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3,98

sur 9331 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je cherchais une lecture 'sympa' et facile après pas mal de romans noirs et de classiques. Et les nombreuses critiques élogieuses que j'ai vues ici m'ont donné envie de découvrir 'Un avion sans elle'. Je vais pourtant devoir en prendre un peu le contrepied, ayant trouvé le livre plutôt moyen...

L'intrigue n'est pas à mes yeux le problème. C'est vrai qu'elle est rondement menée et qu'il y a un vrai suspense sur les 200 dernières pages. Je mets quiconque au défi de deviner la solution de l'énigme (pas juste de percevoir qu'il y a un truc qui cloche et que peut-être il y a une troisième voie, non vraiment de trouver exactement de quoi il s'agit) ou de laisser tomber le roman quand tout s'emballe vers la fin. Ca, ça m'a bien plu.

Mais les personnages sont vraiment trop caricaturaux à mes yeux, de Melvina la psychopathe absolue au corps bizarre (qui finalement n'est pas si psychopathe, mais chut c'est un des secrets du roman) à Lylie qui est juste parfaite : un pur canon doublé d'un cerveau de compétition, de talents artistiques hors du commun, d'une volonté de fer et d'un grand coeur (mais oui, on y croit !) en passant par Marc le chevalier servant de la demoiselle (trop toutou pour être honnête, celui-là, puis le harcèlement téléphonique c'est crispant). Sans parler de leurs noms à coucher dehors (faut vraiment être crédule pour croire à l'histoire d'un détective privé qui s'appelle Crédule Grand-Duc, non?). J'ai failli arrêter ma lecture au début rien qu'à cause des personnages... du style aussi, qui ne m'emballait pas trop, un peu longuet tendance lourdingue. Ca, ça m'a nettement moins plu...

Au final, une lecture que j'ai trouvée pas désagréable mais pas inoubliable non plus, je pourrais la recommander pour la plage, ou pour se changer les idées... Mais je suis peut-être passée un peu à côté, si je compare aux autres lecteurs enthousiastes !
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Mouais. Pas convaincu. Déçu même.
Pourtant ce bouquin fourbissait de belles armes : un pitch original, une relecture du fameux jugement du roi Salomon. Un bébé anonyme qu'on se déchire et qui, heureusement, ne finira pas tranché en deux. Ouf !
Et puis nommer l'un de ses personnages principaux, Crédule Grand-Duc laissait présager un côté "je fais ce que je veux, c'est mon bouquin, non mais", plutôt couillu et forcément sympathique.

Mais le traitement est peu passionnant. En même temps, l'histoire, passée son côté extraordinaire et intrigant, difficile d'en faire près de 600 pages et d'en garder un intérêt soutenu.

La seule problématique : à qui appartient le bébé ? Aux méchants riches ou aux gentils pauvres a des limites rapidement atteintes.
L'écriture n'est pas extraordinaire (ça m'a étonné), ni lyrique ni ciselée. Un peu froide même. Pas assez de musicalité. Mais il faut lui reconnaître un rythme qui soutient la lecture et entretient l'intérêt.

Les personnages ne sauvent pas la mise tant ils sont des clichés iconiques de leur représentation. Et ne sortent pas ou peu de ce qu'on attend d'eux.
Et en plus l'intrigue se délite et on devine la fin près de 200 pages avant tant la finesse n'est pas de mise. C'est frustrant après tout le bien qu'on peut lire de Michel Bussi, ici et ailleurs. Je suis resté hermétique à celui-ci. Il faudra donc en tenter un autre. T'inquiète Michel, l'idylle est toujours possible, l'euphorie du premier rendez-vous nous a rendu maladroit et gauche. On va y arriver. C'est sûr !

Car, fondamentalement, le livre n'est pas mauvais, le tout se lit plutôt bien, la lecture est aisée. Parfois amusante. Si le bouquin ne passionne pas, il n'ennuie pas non plus. Une petite moyenne donc 2,5/5.
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Nous sommes en 1980. Il ne faut que quelques secondes pour un avion de la ligne Paris-Istamboul pour se crasher sur le Mont Terrible dans le Haut Jura. Il n'y a aucun survivant sauf un bébé, une petite fille de trois mois, probablement éjectée de son siège et maintenue en vie grâce à la chaleur des flammes de l'avion en feu.

