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EAN : 9782253006183
440 pages
Le Livre de Poche (01/08/1973)
4.06/5   351 notes
Résumé :
Dans la Chine d'autrefois, le seul rôle dévolu aux femmes de riches était celui d'épouse et de mère. Ce rôle, la fine et intelligente Ailien Wu ne le supporte plus. Pour y échapper, elle se servira très adroitement des traditions, celles-là mêmes qui l'avaient liée pendant si longtemps.

"Pavillon de femmes" est le roman de Pearl Buck qui fait le mieux comprendre ce qu'était l'ancestrale Chine des grandes familles, mais c'est aussi tout le drame des ra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Paru en 1946, soit huit ans après que son auteure eût obtenu le prix Nobel de Littérature, Pavillon de femmes dépeint la haute société à ce moment charnière de l'histoire politique et sociale de la Chine (années 30) .

De ces bouleversements, nous n'en aurons, nous lecteurs, que quelques lointains échos, à l'instar de Madame Wu, bien à l'abri entre les murs de son immense domaine dont elle ne sort qu'à de rares occasions et qu'elle régente d'une main de fer dans un gant de velours.
Nous la rencontrons le jour de son quarantième anniversaire alors qu'elle met à exécution une décision mûrie de longue date : mettre fin à l'obligation de remplir son devoir conjugal afin de pouvoir se retirer et d'être libre, enfin, de toute contrainte charnelle envers son époux. Cependant, Monsieur Wu étant dans la fleur de l'âge et capable d'encore engendrer des fils (pour une femme, avoir des enfants après 40 ans est un déshonneur), elle décide de lui offrir une concubine qu'elle choisira elle-même afin, surtout, de conserver sa première place d'épouse au sein de la famille. Une décision qui ne sera pas sans conséquences…

A travers les yeux et les pensées de son héroïne, Pearl Buck, tout en nous instruisant des traditions ancestrales de la Chine ancienne, nous fait prendre conscience des changements, de l'ouverture et de la modernisation de la société à cette époque précise de son histoire. Aux côtés de Madame Wu gravite toute une galerie de personnages : mari, fils, belles-filles, beaux-parents, concubines, cousins, amis, serviteurs, esclaves, paysans, étrangers occidentaux, orphelines… qui engendrent chez elle autant de prises de conscience et de changements dans sa manière de voir le monde et de se percevoir elle-même.
C'est un roman foisonnant par la diversité des thématiques abordées (rapports hommes-femmes et rôle de chacun dans la société; tradition, passé, ancêtres versus modernité, futur, jeunes générations ; esprit versus corps, mariage versus amour, contrainte sociale versus liberté individuelle, féminisme, …) et en même temps très sobre par son style, fluide, sans lourdeur malgré une certaine lenteur, un côté contemplatif.
Et puis, surtout, ce qui ressort de ma lecture, c'est cet amour et cette compréhension de Pearl Buck envers sa seconde patrie et ses habitants. Elle m'a véritablement donné l'envie d'aller voir plus loin pour découvrir ce fascinant pays.
Par ailleurs, je vous invite à aller jeter un coup d'oeil à la biographie de cette grande dame, ça vaut le détour.
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Il en est parfois de ces auteurs dont on aime la première oeuvre qu'on lit d'eux et auquel on ne revient pas forcément très vite. Tant de livres à lire, si peu de temps, tout Babeliote qui se respecte connait bien le problème. Pearl Buck faisait partie pour moi de ces auteurs à relire pour confirmer une bonne première impression.
Et c'est bien le cas ici avec ce livre centré sur une Madame Wu, véritable matriarche d'une famille chinoise qui va prendre une décision qui va bouleverser le microcosme domestique à l'aube de ses quarante ans. L'auteure éprouve un malin plaisir à prendre son temps pour nous dévoiler dans un premier temps les motivations de son personnage puis toutes les conséquences de cette décision. Comme dans son ouvrage plus connu « Vent d'Est, vent d'Ouest », la confrontation tradition-modernisme, Orient-Occident est au coeur de l'ouvrage. La manière de faire de l'écrivaine est tout en retenue, comme si elle se transformait parfois en auteur asiatique, se refusant à de grandes envolées lyriques mais parvenant pourtant à transmettre toute la profondeur des bouleversements qui s'annoncent. L'évolution de la vie de chaque membre de cette famille lui permet d'aborder différentes thématiques (religion, guerre sino-japonaise, amitié, amour) tout en faisant tout graviter autour de cette Madame Wu que l'on découvre par touches successives.
Le féminisme de Pearl Buck est un féminisme doux, où les femmes découvrent leur aspiration au changement et à plus de liberté dans une lente progression qui ne suppose pas une lutte mais une évolution naturelle d'un être qui découvre petit à petit ce qu'elle désire réellement. Aucune revendication n'est annoncée, tout se lit en filigrane, dans la subtilité.
Le seul petit bémol est peut-être la trop grande similarité entre les deux oeuvres que j'ai lu de Pearl Buck. Les deux livres me laissent la même impression positive d'une auteure qui sait décrire à merveille la Chine de son époque et ses rapports avec un Occident qui la pousse à questionner ses traditions sans désirer pour autant les abandonner. J'essaierais sans doute la prochaine fois de découvrir si ce thème privilégié est le seul développé par celle que le Nobel a récompensé en 1938.
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Pavillon de femmes fait partie de mes lectures adolescentes et j'aurais pu l'inscrire dans la liste Babelio des six livres à emporter sur une île déserte. Ce roman fut pour moi une découverte totale sur la Chine, cet immense pays aux traditions ancestrales, fort éloigné encore, à l'époque où Pearl Buck écrivit ce livre magistral, des conceptions démocratiques, même si imparfaites, des populations occidentales.
J'aime tout dans ce livre : les descriptions minutieuses et vivantes de la maison familiale et le portrait des femmes.

