Une écriture très efficace, mais une histoire qui ne m'a pas passionnée.
Disons le tout de suite, cette histoire ne m'a pas procuré d'émotions intenses. J'ai en revanche adoré le style de
Mireille Calmel qui se veut riche et recherché, travaillé, délicat.
Une écriture qui pousse à s'investir dans le roman.
Malgré tout, cette lecture m'a paru un peu longuette. L'histoire est sympathique mais sans plus toutefois.
Le côté fantastique est quand même pas mal secondaire, finalement. Les garous, les louves, la pierre philosophale, restent des éléments importants, mais pas primordiaux à l'intrigue.
On suit Isabeau et sa fille, Loraline, ainsi que la tante de cette dernière, Albérie, qui ourdissent tous les 3 une vengeance sans précédent à l'encontre du seigneur de Vollore, François, un être cruel et sadique, qui a fait souffrir Isabeau en la laissant pour morte à la merci des loups après l'avoir violée. (bonne ambiance, hein !)
Mais Isabeau a survécu et n'aura de cesse d'obtenir vengeance de l'homme qui a détruit sa vie, aidée de sa soeur et de sa fille.
On suit l'histoire de beaucoup de personnages dans ce roman, Philippus, Huc, Antoinette, Isabeau, Loraline et sa tante, François… Si bien qu'on n'a vraiment le temps de s'attacher à personne en particulier.
Nous sommes plongés dans la France du XVIème siècle, une période Moyen-âgeuse un peu tardive pour me passionner, même si j'ai aimé tout de même vivre une petite aventure à cette époque.
Voilà donc, au niveau de l'histoire, des éléments fantastiques intéressants, mais un léger manque d'originalité, une histoire un peu longue, de trop nombreux personnages à suivre pour s'attacher, et un fond finalement plus « thriller médiéval de vengeance » que vraiment fantastique.
L'aspect vraiment positif de ce roman, la belle découverte pour moi, sera donc vraiment l'écriture de Mme Calmel, que j'aimerais assez vite découvrir sur une de ses autres sagas, qui saura peut-être davantage retenir mon attention.
Cali
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