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3,98

sur 9330 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Voici mon quatrième roman lu de Bussi (après Maman a tort-Nymphéas noirs et J'ai du rêver trop fort). Je pense que je vais arrêter les frais ici. Cet auteur n'est visiblement pas ma tasse de thé.

Le point de départ de cette histoire est simple, le crash d'un Airbus sur le mont Terrible dans le Juras, tous les passagers sont morts excepté un nourrisson de trois mois rescapé du crash, réchauffé par les flammes du crash.
Deux nourrissons du même âge étaient présents dans l'avion, et il est impossible d'identifier de source sure ce nourrisson. Une petite fille aux yeux bleus.
Les deux familles vont alors se déchirer pour que leur revienne ce bébé.
Pour les grands parents Carville, pas de doute. Il s'agit de Lyse-Rose. du côté des Vitral, nul doute non plus, c'est Emilie ce bébé.
Le nourrisson deviendra Lylie, un entre deux entre Emilie et Lyse-Rose.

Le jour de ses dix-huit ans, Lylie s'enfuit pour un grand voyage dont on ne sait rien jusque bien plus tard.

Ce roman qui aurait pu être un très grand livre vu l'intérêt du fond m'a laissé perplexe. Je m'attendais à découvrir les tourments d'une gamine sans identité alors que l'auteur ne s'intéresse aucunement ou très peu à elle. Elle disparaît du livre me laissant déjà frustrée. S'en suit alors une enquête de dix-huit ans via le journal de Crédule Grand-Duc, détective privé. Une enquête qui n'en finit et n'en finit pas. Que de longueurs. Se rajoutent à cette langueur des personnages antipathiques comme la possible soeur de Lylie du côté Carville, Melvina, une folle furieuse psychopathe. Sa grand mère est aussi très particulière. Tout ce monde semble obséder par Lylie que l'on considère davantage comme un lot de consolation que comme un être humain. Cette obsession m'a rendue tous ces personnages égoïstes et étrangers.
Marc le possible frère de Lylie du côté Vitral cherchera la vérité. Une vérité qui ne viendra que très tard et font des trois quart du roman, une enquête égoïste, inhumaine, rocambolesque, sans grand intérêt de mon côté.

Le seul roman de Bussi qui a retenu un peu mon attention jusqu'à lors c'est Maman a tort car l'auteur distille davantage d'informations scientifiques intéressantes avec des personnages plus entiers me semble t'il.

J'arrête ici mon voyage avec Bussi. Un auteur que j'aurai peut-être adoré il y a dix ou vingt ans mais aujourd'hui me laisse de marbre.
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Oui, je l'avoue, je fais partie de ces nombreuses lectrices qui ont lu compulsivement cette enquête haletante et c'est les yeux rougis par une nuit de lecture très tardive que je tape mon avis d'un doigt hésitant et laborieux.
J'ai trouvé les personnages secondaires originaux et attachants:tant le détective au nom improbable: Crédule Grand-Duc que la vipérine Malvina, soeur (?) de la disparue du crash aérien. L'intrigue est savoureuse: la seule rescapée d' un accident d'avion dans le Jura à la frontière franco-suisse est un bébé féminin: Lyse- Rose de Courville ou Émilie Vitrac: deux familles vont se déchirer autour de l'identification de cette enfant.
Je ne ferai pas la bégueule moi qui suis une habituée des rocambolesques thrillers à la Grangé mais le dernier tiers du roman n'a pas comblé mes attentes. Un bémol certes important car une chute ratée peut avoir quelques inconvénients.
Un roman distrayant, mais je lirai sûrement d'autres écrits de Michel Bussi pour me faire une meilleure opinion!
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Un avion sans elle, c'est sans moi!

Pourtant l'histoire déboussole :

Le 23 décembre 1980, un avion reliant Istanbul à Paris s'écrase sur le Mont Terrible, dans le massif du Jura. Deux familles que tout oppose revendiquent la paternité de l'unique miraculée du crash, une petite fille de trois mois. S'agit-il de la très chère Lyse-Rose, la petite fille des Bling Bling de Carville ou bien d' Emilie, la fille des modestes Vitral, vendeurs de frites dans une camionnette rafistolée ?. L'arrivé de la gauche au pouvoir aidant, la justice et les médias tranchent : les Vitral reçoivent la "môme aux yeux bleus". Furieux, les de Carville engagent un détective qui ne va pas pas trouver la moindre piste plausible pendant 18 ans. Il envisage de se suicider mais un nouveau détail lu dans un canard va l'en empêcher. Il pense avoir découvert la vérité. On est en 1998 et Emilie vient d'atteindre sa majorité. le journal de bord du détective relate l'affaire....

