Michel Bussi a le double talent d'être un conteur normand successeur
De Maupassant,
Flaubert et
La Varende et un romancier héritier de
Maurice Leblanc. Ses polars «
un avion sans elle », «
maman a tort » et les «
nymphéas noirs » ne doivent pas occulter ses contes et j'avoue m'être délecté à la lecture de «
T'en souviens-tu, mon Anaïs ? » où l'auteur nous plonge dans la Normandie éternelle et commence pas nous emmener avec Anaïs sur les traces de
Victor Hugo, puis nous révèle les secrets des armoires normandes et surtout nous découvre les « foires à tout » avec « vie de grenier » dont la finesse, la psychologie et l'intelligence nous offrent un chef d'oeuvre d'intelligence et un ouvrage « cinq étoiles ».
L'ile de la Réunion est un autre terrain de jeu que
Michel Bussi apprécie et où il avait localisé «
ne lâche pas ma main », qui n'est pas mon ouvrage préféré. A nouveau nous le suivons sur ce territoire exotique, dans la quatrième partie de ce tirage, et nous sommes plongés dans un mini roman policier aussi sportif qu'affreux, mais qui n'atteint pas le niveau des trois nouvelles.
A vouloir mélanger contes normands et roman noir exotique, l'éditeur ne risque t-il pas de de décevoir deux lectorats assez différents ?
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