Un clafoutis aux tomates cerises

Lu en 2017 (à la sortie du livre). J'avais d'abord cru que je ne pourrais pas, à la lecture des premières pages, supporter le rythme de ce livre, que j'allais m'ennuyer ferme. Mais très vite, je me suis laissée bercer par la plume, embarquer par les mots de Jeanne, comme par un morceau de musique, une chanson douce.
Une touchante philosophie de vie qui n'occulte pas pour autant la réalité de la vieillesse. Mais ce sont la sagesse, l'acuité et l'humour de Jeanne qui l'emportent dans ce récit, et l'on a bien envie de partager avec elle un petit verre de vin blanc, boire le thé, jouer au bridge, mais surtout de goûter à sa cuisine !

Jeanne, 90 ans, décide d'écrire un journal le premier jour du printemps. Elle consigne sa vie, ses souvenirs et son quotidien, et les saisons défilent.
En une journée, j'ai passé une année entière avec Jeanne et je suis tombée sous le charme de cette femme attachante, pleine d'humour et qui aime bien boire un petit coup.

"Pourquoi est-ce que j'écris tout ça, au soir de ma longue vie, déroulant le fil d'une existence banale ? Est-ce le besoin de ne pas m'éteindre complètement après que l'on m'aura fermé les yeux ?"

Évidemment, la mort est très présente dans le journal de Jeanne. Avec les amis et connaissances qui s'en vont, ceux qui déclinent trop, elle apprivoise l'idée de sa propre fin.

" Il en faut de la volonté pour passer l'hiver, résister et se dire que, malgré la lassitude, ce n'est peut-être pas le dernier."

Chaque événement, chaque saison, chaque cueillette au potager, est peut-être une dernière fois. Il n' y a pas de tristesse, au contraire, elle profite des moments de joie.

C'est une lecture pleine de douceur, de sourires, de muscat frais. Un joli coup de coeur.

Oui l'histoire est douce mais elle est aussi profondément ennuyeuse, j'ai stoppé ma lecture (ce que je fais rarement) à la moitié du livre car c'était pour moi vraiment du temps de gaspillé. Ce roman n'a aucune plus value et je ne comprend pas l'intéret d'en avoir fait un livre de presque 400 pages, vu le peu de contenu et de profondeur 50 auraient été largement suffisantes.

Ce roman de Véronique de Bure a été l'une de mes nombreuses lectures estivales. J'affectionne particulièrement ce genre de livre pour les vacances, car il offre une juste dose d'humour et d'émotion.
Ce que j'ai aimé :
• le personnage de Jeanne: J'ai été charmée par Jeanne, une femme de 90 ans pétillante, active et autonome. Sa spontanéité et sa répartie m'ont souvent fait penser à ma regrettée grand-mère, et j'ai lu certains passages avec les larmes aux yeux.
"A mon âge, il faut se faire une raison. On n'habille plus le corps, on le cache."
• Les amis de Jeanne: J'ai également apprécié la présence des amis de Jeanne, notamment le couple de personnes âgées dont le mari tente de soutenir sa femme atteinte d'Alzheimer. Ce couple m'a touché en plein coeur et m'a permis de réfléchir à la place des personnes âgées dans notre société.
• Un regard sur la vieillesse: En suivant le cheminement de Jeanne, nous sommes amenés à nous mettre à la place des personnes âgées et à réfléchir à leur place dans notre société. Ce livre nous rappelle qu'avant d'être âgés, ils étaient nos parents, nos oncles, nos tantes... et que nous aussi, un jour, serons à leur place.
• L'humour et la répartie de Jeanne: L'humour et la répartie de l'héroïne sont omniprésents dans le roman et constituent un véritable atout. Ses réflexions caustiques et drôles m'ont fait rire et ont ajouté une touche de légèreté au récit.
Ce que j'ai moins aimé :
L'histoire est assez simple et linéaire, ce qui peut ennuyer certains lecteurs.

Malgré quelques longueurs et un manque d'intrigue, "Un clafoutis aux tomates cerises" est un roman tendre et plein d'humour qui m'a fait passer un bon moment. Je le recommande à tous ceux qui recherchent une lecture douce et apaisante, ponctuée de réflexions sur la vie et la vieillesse.

Du printemps à l'hiver, nous suivons les pensées et la vie quotidienne de Jeanne 90, toujours aussi alerte.
Ses voisins qui vieillissent, sa fille qui hausse les yeux devant ses étourderies, ses petits-enfants bruyants, les nouvelles technologies bien compliquées, ses recettes succulentes et ses copines.
On sourit souvent aux remarques, petits tracas et plaisirs de la vieille dame.
Un air de déjà-vu, déjà-entendu, déjà-vécu raisonne au gré des pages.
C'est amusant 150 pages puis routinier pour ne pas dire lassant.
Une petite déception.

Jeanne a 90 ans. Encore très en forme pour son âge, elle vit seule dans une maison bien trop grosse pour elle, elle joue aux cartes avec ses copines tout en buvant un petit verre de vin blanc, et elle tient un journal intime.
Elle y raconte son quotidien de vieille dame qui ne comprend pas toujours très bien le drôle de monde qui l'entoure, elle s'y perd parfois dans ses souvenirs, et y lâche quelques réflexions bien senties sur sa feue belle-mère, sur le curé, ses enfants ou le chien qui dévore ses framboises !