Deux familles se disputent la filiation de ce bébé. Un couple très riche qui vit en région parisienne et un couple beaucoup plus modeste installé à Dieppe.
Un juge va étudier ce dossier en vain. Un détective privé Crédule Grand Duc payé par la famille aisée se saisit de l'affaire. Dix-huit ans plus tard il prétend détenir la vérité. Il est assassiné.
C'est la trame que Michel Bussi a choisi de nous présenter et c'est dans ce contexte qu'il va faire évoluer un certain nombre de personnages entre 1980 et 1998.

Flash-back, meurtres, histoire d'amour, désillusions, déchirement, renoncement et obstination, trahison jalonnent cette histoire. Ce roman aborde le thème de l'identité, du pouvoir de l'argent, des différences de classe sociale, du vide que provoque non seulement l'absence d'un être cher mais aussi et surtout l'absence d'informations certaines, le flou insupportable.

Le sujet était prometteur, original et crédible.

J'ai trouvé ce roman long. Trop long….. un peu brouillon parfois. Certaines descriptions de lieux tiennent du catalogue. Des faits sont dits et redits comme pour remplir les pages. Les personnages manquent, toujours selon moi, d' un peu d'étoffe.
Emilie que j'ai sentie assez passive par moment face aux enjeux que sa situation entraînait, Malvina bien trop caricaturale, Marc amoureux peu transi et distant de ce qu'aurait pu être son rôle. Nicole trop parfaite, Mathilde trop peu aimante, pour une éventuelle grand-mère qui se bat bec et ongles et porte-monnaie ouvert pour récupérer celle qu'elle croit être sa petite-fille. ( Je note tout de même que ces deux couples ont perdu leurs enfants. Aucune évocation sentimentale de ces décès.) Un personnage à la fin sort de nulle part et devient le personnage clé de toute l'affaire. Un bébé en trop! pas grave on l'enterre....J'ai eu du mal à croire à tout cela.

Il y a, toujours selon moi d'excellents passages, une histoire basée sur une belle idée, quelques moments de suspense prenants, des personnages qui auraient pu être attachants mais que j'ai laissés filer bien volontiers. Dommage pour moi…… je n'ai pas été du-tout embarquée.

J'ai bien l'impression que je suis à contre courant. ça ne fait rien, j'assume ma position.
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Je ne résumerai pas, il y a déjà des centaines de critiques

Je n'ai pas tellement apprécié. Je trouve l'histoire un peu capillotractée quand même. Certes, l'auteur amène l'histoire assez habilement pour qu'on aille jusqu'au bout des 573 pages, mais je me suis ennuyée, j'ai commencé à me sentir concernée dans les cent dernières pages.

D'abord, c'est un sujet qui me dérange : un bébé qu'on se dispute à coup de billets de banque, comme s'il s'agissait d'un ours en peluche. le côté manichéen également avec d'un côté les riches dans leur belle maison, et forcément pourris et de l'autre, les pauvres qui gagnent leur vie en vendant « des frites, saucisses et autres grillades » dans leur camion et qui sont forcément les bons, incorruptibles même vis-à-vis d'une valise pleine de billets de banque.

J'ai aimé la mise en scène théâtrale de Crédule Grand-Duc qui décide de se suicider (car il n'a pas résolu l'énigme), en se tirant une balle dans la tête au dessus de la Une de l'Est Républicain du jour de l'accident, (il ne manque que quelques minutes pour le dix-huitième anniversaire) et… l'illumination alors que sa tête repose déjà sur le journal, il voit un détail et comprend tout… c'est alors que le destin frappe, il se fait assassiner. Quand je dis, tiré par les cheveux…

J'avais bien aimé, « Oublier jamais » de Michel Bussi, donc envie de retrouver son univers, mais je reste sur ma faim. Etant donné que beaucoup de lecteurs semblent l'avoir aimé, il se peut que je sois passée complètement à côté, surtout après avoir commencé à lire les polars de Franck Thilliez dont le rythme est plus enlevé….

C'est peut-être un peu trop lent pour moi, ou pas assez « déjanté ». Je préfère les polars nordiques qui sont pourtant assez lents dans l'action, mais que je ne lâche jamais avant la dernière page.


