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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Fin de l’année 1500. Quand le seigneur François de Chazeron voit pour la première fois Isabeau, il souhaite prendre sa virginité. Mais la demoiselle et son fiancé s’opposent au vœu du souverain et cherchent à s’enfuir… il ne fait pas bon de désobéir au maitre…
Je n’avais jamais lu Mireille Calmel mais à l’époque, j’avais entendu parler du Lit d’Aliénor. Le bal des louves me paraissait tout aussi intéressant et j’avais pris les deux tomes. Le temps qu’un peu de poussière se pose dessus, qu'un déménagement se fasse… et enfin, une bonne pioche !
J’aime beaucoup les romans historiques de cette époque, les rois, les seigneurs, les châteaux… En plus, ça se passe vers Thiers, un endroit qui me parle bien (tiens, j’irai faire un tour pour les couteaux) mais aussi Paris et la Cour des Miracles et un peu partout dans la France. Par contre, j’ai moins apprécié le style trop romantique, trop fleur bleue, les histoires amoureuses avec Loraline ou Isabeau ne m’ont peu passionnées. Le caractère fantastique du roman m’a surprise autant que le rôle des loups. (Pour moi, le titre était métaphorique…) Je ne sais pas si François de Chazeron a vraiment existé mais le château de Montguerlhe, existe bel et bien. L’auteur mêle habilement réalité et fantastique pour créer un récit attrayant et plaisant. Beaucoup de questions à la fin de ce premier tome, et même si quelques éléments m’ont gênée, il me faut absolument lire la suite pour savoir ce qu’il est arrivé à Isabeau.
(Je pense que c’est un roman qui m’aura plus emballée il y a plus de dix ans que maintenant, comme quoi les goûts changent !)
Merci SabiSab pour cette pioche !
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"La nouvelle reine du roman historique" est-il dit sur la quatrième de couverture. Voire... En son temps, Jeanne Bourin régna sur le roman historique médiéval. Malgré l'agrément que procure la lecture des oeuvres de Mireille Calmel, cette auteur n'est auprès de sa devancière qu'une dame de parage.

Comparons ce qui est comparable, cependant, et ne nous laissons pas induire en erreur par des flagorneries journalistiques et éditoriales souvent trompeuses. le Bal des Louves (comme le Lit d'Aliénor, d'ailleurs, qui fit la renommée de l'auteur) n'est pas à proprement parler un "roman historique". C'est plutôt un roman fantastique, ou merveilleux (les genres sont parfois difficiles à définir) qui se situe dans le passé, ici au tout début du 16ème siècle, à la charnière de ce qu'on croit souvent stupidement une époque médiévale obscure et d'une autre tout aussi abusivement considérée comme le début des progrès en tout genre. le Bal des Louves se pare donc de surnaturel, ce qui est loin de manquer de charme. C'est la patine de l'auteur.

Clairement, en revanche, le côté historique laisse à désirer. Droit de cuissage (une invention égrillarde des siècles suivant le Moyen-Âge, qui n'a jamais existé dans les faits si l'on regarde les sources) et cour des miracles (placée certes par Victor Hugo au Moyen-Âge mais qui ne fut avérée en réalité que sous l'Ancien Régime) sont deux exemples de ces clichés dont on use pour donner une coloration "moyennageuse" (terme pris dans son acception la plus négative, si même il en existe de positive) à une oeuvre. L'introduction et l'utilisation de personnages ayant réellement existé (Nostradamus, La Palice) est un peu à l'avenant.

Reste le talent de conteuse de l'auteur. Et le récit m'a en ce domaine paru à deux vitesses. Car l'on suit trois héroïnes dans ce roman : Isabeau, sa soeur Albérie, sa fille Loraline. La trame tissée autour de Loraline et surtout d'Albérie m'a enchantée. le côté surnaturel complètement assumé dans un contexte médiéval très sombre (la météo elle-même était de la partie) donnait une ambiance à une intrigue bien menée et plutôt complexe. En revanche, les passages concernant Isabeau m'ont paru cousus de fils blancs. Personnage sans crédibilité, jeté dans un décor de papier artificiellement paré des oripeaux du Paris de François Ier : la description initialement faite des tragédies vécues par cette femme aurait pu amener à un caractère bien plus approfondi, peut-être pas sympathique - Isabeau ne l'est guère dans le roman - mais du moins cohérent, au lieu de cette victime malheureuse-mère indigne-amoureuse fleur bleue et j'en passe. Tous les visages lui sont accolés et tous sonnent faux.