Ce livre est très drôle. Il arrive plein de petites mésaventures à Jeanne, qui se retrouve avec une vache dans ses plates-bandes ou du miel qui coule de son plafond. Elle se confie avec beaucoup d'humour et d'esprit, parfois une touche de naïveté, c'est un plaisir à lire.
C'est touchant aussi. Parce que Jeanne sait bien qu'elle arrive à la fin... le sujet de la mort est traité avec beaucoup de délicatesse, et toujours un peu d'humour (met-on des chaussures aux morts?).

Ce clafoutis aux tomates cerises est une lecture à la fois légère et émouvante. Parce qu'on sait que Jeanne, ça pourrait être notre grand-mère, la gentille voisine d'en face, ou même nous dans quelques années...

Véronique de BURE. Un clafoutis aux tomates cerises.

Emprunté il y a bien deux mois, pourquoi, ai-je laissé de côté ce petit bijou ? Ce livre paru en 2017, se déroule soit en 2009 ou en 2015 ; ces deux années possèdent les bonnes dates. Merci internet de me permettre de me situer dans le temps réel. J'ai beaucoup ri, toute seule, bien installée dans mon canapé. J'ai également eu les larmes aux yeux, en suivant le déroulement de la vie de Jeanne, nonagénaire. Cette femme, pendant toute une année, du vendredi 20 mars au samedi 19 mars suivant, va tenir, comme une jeune fille, un journal intime. Au travers de son existence, semée de joies, de peines, de bonheur, de tristesse, nous égrène ses souvenirs, depuis sa tendre enfance dans la capitale, à Paris jusqu'à ces derniers jours ! Depuis de nombreuses années, elle réside dans une grande demeure, proche de la Palisse, dans le département de l'Allier. Les villes plus importantes sont Vichy, Moulins sises de 30 à 50 kms de sa demeure.

Nous voyons une femme, un peu moins alerte, mais qui se rend seule, au volant de sa petite voiture au supermarché du coin, chez son « bon boucher », va jouer chez ses amies au bridge… Nous allons faire la connaissance de Marcelle et Fernand ses plus proches voisins, Toinette, Nine, Chantal, Gilberte et toutes celles avec lesquelles elle a partagé des instants de joie, de mélancolie, de chagrin. La visite hebdomadaire d'Angèle sa femme de ménage, l'entretien de ses parterres fleuris grâce à son jardinier et ce petit guéridon, posé sous un arbre où elle prend, sa tasse de thé, sa petite promenade, le long de cette longue allée et parfois elle va dans le bois qui jouxte sa propriété. Mais ses enfants lui ont donné un collier, une alarme qui prévient, on ne sait qui, en cas d'appel….

Jeanne est une bonne vivante. Chaque dimanche, elle se rend à l'église du village et suit l'office religieux. Tous les souvenirs remontent à la surface et elle nous fait participer à son quotidien au fil de quatre saisons. Un univers d'antan aux airs désuets mais rempli de bienveillance, d'humilité, de tendresse, d'amour, d'humanité. C'est une femme très prévoyante. Elle anticipe pour la venue de ses enfants et petits-enfants et prépare, à l'avance des petits choux au fromage, des tartes. C'est une femme très économe comme on savait l'être en ces temps-là. Elle a même supporté sa belle-mère lors de son voyage de noces ! ! ! Quel dévouement. de nombreuses anecdotes parsèment son récit tout en demie teintes. du rire, des larmes, du partage, et beaucoup d'amour….

Merci Véronique de Bure pour ce joli portrait de grand-mère du siècle dernier. J'ai passé une belle journée en compagnie de Jeanne, j'ai aperçu, sous le regard de Jeanne ma propre mère anticipant ma visite et préparant à l'avance ses menus et entassant ses provisions : ne pas être prise au dépourvu….. Je recommande la lecture de ce journal intime, écrit par notre charmante hôtesse qui n'abandonne jamais ses mots croisés du Figaro qu'elle résout chaque semaine… Bonne journée à tous et partageons nos lectures.
( 02/11/2023 ).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

J'ai lu ce livre il y a au moins deux ans et je m'en souviens encore très bien puisque j'ai le sourire aux lèvres en repansant aux moments que j'ai passé aux côtés de Jeanne.

Je ne me suis nullement ennuyeux à la lecture de ce roman. J'ai aimé cette douceur, ces habitudes au fil des pages, cette accalmie....

Jeanne est une femme délicieuse et j'ai adoré partagé son quotidien, son dernier tour de piste. J'ai même essuyé une larme en refermant ce livre.

Je ne peux que le conseiller. Je vous le promets, il restera dans vos coeurs.

Je ne sais pas comment ce livre s'est retrouvé dans la liste de livres à lire.
Pour le titre ?

Je m'attendais donc à un livre un peu loufoque - à la mamie luger -, un peu feel good.
Mais en fait non !
C'est juste le journal de bord d'une vieille dame et ça m'a donné le cafard.

Mais comme c'était bien écrit, je l'ai lu jusqu'au bout…

L'histoire de Jeanne, mamie de 90 ans, toujours en pleine forme.. à peu près quoi ! Elle a ses enfants, petits-enfants et tous ceux après encore, qui s'occupent bien d'elle. Ça ne l'empêche pas de réussir à vivre seule dans sa maison, veuve de son tendre René. Elle se fait toujours à manger, reçoit, aime voir ses copines et puis elle conduit toujours ! Certes, elle est un peu diminuée mais elle ne lâche pas l'affaire !

Une histoire mignonne, avec du rigolo, du triste, avec cette prise de conscience de vieillir.. mais comme on dit, c'est la vie !

Ce livre m'habite ! Dans certaines situations, j'ai reconnu tellement de monde (moi comprise !), entre mes parents, grands-parents et belle-maman..