Madame Wu bien sûr, cette femme qui doit vivre "ici et maintenant" dans la Chine corsetée des années 1930, où la place des femmes est contrainte sur le plan moral et physique. Petite fille, Ailien, future Madame Wu, a échappé à la torture des pieds bandés grâce à son père, grand voyageur d'esprit ouvert. (Y eu-t'il beaucoup de pères de cette trempe ?)

Mais aussi Ch'iuming, la jeune orpheline que Madame Wu achète pour son mari - sans concevoir à ce moment l'horreur de l'esclavage - car elle atteint 40 ans et il serait déshonorant qu'elle ait d'autres enfants tout en étant tenue d'obéir aux désirs de son époux. Et toutes les autres, les belles-filles ; Jasmin, la prostituée au coeur tendre dont Monsieur Wu tombe amoureux ; Madame Kang, l'amie d'enfance sauvée de la mort par Madame Wu lors d'un enfantement tardif, qui lui gardera rancune de ce qu'elle a vécu comme une humiliation.

Madame Wu est donc bien seule et son intelligence avide à besoin d'aliments. Frère André, prêtre missionnaire la met sur le chemin de l'auto-analyse, de la connaissance des êtres et de l'amour inconditionnel. Personnage hors-normes, il lui fera prendre conscience de ses actes et de sa valeur de femme.

Récit d'une civilisation, témoignage d'une époque, grand roman d'amour platonique entre deux êtres que tout réunit et sépare dans leur temporalité, Pavillon de femmes possède grâce et amertume mêlées.


Lien : http://doc.sciencespo-lyon.f..
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Challenge Nobel 2013/2014
7/15