Pas à mon goût :

Le style de Bussi manque de finesse et de nuances. Les dialogues sont sans verve, sans piquant et l'humour convenu.
L'auteur abuse de trop nombreux clichés sociaux et politiques. Par moment, on se croirait dans un film de Chatilliez.

Les personnages sont souvent caricaturaux et finissent par agacer comme Emilie Vitral, la libellule de 18 ans, un peu trop belle et surtout trop lisse. Marc, son frère ainé, un prince trop charmant en pince pour sa soeur. Celle qui tape sur le système, qui en rajoute des couches et des tonnes, c'est Malvina de Carville, la soeur supposée, vilain petit canard, à l'air psychopathe, au parlé cru, prêt à dégainer son fiel et son flingue à la moindre occasion.

Mais le clou du spectacle, c'est le personnage du détective, Crédule grand duc, surnommé crédule la bascule (méfiance!). Après 18 ans de bons et loyaux services auprès des de Carville, n'ayant point résolu l'affaire, animé d'un code de l'honneur Crédule décide d'en finir avec la vie. Mais oh surprise ! avant de passer à l'acte, il nous sort, comme un magicien le fameux coup du chapeau (et du légionnaire) avec non pas un lapin (crétin) mais un fameux numéro improvisé du canard de l'est... Applaudissement pour cette performance la machine thriller repart pour un coup sur de nouvelles pistes aux étoiles...

Er moi lecteur floué, lassé, manipulé et abusé par tant de clichés et de ficelles, je laisse choir, malgré une chute entrefilée, ce thriller de foire sur le massif pas terrible..de ma table de chevet. A priori, pas d'acariens survivants à moins que...

Dommage j'avais pourtant été bluffé par Les nymphéas noirs...

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Pour ce premier roman de Michel Bussi que je viens de lire, je dois avouer qu'à aucun moment je n'ai été prise par le plaisir de la lecture.

C'est donc un rendez-vous raté que j'ai eu avec ce livre, et ce pour de multiples raisons que je n'étayerai pas : verbiage, personnages sans relief, antinomie simpliste entre les riches et les pauvres, style à revoir, et enfin… intrigue qui m'a laissée de marbre.

Oui, je sais c'est dur, mais plus on lit, plus on est exigeant(e) : quand la forme ne relève pas le fond … le résultat a pour moi comme un goût de gâteau brûlé, et non pas d'avion.

Lien : http://justelire.fr/un-avion..
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Mais pourquoi donc Michel Bussi n'a-t-il pas reculé dune quinzaine d'années l'action de son bouquin ? Car enfin, comment tenir 500 pages de suspense sur une recherche de filiation à l'heure des tests génétiques où, d'un jet de salive, la messe est dite ? Oui, comment tenir sinon en usant de subterfuges, d'atermoiements, d'informations retenues, d'impostures et de contradictions ?
Un exemple : son détective au nom grotesque décide au début du roman de se suicider, désespéré d'avoir enquêté 17 ans sans découvrir à quelle famille, la pauvre ou la riche, appartient la petite rescapée de l'accident d'avion. (Drôle de motif pour se suicider mais passons là-dessus). Or, plus tard, nous apprendrons par son journal qu'en fait, il connaissait depuis quelque temps déjà une grande partie de la vérité et que ce qu'il lui restait à découvrir, qui va d'ailleurs lui être révélé dans quelques secondes, était somme toute secondaire.

Dommage, dommage, l'intrigue était intéressante ce qui justifie mes 2 étoiles, malheureusement elle est tout à fait desservie par les incohérences, les personnages soit inconsistants, soit invraisemblables, leurs réactions ineptes et les dialogues affligeants.
De plus, j’ai l’impression d’un travail d’écriture un peu bâclé : une relecture attentive aurait permis entre autres d’éliminer les signatures en fin de sms et pire de messages sur répondeur et de corriger cette bourde mathématique : « Réunir deux malchances est parfois une équation positive, comme quand on ajoute deux signes moins. »

Un roman décevant, donc, après Nymphéas noirs, que j’avais trouvé, il est vrai, bizarre et décousu tout au long de ma lecture mais que le dénouement surprenant avait en quelque sorte réhabilité.


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Une lecture en demi-teinte. D'un côté, l'intrigue est originale, les personnages assez sympathiques, l'écriture est fluide, c'est vrai que l'histoire se dévore très vite et que l'on se hâte de découvrir le dénouement. Tout cela était très prometteur. Cependant, ce cahier de notes écrit comme un roman, trop argumenté parfois (l'auteur semble vouloir justifier la moindre incohérence possible), me semble trop facile. La fin est décevante, trop de coïncidences, et ce personnage clé qui déballe tout dans les dernières pages… rien de plus énervant. Lecture "simple", rien de mémorable.