Le roman n'est pas si long - cent ou deux cent pages de plus auraient donné de l'ampleur et de la consistance au récit. La faute à l'auteur, avide de surfer sur la vague de son premier succès ? Ou aux éditeurs, qui estiment le lectorat incapable de lire des oeuvres plus conséquentes et contraignent les écrivains à condenser leurs récits ? Dommage, l'intrigue développée dans le roman méritait mieux que cela.
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Comme souvent avec Mireille Calmel, ce sont des héroïnes fortes, déterminées et vengeresses qui peuplent ce roman. Des femmes souvent victimes de leur indépendance et de leur beauté, dans un monde d'hommes façonné par la force et les privilèges de naissance. le premier tome du bal des louves pose les jalons d'une histoire de vengeance où les femmes ont une place centrale. A la fois aimantes et animales, elles se dévoilent tour à tour stratèges, intelligentes et fières. L'écriture est vive et soignée, le contexte historique bien mené et l'intrigue de départ intéressante. Pourtant et malgré ces atouts, ce premier tome subit quelques longueurs qui desservent au final le récit. Les rebondissements, pourtant intéressants, ne parviennent jamais totalement à gommer ces petites imperfections de rythme.
Un premier tome qui met en place ses personnages et son intrigue. Espérons que le tome 2 soit davantage rythmé.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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Ce livre se lit bien et tranquillement.
On se laisse bercé par l'histoire de ces femmes qui souhaitent se venger de l'homme qui a détruit leurs vies. La légende des garous est très bien amenée et est très rafraichissante quand on baigne dans les histoires de loup-garou à 2 balles à la Twilight....
Si on arrive facilement à s'imaginer l'ambiance et le sentiment des personnages, il est parfois difficile de prendre en pitié certaines d'entre elles. D'autant plus que le résumé au dos parle uniquement d'Isabeau, qui est la principale victime, alors que l'intrigue réside presque exclusivement sur sa soeur Albérie.
Et on a parfois envie de dire : quoi ? Hein ? Naan ?
J'ai au aussi du mal aussi à m'identifier à ces jeunes filles, elles ne sont pas forcément très crédibles. J'ai d'autant plus de mal lors de scène comme : elle le voit assoupi, tomba amoureuse et mit de côté toute idée de vengeance. Quoi ? Tu vois 30 secondes un mec qui pionce et hop, plus de vengeance et elle va l'aimer toute sa vie. Franchement ça passe mal.
Puis pourquoi faut-il toujours que l'on parle « d'amour » alors qu'il s'agit de sexe ? Une femme ne peut-elle avoir du sexe hors de l'amour ? C'est vraiment pénible.
Le personnage le plus intéressant est Huc de la Faye, et c'est peut-être à lui qu'il est le plus simple de s'identifier : tirailler entre sa haine de son maitre et sa servitude.
Malgré ces petites opinions, qui sont strictement personnelles, le roman se lit bien et nous fait passer un bon moment au milieu des femmes-louves ! On attend le second tome avec impatience pour en savoir plus sur leurs destins…


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Une écriture très efficace, mais une histoire qui ne m'a pas passionnée.



Disons le tout de suite, cette histoire ne m'a pas procuré d'émotions intenses. J'ai en revanche adoré le style de Mireille Calmel qui se veut riche et recherché, travaillé, délicat.

Une écriture qui pousse à s'investir dans le roman.

Malgré tout, cette lecture m'a paru un peu longuette. L'histoire est sympathique mais sans plus toutefois.



Le côté fantastique est quand même pas mal secondaire, finalement. Les garous, les louves, la pierre philosophale, restent des éléments importants, mais pas primordiaux à l'intrigue.

On suit Isabeau et sa fille, Loraline, ainsi que la tante de cette dernière, Albérie, qui ourdissent tous les 3 une vengeance sans précédent à l'encontre du seigneur de Vollore, François, un être cruel et sadique, qui a fait souffrir Isabeau en la laissant pour morte à la merci des loups après l'avoir violée. (bonne ambiance, hein !)

Mais Isabeau a survécu et n'aura de cesse d'obtenir vengeance de l'homme qui a détruit sa vie, aidée de sa soeur et de sa fille.



On suit l'histoire de beaucoup de personnages dans ce roman, Philippus, Huc, Antoinette, Isabeau, Loraline et sa tante, François… Si bien qu'on n'a vraiment le temps de s'attacher à personne en particulier.