Entre elle et moi, cela a faillit très mal commencer. le début, qui rappelle sans cesse combien Mme Wu est belle, gracieuse, mince... me faisait penser à un roman à l'eau de rose. Vraiment. Mais la suite fut à la hauteur de mes attentes : Mme Wu est une femme intelligente, ouverte et lucide, capable de comprendre ses erreurs et de s'amender. Et ça pour ce pays et cette époque (les années 1930), c'est exceptionnel (même si le texte n'échappe pas à des envolé"es de bons sentiments et à des situations peut-être un peu tirées par les cheveux.)
Au final, un beau portrait de femme dans une Chine au début sa mutation vers la modernité (et le communisme...) Une femme entre traditions et modernité, qui sait capter le meilleur des deux pour établir l'harmonie sous son (immense) toit. Un instantané de la vieille Chine, avant le grand Chamboulement.
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Pearl Buck fait partie des rares femmes ayant reçu le prix Nobel de littérature, elle en fut la récipiendaire en 1938. Selon certains spécialistes, le prix aurait dû récompenser Virginia Woolf et non une lauréate jugée aujourd'hui assez médiocre. J'ai une immense admiration pour l'oeuvre de Woolf et sa mort prématurée n'a sans doute pas permis de lui décerner cette récompense, cependant je ne taxerai pas de médiocrité la romancière américaine. Ses livres sont d'une facture classique, mais d'une grande sensibilité qui a participé à son énorme popularité dans les années soixante.
Pavillon de femmes a été publié en 1946 et sa relecture m'a procuré beaucoup de plaisir. En découvrant ce livre à l'adolescence, j'avais été touchée par son exotisme : il montre la vie d'un riche clan chinois, les Wu, à la fin des années 20, dans l'univers clos de la vaste résidence familiale. J'étais fascinée par les coutumes qui régissaient l'existence de cette famille traditionnelle, le poids des mentalités qui étouffait toute velléité d'indépendance de la jeune génération et la splendeur d'un mode de vie aristocratique. Aujourd'hui, j'ai découvert l'universalisme qui imprègne les pages de cette chronique familiale qui n'a rien perdu de sa finesse psychologique et d'une certaine rutilance du style.
Mme Wu règne sur la demeure qui abrite plusieurs générations, une nombreuse parentèle et une armée de domestiques et d'esclaves. Toute la maisonnée est en effervescence, car Mme Wu va fêter son quarantième anniversaire et elle n'a jamais été aussi belle, aussi écoutée et son autorité s'exerce de multiples façons sur les uns et les autres. Ce statut enviable, elle l'a obtenu à force de patience, de détermination, mais aussi de rouerie. Elle incarne la puissance féminine par excellence, seulement elle est lasse de supporter les caprices de ses brus, la mauvaise humeur de sa belle-mère et les désirs de son mari. Elle a décidé de passer la main.
Je me garderai d'en raconter davantage pour ne pas éventer l'intrigue du roman. le portrait de femme que dessine Pearl Buck m'a époustouflée. Tout est dit des rapports de force entre deux époux mariés depuis longtemps, de la lassitude qui les guette, des petites concessions et des grandes trahisons. Buck explore également la difficulté d'abandonner le pouvoir quand on a éprouvé la satisfaction de l'exercer avec la reconnaissance de ceux qui s'y sont soumis. Dans une Chine confrontée à la modernité, engagée dans la Reconstruction Nationale et dotée d'une constitution, les élites se fracturent et la famille Wu en ressent les premières secousses derrière les hauts murs de la vieille demeure. Paradoxalement, ces femmes enfermées ressentent presque plus nettement les changements à l'oeuvre, car ils leur permettent de prendre conscience de leur condition et de leur sujétion à une domination séculaire.
Pour moi, il y a trois romans qui ont parfaitement exploré les désillusions de la femme au seuil d'un douloureux renoncement : Précoce automne de Louis Bromfield, le temps de l'innocence d'Edith Wharton et Pavillon de femmes de Pearl Buck.
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critiques presse (1)
LaPresse
11 février 2013
Un livre franchement fabuleux, sans une ride, sur l'amour au-delà des préjugés, mais aussi l'amour platonique, l'amour à tous les âges, l'amour spirituel et l'amour immortel.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
- Je sais que j'ai été créé non seulement par le ciel mais aussi par ma famille, dont les racines rejoignent la légende, et je ne veux pas vivre pour moi seul. Mon corps m'a été donné - il ne m'appartient pas. Une chose en moi, il est vrai, m'est personnelle - l'âme, si vous voulez - et cette âme étant ma propriété, je veux vous la donner, parce que je vous aime. Mais, si je vous donnais mon corps, qui n'est pas à moi, je frustrerais les générations.


- Vous vous trompez ! l'amour et le mariage peuvent être une seule et même chose.


- Oui quelques fois, mais seulement par quelque caprice du ciel. Parfois, même chez nous, il arrive qu'un homme, le soir des noces, levant le voile nuptial de sa femme inconnue, découvre celle qu'il aurait élue parmi toutes les autres, s'il avait été libre de le faire. Mais c'est un hasard céleste.


- Ici nous nous marions toujours par amour.


- Non, ce n'est pas vrai ! Vous vous mariez comme nous le faisons, pour préserver l'espèce, mais vous vous leurrez et appelez ça l'amour. Vous réclamez la réussite idéale, fusse en vous décevant vous-même. Vous adorez l'idée de l'amour. Mais nous sommes plus francs. Nous croyons qu'hommes et femmes, tous, doivent se marier. C'est notre devoir devant la vie. Si l'amour vient de surcroît, c'est une grâce accordée par le Ciel. Mais l'amour n'est pas nécessaire à la vie.


