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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
En ce moment à Vigàta, c'est le calme plat. Pas de vols, pas d'agression, pas d'assassinat, même la mafia se fait discrète. Au commissariat, on s'ennuie. Lorsque tout à coup, deux dévots se prennent pour le bras vengeur de Dieu et, afin de punir les pêcheurs, ouvrent le feu sur les passants depuis leur balcon. le commissaire Montalbano s'empare immédiatement de l'affaire. L'appartement des tireurs est des plus insolites : un champ de croix, une assemblée de madones et, dans un lit, une pompée gonflable décrépite. Quelques jours plus tard, un meurtre est signalé. Mais la victime se trouve être… une autre poupée, réplique exacte de la première. L'anecdote sordide se transforme alors en sujet d'investigation pour Montalbano. Qui se trouve en parallèle convoqué par un épistolier anonyme à une curieuse chasse aux trésors…

C'est grâce à sa langue chaude aux accents siciliens qu'Andrea Camilleri me charme depuis bientôt huit ans. Chaque nouvel an est pour moi synonyme de cette friandise littéraire au parfum de « retour à la maison ». Car en effet, en janvier, c'est imparable, paraît une nouvelle enquête de mon commissaire bien-aimé. Et c'est avec joie que je retrouve les dialogues entre Montalbano 1 et Montalbano 2, les disputes avec Livia, le whisky avec Ingrid, les grands plats d'Adelina et d'Enzo, les baignades à Marinella, les coups d'éclats de Catarella, l'humeur moqueuse de Mimi, la passion de Fazio pour l'état civil, etc. Certes, les scénarios ne sont pas des plus complexes et les enquêtes parfois cousues de fil blanc. Mais franchement, ça reste un régal.
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Andrea Camilleri aura 90 ans le 6 septembre prochain. Autant dire que pour lui Alzheimer reste un pays qu'il n'a pas encore visité. Pour qui n'a jamais lu un seul de ses livres, c'est une grave lacune à combler. Humoristique, ironique, sarcastique, doué d'une intelligence et d'une sagacité peu communes, son héros Salvo Montalbano est à son image. Conscient que son corps subit peu à peu les outrages du temps, mais toujours autant attiré par les jolies femmes, disciple de Bacchus et d'Epicure voire hédoniste. Mais lorsqu'une enquête se profile à l'horizon, Montalbano est comme un setter à la poursuite du gibier, il ne lâche pas sa proie.
Comme le vin – dusse-t-il être sicilien – Camilleri s'améliore avec l'âge. Ce nouvel opus est par son intrigue très particulière, un vaudeville à l'italienne. Désopilant, plein de bons mots et de réflexions aux odeurs méditerannéennes ; pâtes, gratins de courgettes, rougets grillés se mêlent comme toujours au parler singulier de Catarella, aux piques aiguisées de Mimi Angullo, à l'allégeance quasi mystique de Fazio, de Gallo et Galluzo ses subordonnés, à l'amour viscéral mais platonique portée à (et par) Ingrid, la beauté suédoise ou portées par les colères de l'éternelle fiancée Livia au caractère totalitaire si différent. Tout un petit monde qui gravite entre Vigata et Montelusa (sauf pour la Génoise Livia exilée à 1500 kilomètres). La fin du roman, nous plonge dans un épilogue dramatique auquel Camilleri nous avait peu habitué. Il tranche avec l'aimable première partie. Mais n'est-on pas au pays de la commedia dell'arte ? Andrea Camilleri l'a remis au goût du jour. Puisse-t-il nous offrir encore longtemps de telles pépites ?
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Camilleri depuis plusieurs ouvrages délaissent progressivement la description de sa Sicile pour accentuer l'étude de son personnage central : Montalbano. On approche Salvo, on le voit douter, réfléchir, se baffrer, râler. On le voit aussi vieillir, question centrale rémanente.
Pendant une centaine de pages, on déguste notre Salvo, Fazio et Catarella.
Et puis d'un coup tout s'accélère, on revient au polar. Ce roman fait partie des plus violents selon moi. Il est noir, un peu bestial. Il laisse un drôle de goût. C'est un autre Camilleri que nous découvrons donc.
A conseiller, celui ci ne vient pas dans les tous premiers. C'est un polar pour les lecteurs aguerris, ceux qui connaissent Camilleri et son héros. Par contre, il est incontournable. Bref du grand Camilleri ... mais pas pour une première lecture.
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On commence dans le burlesque ,un peu grivois et on finit dans le « gore » et le tragique . Montalbano au fil de l'intrigue, revisite les classiques du cinéma et continue d'affronter ses angoisses existentielles liées au vieillissement mais attention ! Cette fois à Vigata ,les fous sont lâchés. Camilleri va bien lui , je vous le garantis.
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Un policier qui se lit d'une traite émaillé de pointes d'humour un style truculent et un commissaire tout en rondeur et avec une intelligence particulièrement aiguisée qui parviendra à identifier l'auteur d'un crime sordide
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Un plaisir de retrouver Montalbano et son équipe, surtout Catarella. Une traduction qui me donne l'impression de voyager. J'adore !
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la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

1985
1992
1994
1998

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