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Une amie m'avait conseillé ce roman pour le rebondissement final ...
Alors, que dire ... Oui, j'ai été tenue en haleine par l'histoire (quelle est donc la véritable identité de l'héroïne ?), oui la lecture est agréable (pas transcendante, juste facile), mais sinon ????? Les personnages sont lisses (femme parfaite de corps et d'esprit, amoureux transi et intelligent, fausse folle gentille, riche mère catholique en opposition à gentille mère prolétaire et méritante, détective mercenaire caricatural ...) et au final l'histoire ne laisse pas vraiment de souvenir impérissable ...
Une lecture agréable d'été, sans plus ....
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Un crash d'avion: sur les deux bébés officiellement à bord, un seul survit. Lequel? Les deux familles vont s'affronter dans une lutte sans merci, durant 18 ans.
C'est l'éternel problème des livres et films dont on attend trop: on est souvent déçu. Ce fut le cas. Malgré une intrigue futée (avec vraie surprise au bout), j'ai trouvé ça longuet: le style est lourd, très lourd et les personnages pas vraiment attachants, il n'y aucun humour et on n'y trouve pas la nervosité indispensable à un bon polar.
Certains y verront un bon livre de détente, mais la qualité ne nuit pas à la détente, au contraire!
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Bussi Michel, - "Un avion sans elle" - Pockett, 2013 (ISBN 978-2266233897)

570 pages, et c'est bien là le problème ! 570 pages…
Pour tirer le meilleur parti de ce récit, l'auteur aurait du et pu diviser par deux ce nombre de pages, en renonçant à son verbiage, à ces formules faciles, à une quantité de lieux communs, à ces effets de sur-dramatisation inutiles. C'est bien à cause de ces défauts que le lecteur devine assez rapidement l'une des clés de l'énigme.
Autre défaut : l'opposition sociale, politique et économique entre les deux familles est trop souvent portée jusqu'à la caricature.
Dommage.
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« Un avion sans elle » (Pocket, n°15367), de Michel BUSSI est un livre dont le titre accroche bien davantage que son contenu. Ce polar, de facture moyenne, selon moi, regroupe cependant tous les ingrédients nécessaires : un crash aérien, un nombre impressionnant de victimes, une rescapée, qui plus est un bébé et deux familles rivales pour en revendiquer la parentalité. Un combat juridique, long et incertain, pour savoir à qui doit revenir la garde et cette vérité judiciaire remise en cause par la partie adverse... Comme rien n'est simple - sous peine de ne pas avoir de quoi écrire un roman -,l'auteur va pouvoir faire balader ses lecteurs à travers 18 ans d'enquête ponctuée de nombreux crimes, magouilles et trahison en tous genres! le décor est planté, on peut faire entrer le détective Crédule Grand-Duc ! (Non, mais franchement, "Crédule", vous y croyez, vous, à un nom pareil pour un détective?). Je me suis donc lancé à l'assaut du Mont Terrible, lieux de l'accident initial!

Mais j'ai assez vite éprouvé quelques agacements à deviner à chaque épisode du récit le dénouement quelques dix à vingt pages avant qu'il ne soit écrit. Tout y est un peu trop téléphoné pour moi. Les personnages y sont caricaturaux, sans épaisseur propre. C'est gentil, c'est net, lissé mais convenu ! On prend fait et cause pour l'innocence candide d'un Julio et de sa Roméette, tous deux absorbés dans le drame d'un amour impossible. On développe quelques sympathies pour la grand-mère courage, autant qu'on ne se reconnaît pas dans sa rivale pudibonde et machiavélique. le grand-père qui pense que l'argent mène à tout, et souvent à n'importe quoi, ne nous tire aucune larme de compassion quand il devient légume. La soeur est folle mais, on le sait, on le sent, on n'y coupera pas, on finira par s'attacher à elle et elle deviendra une complice, une amie, enfin une grande soeur !
Alors, pourquoi lire « Un avion sans elle » ? Pour passer le temps, parce qu'on en a tant parlé, on a tant vu sa couverture sur les présentoirs de nos librairies et parce qu'avant de dire « Je n'aime pas, il faut goûter ! » C'est fait ! Pas convaincu, mais, fidèle à moi-même, je lirai un autre roman du même auteur avant de décider de le suivre dans le futur ou de le reléguer aux rayons des essais, pas pires que d'autres, mais pas exceptionnels non plus.
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