La prisonnière du Diable

Je remercie chaleureusement les éditions XO et Net Galley pour leur confiance renouvelée.

Bien que n'étant pas très porté sur les romans historiques, je connaissais de nom Mireille Calmel et, au vu de sa réputation, je me disais pourquoi ne pas tenter le coup un jour. Il fallait juste que je trouve le titre qui m'inspire ; le déclic s'est fait presque instantanément avec son dernier roman, La Prisonnière du Diable.

Direction la fin du XVe siècle, l'histoire débute en Égypte et donne d'entrée de jeu le ton (on ne plaisante pas avec le Diable), mais c'est à Utelle, un petit bourg situé sur les hauteurs de Nice que se jouera ensuite l'intrigue.

Si le fond est bel et bien historique, sur la forme le roman se lit véritablement comme un thriller en nous proposant une intrigue dont on n'aura beaucoup de mal à se détacher et plus encore à percer les petits et gros secrets des différents personnages. Mireille Calmel sait y faire pour brouiller les pistes sans toutefois embrouiller le lecteur.

L'auteure apporte énormément de soins à ses personnages, les dotant de personnalités bien affirmées et ne révélant les desseins (plus ou moins avouables) de certain(e)s qu'avec parcimonie. Sans entrer dans les détails, soyez assuré que votre première impression sur certains personnages ne sera pas forcément la plus juste.

Une intrigue portée presque exclusivement par des personnages féminins, qu'il s'agisse de Myriam, une villageoise qui a bien du mal à joindre les deux bouts depuis le décès brutal de son époux, mais qui est prête à tout donner pour ses enfants (deux et un troisième à venir incessamment sous peu). Mais aussi les soeurs du sanctuaire de Notre-Dame, à commencer par la mère supérieure, Hersande qui appartient aussi, ainsi que Camilla une autre nonne dont elle est très proche, à l'Ordre.

Les hommes ne sont toutefois pas cantonnés à des rôles secondaires, Benoit, Jacquot (et ses filles) ou encore le baron seront appelés à jouer un rôle majeur dans le déroulé des événements.

Le fantastique s'installe petit à petit dans le récit, sur fond de sorcellerie et de magie noire. Ça pourrait sembler déroutant dans ce type de roman, mais en l'occurrence cela s'intègre parfaitement à l'intrigue.

Puisqu'il est question du Diable, il sera aussi question de Dieu ; j'avoue que je redoutais un côté trop manichéen ou trop religieux (c'eut été pire pour moi), mais là encore j'ai été agréablement surpris. Même si nous sommes au XVe siècle dans un bourg qui vous un culte à la vierge Marie, l'auteure ne verse pas dans le prosélytisme (vous pouvez faire confiance à l'athée anticlérical que je suis sur ce point).

À la lecture du roman on devine que Mireille Calmel a dû se livrer à un gros travail de documentation et le résultat est on ne peu plus convaincant, on est en totale immersion dans le Moyen Âge (une époque où l'Église était, ne l'oublions pas, toute puissante).

Les chapitres sont courts, le style ne s'encombre pas de tournures alambiquées inutiles et va à l'essentiel, ce qui colle parfaitement au rythme de l'intrigue. Tout est fait pour que vous ne puissiez plus lâcher le bouquin une fois qu'il vous aura ferré… et c'est fichtrement bien fait !
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Je tiens particulièrement à remercier les éditions XO et le site Netgalley pour m'avoir permis de lire ce livre, mon premier de cette auteure, hâte de découvrir d'autres de ses livres, j'adore sa plume.

L'histoire se déroule entre mai et juin de l'année 1494 en Égypte et en France sur les hauteurs de Nice.

En Égypte, il y a une roue de pierre qui est gardée par un ordre secret et lorsqu'elle s'arrête quelqu'un doit mourir et le diable s'en empare et l'ordre devra l'exécuter. Une des volontés de Dieu.

Sur les hauteurs de Nice, Hersande règne sur Notre Dame. Sauf qu'elle va recevoir le nom indiqué par la roue, elle va se mettre à trembler car le nom indiqué n'aurais jamais du apparaitre.