Nous sommes plongés dans la France du XVIème siècle, une période Moyen-âgeuse un peu tardive pour me passionner, même si j'ai aimé tout de même vivre une petite aventure à cette époque.

Voilà donc, au niveau de l'histoire, des éléments fantastiques intéressants, mais un léger manque d'originalité, une histoire un peu longue, de trop nombreux personnages à suivre pour s'attacher, et un fond finalement plus « thriller médiéval de vengeance » que vraiment fantastique.



L'aspect vraiment positif de ce roman, la belle découverte pour moi, sera donc vraiment l'écriture de Mme Calmel, que j'aimerais assez vite découvrir sur une de ses autres sagas, qui saura peut-être davantage retenir mon attention.



Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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J'ai découvert Mireille Calmel par cette duologie, le Bal des Louves, que j'ai déjà lue il y a plusieurs années. de ma lecture de l'époque, je ne garde que peu de souvenirs, si ce n'est que j'avais suffisamment apprécié pour avoir envie de lire d'autres livres de cette autrice.

A l'occasion du Pumpkin Autumn Challenge, je cherchais dans ma bibliothèque personnelle un livre qui parle de féminisme, de transformation, de métamorphose et j'avais du mal à en trouver. Et puis je suis tombée sur celui-ci et je me suis dit « Hey, il me semble que ça colle » ! Alors hop, relecture !

A l'issue de ce tome 1, je me rends compte qu'effectivement, je ne me souvenais pas du tout de l'histoire. C'est donc avec plaisir que je la redécouvre ici. Et en même temps, j'en ressors un tout petit peu mitigée. Certes, j'ai bien aimé. L'intrigue est intéressante, les personnages également. On éprouve de la sympathie pour ces femmes au destin si particulier. le petit côté fantastique apporte un soupçon de magie (ou de sorcellerie) qui n'est pas pour me déplaire. Mais je n'ai pas été captivée. Je n'ai pas avalé les pages, avide de savoir la suite. Et je n'ai pas été particulièrement surprise par les « rebondissements » si tant est qu'on puisse les appeler ainsi.

Cela n'empêche pas que j'ai apprécié ma lecture. J'ai aimé le contexte historique, le côté mystérieux, les passages secrets… J'ai aimé la plume de Mireille Calmel, directe. Qui n'y va pas par quatre chemins et qui ne fait pas des tours et des détours. Non, elle nous amène du début à la fin, sans surplus inutile qui pourrait nuire à l'intrigue.

Voyons maintenant ce que me réserve le tome 2 !
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Le roman se lit aussi vite qu'il se laisse oublier. Pas mal sans plus. Gros bémol, la période historique de François Ier est très mal rendue, peu de recherches de la part de l'auteur et c'est bien dommage.
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J'avais lu, il y a quelques années le lit d'Aliénor qui honnêtement ne m'avait pas particulièrement séduite (pas mal d'anachronismes discréditent quelque peu l'histoire). Mais cela ne m'a pas empêché d'emprunter le "Bal des Louves" à une amie. Après tout, on ne peut tenir rigueur des faiblesses d'un premier roman. C'est en écrivant que l'on devient écrivain, non ? Et, en effet, le style de Mireille Calmel s'affirme et s'améliore dans les deux tomes du "Bal des Louves". le texte est fluide, l'intrigue intéressante, la fin très bien amenée.


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J'ai lu ce livre par curiosité et finalement je l'ai trouvé pas trop mal. J'ai apprécié le mélange historique et fantastique. Par contre il demande un peu de concentration dans la lecture car parfois les descriptions sont ambigües. L'histoire se rapproche d'une saga avec un arrière goût d'amour impossible façon série "Angélique marquise des anges".
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Le bal des louves est un roman historico-fantasy qui mêle Renaissance et loup-garou.
J ai toujours un peu peur quand ces 2 styles se mélangent mais ici Mireille Calmels à su trouver la juste dose .
J avais adoré le Lit d Alienor, j étais donc très contente de retrouver la plume de l auteure. Malheureusement j ai beaucoup moins accroché ,le rythme est assez lent, je n ai pas compris pourquoi cette histoire de vengeance prend autant de temps. de plus, contrairement à Alienor je ne me suis pas attachée aux personnages.
Cela reste néanmoins un bon roman que j ai lu avec plaisir mais il n y avait pas la flamme.
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