Une image assez drôle : le vivarium rempli de libellules de notre détective au nom étrange, qui risquent de périr asphyxiées s'il se sert de son arme (ou si on le tue…)

Une autre, sympathique : la fête du cerf-volant sur la plage de Dieppe… sans oublier la chambre d'enfant de Lylie chez les de Carville.




Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Tout a été dit déjà, mon commentaire n'est pas indispensable.
Roman addictif, construction originale, une intrigue machiavélique qui tient en haleine (surtout dans la dernière partie), mais j'ai ressenti une vraie déception en comparaison de la lecture des"-Nymphéas Noirs" un ouvrage du même auteur, lu il y a quelque temps .
Par manque de temps eu égard à mes diverses occupations, je ne l'ai pas lu d'une traite ........je pense que certains personnages sont trop caricaturaux , notamment la dénommée Malvina.
N'étant en rien spécialiste du genre , ce n'est que mon avis de novice .
Je remercie ma libraire Marie de "La taverne du livre "à Nancy .
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Ma première rencontre littéraire avec Michel Bussi et ses Nymphéas noirs avait placé cet auteur dans mes gros coups de coeur, hélas ce roman avait placé la barre très haut, trop haut peut-être. Et toute la difficulté, lorsqu'on s'attache à un romancier, est de retrouver le même plaisir de lecture dans ses autres romans. C'est une attente toute naturelle de la part des lecteurs que nous sommes, toujours à la recherche de sensations nouvelles.
J'ai, depuis, lu son premier roman Omaha crimes et, bien qu'il m'ait moins passionné que le roman suscité, je l'ai trouvé intéressant surtout pour un premier roman. C'est donc avec plaisir que je me suis attelé à la lecture d'un avion sans elle, référence au tube de Charlélie Couture. Eh bien, il faut bien avouer que je n'ai pas été totalement séduit. L'intrigue est bien trouvée mais le traitement est un peu long et c'est finalement dans les derniers chapitres que l'on retrouve la patte de Michel Bussi et par bonheur la surprise est au rendez-vous, bien que le nourrisson rescapé du crash aérien n'ait cessé de me chiffonner tout au long de l'histoire. Des personnages trop caricaturaux, Crédule Grand-Duc détective au nom improbable, les de Carville riches imbuvables, les Vitral prolos sympathiques luttant avec courage contre le pouvoir de l'argent, tout cela sent le déjà vu.
Un avion sans elle reste tout de même un roman sympathique qui se suit sans déplaisir et qui ne m'a pas fait renoncer à suivre cet auteur qui saura certainement à nouveau me captiver par son écriture originale et ses histoires singulières.
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Médé... Médé...

Je viens de me crasher sur le livre de Michel Bussi, un avion sans elle. ✈️
Et au final, je me relève sans grand bobo. Même pas mal.

🎶 Allo, Papa Tango Charlie
Allo, Papa Tango Charlie
Répondez, nous vous cherchons...

Livre intéressant par son suspense. Déficeler l'intrigue est très prenant et jamais on imagine l'issue finale. Je ne vais pas dire qu'on tourne les pages facilement, du moins pendant un bon tiers, car j'ai bien traîné pour me mettre dans l'ambiance.

L'écriture n'y aide pas et le personnage du détective est loin d'être attachant. Il est plutôt agaçant, déjà rien qu'avec son nom Crédule Grand-Duc. T'y crois toi, un nom pareil ? En fait c'est ça le problème de ce livre, ce sont les personnages caricaturaux auxquels tu ne peux t'identifier. Et pour moi c'est un grand dommage. J'aime pouvoir me projeter dans une histoire en endossant un rôle. Et là je n'ai pas pu. Emilie jolie, trop belle pour moi. Nicolas, trop mou. Malvina (encore un joli prénom) trop hystérique. Les Vitral trop typés banlieue (la banlieue c'est pas rose, la banlieue c'est morose). Les Carville trop bourgeois (les bourgeois c'est comme les cochons...).