- Il l'est pour moi, avait-elle dit à voix basse.
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André venait de lui raconter l'antique légende de la chute de l'homme dans le péché. La main d'une femme en étaitcause, avait-il dit, la main d'Eve, qui avait donné à l'homme le fruit défendu.
"Et comment cette femme pouvait-elle savoir que le fruit était défendu ? avait demandé Madame Wu.
-L'esprit du msl, sous la forme d'un serpent, le lui avait murmuré.
-Pourquoi à elle, plutôt qu'à l'homme ?
-Parce qu'il savait que l'esprit et le coeur de la femme sont dirigés, non sur l'homme, mais sur la continuation de la vie, avait-il répondu. L'homme se sentait assez heureux, rêvant qu'il possédait la femme et le jardin. Pourquoi eût-il désirer autre chose ? Il avait tout. Mais la femme povait être tentée, par la pensée d'un meilleur jardin, d'un plus grand espace, depossessions plus nombreuses, car elle savait que d'autres êtres naîtraient de son corps, et c'est pour eux qu'elle complotait et forgeait des plans. La femme ne songeait pas à elle-même mais aux nombreux êtres qu'elle créerait. Elle était tentée à cause d'eux. Et, à cause d'eux, elle sera toujours tentée. " (264)

...elle trouvait qu'on ne devait pas blâmer Eve, car en elle avait été déposé l'éternel désir de transmettre la vie. L'homme, laissé à lui-même, n'irait pas au-delà de son être propre. Il avait fait de la femme une partie de soi-même pour user d'elle et pour en tirer son plaisir. Mais elle, en toute ignorance et innocence, se servait de lui, dans son éternelle création de vies nouvelles. Tous les deux n'étaient que des instruments, mais seule la femme s'en rendait compte et s'abandonnait à la vie.
...
Voilà donc le malheur qui divise les hommes et les femmes. L'homme croit en sa propre valeur individuelle, mais la femme sait qu'elle n'a de valeur que pour accomplir son devoir en créant d'autres vies. Les hommes aiment les femmes comme une partie d'eux-mêmes, tNdis que celles-ci ne les ont jamais aimés que pour le rôle qu'ils jouent dans ces créations. Tel est ce discord qui fait que l'homme est toujours insatisfait. Il ne peut posséder la femme, car elle est déjà possédée par une force qui la dépasse.
La femme n'avait-elle pas créé l'homme aussi ? Peut-être était-ce la raison pourquoi il ne pouvait lui pardonner, il la haïssait et la combattait secrètement, la dominait, l'opprimait, la gardait emprisonnée dans des maisons, les pieds bandés, la taille serrée, lui défendait de gagner de l'argent, d'avoir du talent, de s'instruire, il la forçait ä rester veuve lorsqu'il mourait, et parfois la faisait brûler, réduire en cendres sous prétexte qu'elle le désirait par fidélité. (265)
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Ils se levèrent ensemble et se rejoignirent au milieu de la barre de soleil qui coulait sur les dalles. L'élan de Madame Wu appela chez son mari une réponse. Il saisit la main de sa femme ; pendant ce court instant ils furent unis et se regardèrent dans les yeux. Elle avait un tel désir de lui expliquer pourquoi elle était heureuse et pourquoi ils se sentaient si proches l'un de l'autre ! Ce miracle d'amour en lui, elle aurait tant voulut qu'il sût comme elle le prenait. Dans l'amour, qu'il vienne d'un homme supérieur ou d'un gibier de maison mal famée, d'un prêtre ou d'une prostituée, le miracle est le même. Cachée au fond de son pavillon, Madame Wu en avait été touchée, et ce même miracle l'atteignait, lui, venant d'une maison de fleurs, et il les transformait l'un et l'autre. Mais elle savait bien qu'elle n'aurait pas réussi à lui faire comprendre le miracle. Elle ne pouvait que l'aider à le parfaire.
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Les malentendus entre homme et femme viennent toujours de la croyance qu'il existe des devoirs réciproques, poursuivit Madame Wu. Une fois qu'on a renoncé à cette idée, le chemin est tout tracé. Chacun n'a de devoir qu'envers soi. Et lequel ? Uniquement celui d'atteindre à sa plénitude. Et, si l'un des deux y arrive d'une façon parfaite, l'autre l'atteint aussi.
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Savoir lire,c'est allumer une lampe dans l'esprit, relâcher l’âme de sa prison, ouvrir une porte sur l'univers.
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André Bay
- André BAY : ses goûts, ses croyances, son livre "Des mouches et des hommes" ; sa carrière de directeur littéraire aux Editions STOCK et HACHETTE, son travail de directeur littéraire ; sa rencontre avec Pearl BUCK, sa découverte d'Anaïs NIN ; ses écrivains préférés ; ses traductions ; le rôle de l'éditeur et du directeur littéraire ; anecdote sur Isaac Bashevis SINGER et sur Roger...
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