Lune noire

Du jour au lendemain, les hommes n'arrivent plus à dormir. Presque toute la population mondiale est touchée. Peu à peu, le manque de sommeil se propage, condamnant les gens à une lente agonie. Mais avant de mourir, leur cerveau en manque de sommeil va les transformer en prédateurs. La vision d'une personne en train de dormir les rendra fous furieux. La fin de l'humanité est-elle venue ?

« Soudain le bébé réapparut dans le tiroir où Adam rangeait ses chaussettes. Il avait entre-temps appris à miauler.»

Lune Noire est un roman très singulier. Il se situe entre littérature générale et roman post-apocalyptique. On est rapidement désorienté par une narration décousue. L'auteur nous inflige la désorientation de ses personnages. Un exercice de style fort réussi mais pas toujours agréable en tant que lecteur.

Je m'attendais au fil des pages à trouver des réponses à ce curieux mal qui touche la Terre, à progresser dans l'histoire comme dans la résolution d'un enquête policière ou alors à assister à la résistance des survivants. Mais Lune Noire ne raconte nullement cela. le contexte général sert à explorer l'âme humaine. La fin du monde est une "excuse" permettant de raconter la vie sordide des personnages.

Cela rappelle fortement "The Leftovers", la série de HBO, pour ceux qui connaissent.

Oui, j'ai bien dit sordide car les personnages sont au final assez peu attachants. On décroche assez souvent, perdant ainsi le fil de l'histoire. Mais je me suis acharné et, au final, j'ai enfin été captivé dans les dernières pages. Chase et Felicia vont-ils se retrouver ? Biggs va-t-il revoir sa femme ?
Les réponses sont à l'image du livre : énigmatiques ou noires (voire traumatisantes). On peut y voir un appel à donner du sens à notre vie avant qu'il ne soit trop tard. C'est glauque... c'est noir... mais pas dénué d'intérêt.

Au final, Lune Noire n'est pas un roman fait pour moi. Il est pourtant plein de qualités et devrait séduire les amateurs de réflexions sur la noirceur humaine. Âmes sensibles s'abstenir.

Note : 5/10
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T'aimes ça dormir toi ? Tu sais genre le bon gros dodo dans tes draps avec juste le petit vent de dehors qui vient t'bercer et qui ... Bon je t'arrête tout de suite c'est pas en lisant ce roman que tu vas devenir pote avec Morphée.

Bin ouais mon gros, Kenneth Calhoun pose directement le problème de savoir c'que ça ferait si les humains, à cause d'un foutu virus, en venaient à perdre le sommeil. Dit comme ça c'est pas bezef. Mais imagine, troubles du langage, fatigue continue et ... pétage de plombs sur les personnes immunisées.

Attention hein quand je dis péter les plombs j'mâche pas les mots du dos de l'écuyère, j'te parle de massacres à coups de hache et de tout objets contondants (t'as vu le vocabulaire un peu ?) sur les pauvres personnes qui s'endorment malgré elles.

On suit donc l'histoire de plusieurs personnages, un duo de branquignoles qui dévalisent des pharmacies pour trouver des médocs qui aident à pioncer, un type qui part à la recherche de son amoureuse parce que quand même il est sacrément accroché même si elle a essayé de le tuer plein de fois, d'une gamine que les parents veulent protéger en l'envoyant dans un centre de rescapés juste avant qu'ils se suicident pour pas lui faire de mal, et d'un groupe de scientifiques tous vérolés mais qui tentent malgré tout de trouver une solution au problème.

Vlan.

Sur fond de suspense, d'horreur et de survie, la mayonnaise prend plus que bien et on est bien loin de se taper une indigestion. Certaines scènes nous font penser à The Walking Dead tant tu trépides de savoir ce qui va se passer, comment tes protagonistes vont y passer, et comment l'insomnie devient ta pire ennemie quand elle frappe sans prévenir.

C'est habilement mené, épuré, tu peux quasiment le lire d'une traite si t'es motivé, t'auras l'impression d'avoir passé un sacré bon moment. Enfin sauf si t'es un poil hypocondriaque et que tu te mets à ressentir des petits symptômes qui vont t'empêcher de faire ta nuit le soir venu.

Adjugé ! Pour moi c'est un coup de coeur, le p'tit truc parfait juste avant d'aller au pieu si t'as pas une berceuse qui va bien pour t'accompagner.

Dormez (pas) bien,
Bisous
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Un polar noir, très noir, qui renoue avec bonheur avec les héros désabusés qui ont fait le succès des romans noirs américains des années 1950, surtout David Goodis ("Vendredi 13", "La lune dans le caniveau", "Tirez sur le pianiste" et tant d'autres). Billy Lafitte, flic aux méthodes peu orthodoxes, ripoux mais défenseur de la veuve et de l'orphelin, se trouve mêlé à son insu à une affaire de drogue qui cache une tentative d'implantation de terroristes islamistes en plein Minnesota, au coeur de cette Amérique profonde qui a fait les beaux jours d'un certain président aux cheveux oxygénés. Venu au secours de Drew, une rockeuse au grand coeur dont il est tombé en amour, il va connaître une descente aux enfers à la recherche de tueurs fous armés d'une sainte conviction. L'écriture est nette, sans fioritures, on retient sa respiration du début à la fin en espérant, sans trop y croire, que Billy trouvera enfin le salut…

Sans explication, des gens perdent le sommeil. L'humanité semble touché par ce phénomène. Seuls quelques survivants tentent de continuer à espérer un avenir meilleur.
Il y a un faux-air de Walking dead dans cette histoire où les insomniaques deviennent féroces et avides de tuer les dormeurs.
Beaucoup d'ellipses déroutantes qui coupent le récit, beaucoup de non-dits énervants qui ralentissent l'intrigue. On s'attache à un personnage, pour passer directement à un autre, une explication tente de percer dans un chapitre et l'auteur décide de passer à tout autre chose. Lune Noire ne semble pas abouti.

Sans aucun intérêt ! Je n'ai pas pu aller au bout.
incompréhensible, ennuyeux, aucun sens.
si histoire il y a, elle met tellement de temps à se mettre en route que l'intérêt décline.

Lune noire est donc une déception. Elle est d'autant plus forte que la perte de la fonction vitale naturelle qu'est le sommeil aurait en l'occurrence pu mener à un questionnement pertinent sur la puissance des rêves et l'identité de l'humanité. L'enchaînement des 17 chapitres du roman comme autant de scènes quasi indépendantes donne au contraire l'impression d'un récit inabouti.
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Mais où est l'ambiance apocalyptique ????J'en ai eu bien marre de lire uniquement sur les pensées des gens, il manquait de l'action au lieu de blablabla…. Rares sont les livres qui ne m'ont pas plu comme celui-là !

Pourtant je ne peux pas dire qu'il est nul, juste que le coté apocalyptique a été zappé, il manque une énorme partie dans le livre à mon gout^^

L'auteur aurait dû faire entrer beaucouuuuuup + d'actions et du piquant au lieu de m'assommer avec ces tergiversations a gogo ! J'ai été déçue a un point !!!! Trop de pensée et pas d'action voilà mon fond de pensée et mon analyse personnel de ce livre !

A vous de voir si il vous intéresse pour le coté mental et psychologique, pas pour moi ça^^
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