23 décembre 1980. le Mont Terrible, Jura, sort de son anonymat. Un avion vient de s'y écraser. Sur les trois cent soixante neuf passagers et membres d'équipage, un rescapé. Ou plutôt une rescapée, un petite fille de trois mois dont l'identité est inconnue.
Deux familles la réclament. Les Carville, prestigieuse famille d'entrepreneurs aisée et les Vitral, propriétaire d'une baraque à frites. Alors Lyse-Rose ou Emilie ? La justice a tranché, ce sera Emilie. Oui mais les Carville ont des doutes et des moyens pour employer un détective privé...

Alors oui, l'intrigue est sympa mais ce roman ne restera pas longtemps gravé dans ma mémoire.

🎶 Alors chu r'partie
Sur Québec Air
Transworld, Nord-East, Eastern, Western
Puis Pan-American
Mais ché pu où chu rendu
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"Un avion sans elle" a eu la chance de partir en vacances avec moi mais aussi la malchance d'être lu par bribes lorsque je m'asseyais sur un banc pour reposer un peu mes jambes ou encore lorsque j'attendais que mon mojito et mes tapas arrivent ! :-) Ma lecture a donc été décousue, c'est peut-être pour cette raison que cela m'a semblé un peu parfois tiré par les cheveux. J'ai cependant été jusqu'au bout et ai été évidemment étonnée par l'issue de l'histoire. Je trouve malgré tout le livre trop long, il aurait été tout aussi efficace s'il y avait une bonne centaine de pages en moins.
Je n'ai par ailleurs pas compris pourquoi affubler le détective privé d'un nom aussi ridicule, j'ai dû passer à côté de quelque chose. J'avais été conquise par les nymphéas noirs je le suis beaucoup moins par celui-là. Il va tout de même avoir la chance de rester sur mon lieu de vacances chez mon hôte. "un avión sans elle" va donc poursuive son voyage "culture-elle"
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Un airbus venant d'Istanbul vers Paris s'écrase dans une colline du Jura.
Un seul survivant, un nourrisson de trois mois, une petite fille . Les grands-parents de milieux très différents vont s'affronter pour obtenir la garde.
Après trois mois, c'est chose faite.
Un détective privé va être payé par la famille des plus riches pour établir en toute discrétion la véritable identité de la fillette.
A 18 ans, celle-ci disparaît en laissant un mot bizarre à son frère, pas frère...?
Très mystérieux, bien écrit mais tiré en longueur. Un peu d'action ferait du bien.
C'est plutôt un livre pour passer le temps en vacances, dans le bruit, au bord d'une piscine.
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Bof, bof...Bussi, on ne m'y reprendra plus! C'est le deuxième et ce sera le dernier..Nymphéas noirs était nettement plus travaillé, surtout côté peinture.

.Ici,tout est en série, pas seulement les meurtres!

D'abord les personnages, tout droit sortis d'un catalogue de prêt--à-porter -du personnage-de-polar (P.A.P.P.P), si téléphonés et stéréotypés, si peu attachants -à part Malvina, la psycho-pas- tellement- pathe, anorexique et mausérisée, que j'ai trouvée pour ma part rafraîchissante dans ce monde de clichés ambulants ...

Ensuite l'intrigue: même les livres pour enfants regorgent de crash-accidents de train- d'autocar- de tramway ,de poussette , et j'en passe, à l'occasion desquels deux malheureux bébés échangent d'identité-

Musso...euh pardon, Bussi! a juste un peu chargé la carlingue, si vous me passez l' expression!

Enfin le suspense: même moi qui suis une brêle intégrale pour deviner la fin d'un polar, -je ne cherche pas, d'ailleurs, cela gâcherait le plaisir et torturerait inutilement mes rares neurones - j'avais trouvé le "truc" vraiment gros comme une "une" de journal...enfin presque: il me manquait quelques soudures ou plutôt quelques maillons ADN...

Enfin j'ai trouvé , même si cela se lisait sans peine et sans déplaisir, que c'était écrit avec les pieds..sans le moindre style.

N'est pas Vargas qui veut....

J'ai aimé deux choses quand même: Malvina comme je l'ai dit plus haut, et le coin de Normandie où grandissent et s'aiment Marc et Lylie : Varengeville et son cimetière marin avec la tombe de Braque, le sentier côtier , et Dieppe bien sûr. Et le camion à frites de Nicole...

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