sociale. Malgré les grandes difficultés de l'époque pour vaincre tous ces tabous, toutes ces règles incroyables à respecter.
Une magnifique description de cette époque et de l'état d'esprit aussi des personnages, ainsi que des malheurs qui les accablent, la famine la misère, les guerres intestines etc.
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La Terre Chinoise, ce fut ma première déception venant de Pearl Buck.
Le premier des ses romans qui me laissa de marbre, tout en me crispant.
Pivoine, Pavillon de femmes, Vent d'est vent d'ouest, l'impératrice de Chine...C'étaient des histoires fortes, frappantes, détaillées et travaillées, où les protagonistes ne cessaient de nous surprendre.
Tandis que celui-ci n'est pas assez approfondi : les dialogues manquent d'intérêt les personnages sont désagréables à suivre et, pour ma part, pas assez travaillés.
De plus, l'histoire est extrêmement rapide ; nous suivons presque du début, jusqu'à la fin, la vie du protagoniste. Et pourtant, c'est terriblement long...Tout prend de la longueur, et les intrigues et éléments importants nous tombent dessus sans crier gare.
Le protagoniste est, quant à lui, le pire : j'ai rarement eu une aussi grande aversion pour un personnage. Radin, irrespectueux, mauvais mari et mauvais père, allant chez les filles joie...Les hommes sont ici très sexistes et se croient bien supérieurs aux les femmes, qui peinent à survivre.
J'ai du m'accrocher pour ne pas arrêter ma lecture, persuadée que le meilleur était encore à venir ; mais non, il ne l'était pas.
Toutefois, la plume de Pearl Buck est toujours aussi agréable à lire ; fluide et poétique alors je n'ai pas buté sur les mots, phrases et chapitres.
Ma mauvaise note est due, particulièrement, à mes attentes et déceptions, ainsi qu'à l'histoire en elle-même, que je n'ai pas trouvée formidable.
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Ce roman est simple, bien écrit et permet une incursion dans la culture chinoise et plus particulièrement une famille de fermier.
J'avais envie de lire un roman historique sur la Chine pour en connaitre plus sur cette culture et après quelques recherches sur différents forums et blogs littéraires, j'ai arrêté mon choix sur ce livre.
Je n'ai pas été déçue, j'adore ce genre de roman où l'on commence avec un personnage principal que l'on voit évoluer au fil de sa vie, en partant de rien et construisant petit à petit sa fortune. La manière de penser du personnage principal est simple et traditionnelle. Elle reflète bien ce qu'on imagine être la façon de penser de l'époque. J'avoue avoir été intriguée par le fait que l'auteure était une femme blanche, émigrée en Chine. le rôle des femmes est primordial dans l'histoire, même si elles ne sont pas montrées sous leur meilleur jour. On y retrouve la femme dévouée, la courtisane ou encore l'esclave intelligente qui sait profiter de chaque occasion qui passe.
J'ai été outrée par la manière dont O-lan est traitée, d'autant plus que Wang Lung qui est habituellement quelqu'un de droit la traite vraiment comme un vieux chien fidèle. Mais si on se remet dans le contexte de l'époque, j'imagine que cela n'a rien de surprenant.
Le style d'écriture est simple, descriptif et efficace. Je l'ai lu en anglais et ne saurait donc dire si la traduction a fidèlement conservé ce style narratif, mais j'ai pris plaisir à le lire. Ce fut une vraie bouffée d'air de pouvoir lire un livre où le personnage principal n'est pas torturé par des idées complexes et se concentre sur comment vivre et gravir les échelons sociaux juste en travaillant dur.
La description des liens familiaux et de la vie des autochtones est saisissante et touchante.
Je vous le recommande si vous aimez les romans historiques et si vous avez envie d'en savoir plus sur la culuture chinoise du point de vue des plus pauvres et non de la cours impériale!
Lien : http://latetedansleslivres.w..
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