Un livre lu quasi d'une traite tellement j'ai accroché de suite à l'histoire si captivante, addictive, remplie de suspens et de rebondissements.
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Mireille Calmel est l'une des grandes figures du roman historique. Avec trois millions d'exemplaires vendus en France, elle a conquis un large public. Ses best-sellers sont aujourd'hui traduits dans quinze langues. La Prisonnière du diable est son vingt-deuxième roman.
Mireille Calmel écrit depuis l'âge de huit ans. Ses romans aux héroïnes entières, fières, courageuses, connaissent un immense succès : le Lit d'Aliénor, le Bal des Louves, Lady Pirate et le chant des sorcières, se sont vendus à près de deux millions d'exemplaires et traduits dans plus de dix pays. Je l'avais découverte avec sa précédente série, La fille des templiers, avec laquelle la reine du roman historique français m'avait entraînée sur les origines du miracle de Sainte Colombe. Dès les premières pages, j'avais adoré le rythme trépidant et le mystère de ce roman d'aventure fascinant et j'ai ressenti la même chose avec La prisonnière du diable qui, détail non négligeable, consiste en un seul et unique tome.
Le rythme en est si soutenu, le mystère, le suspense et les rebondissements si omniprésents qu'on ne peut tout simplement pas s'extraire de sa lecture une fois le roman commencé ! Et que dire des personnages ! Comme à son habitude, l'auteure dépeint des héroïnes au caractère bien trempé pour l'époque, des femmes de courage qui ne reculent devant rien ! C'est tout simplement passionnant !
La prisonnière du diable est un thriller médiéval haletant sur fond de mystère, de sorcellerie et de superstitions. Une intrigue aussi captivante que sulfureuse qui vous enverra tout droit dans les griffes du diable ! Il vous faudra déjouer de nombreux pièges et chausse-trapes pour en sortir indemne !
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu cette auteure et j'ai beaucoup aimé cette histoire mystique. le prologue est très accrocheur et j'ai tout de suite été emportée. le tout se déroule comme un thriller mystique, même si j'admets que d'un point de vue historique, je n'ai pas appris grand chose... L'auteure sait bien brouiller les pistes et les révélations s'enchainent régulièrement (certaines assez facilement prévisibles, tandis que d'autres m'ont réellement surprise). J'ai beaucoup apprécié le personnage de Myriam, attachant et la manière dont le roman s'organise autour d'elle est intéressante.

L'histoire est clairement fantastique (surtout la fin) et fortement teinté de mysticisme (l'éternel affrontement entre le bien et le mal) mais le tout est bien écrit et se lit facilement


Ce que j'aime : le côté mystique et fantastique, le personnage de Myriam, le style de l'auteur


Ce que j'aime moins : certains rebondissements sont très prévisibles, cela manque d'éléments historiques


En bref : Un thriller médiéval teinté de mysticisme bien écrit et plaisant à lire


Ma note


7,5/10
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Un polar médiéval, du suspense, un peu de fantastique, une histoire bien ficelée qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page.

C'est du Calmel comme on en a rarement lu. En un seul tome (du jamais vu), elle nous raconte l'histoire de Myriam - une vraie mère courage - qui devra surmonter toutes les épreuves avant d'être heureuse, comme elle le mérite. L'intrigue est intéressante malgré les éléments fantastiques qui déconcertent aux premiers abords - même si on devrait en avoir l'habitude - mais qui nous tiennent tellement en haleine qu'il nous ai devenu impossible d'arrêter avant d'avoir terminé.

Une histoire médiévale et magique, comme sait si bien les raconter Mireille Calmel.
Suivre le destin de Myriam, mère, veuve, enceinte, courageuse, dont le destin est semé d'embûches, de rencontres, de croyances, de secrets, est passionnant.
On est happé par l'histoire, ses intrigues religieuses, familiales, sociétale.
Les personnages principaux, Hersande, le baron Raphaël, Maître Jacques et ses filles, Benoît, Luquine, le prieur, Adélys, sont des figures à personnalité différente et variée, et font le contexte de l'histoire, tout à la fois hostile, dangereux, apaisant et protecteur.
Comment Myriam, va-t-elle affronter les difficultés pesant sur ses épaules, ainsi ique la malédiction de la roue, quels secrets va-t-on découvrir?
C'est une histoire de courage, détermination, amour, qui fait tout le charme de cette lecture, qui se lit facilement, et change les idées.

Un roman sur décors historique où l'on ne s'ennuit pas.
Les découvertes et rebondissements ont rendu ma lecture agréable. Entre châteaux, mythes et sorcellerie nous suivons les aventures de Myriam qui se bat pour ses enfants. J'ai passé un bon moment qui me donne envie d'ouvrir un autre Calmel !

Le résumé m'avait rendue très curieuse, et je ne suis pas déçue. ⁣
Compliqué au début de se situer, de comprendre qui est qui étant donné que chaque chapitre change de lieu et de personnages. ⁣
Mais j'ai apprécié le suspens qui ce maintient jusqu'à la fin ! ⁣
Une lecture qui me sort de ma zone de confort, et que j'ai grandement apprécié !⁣