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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je désirai compléter ma lecture des enquêtes de Montalbano. J'y pourvois.
Seulement, à lire quatre ou cinq livres par semaine, je n'éprouve plus autant de plaisir.
"La chasse au trésor" de 2010 est celui qui m'a le moins intéressée. Je n'ai pas adhéré à l'histoire. Je n'ai ressenti ni curiosité, ni émotion.
Une déception pour celui-ci, donc.

J'en profite pour faire une remarque : c'est que la femme de Mimi Augello se prénomme Beba, comme la chèvre-femme de Giurlà dans "Le grelot" .
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Retour dans la délicieuse ville sicilienne autant qu'imaginaire de Vigatà, dans les pas du commissaire Salvo Montalbano. Pour cet épisode, il connaît une notoriété non souhaitée en escaladant une échelle pour maîtriser un couple de vieillards retranchés au milieu d'un furieux bric-à-brac de bondieuseries, qui se sont mis à mitrailler la foule depuis leurs fenêtres. Car la télévision locale a filmé son ascension, et bien entendu la séquence a été reprise par les télévisions nationales. Il n'en demandait pas tant, car au milieu de l'échelle, il a été pris de vertige. Mais il a encore le pied agile, malgré ses 57 ans et toutes les questions qu'il se pose.
Le voilà peu après cet épisode embringué dans un jeu de piste déconcertant, face à un mystérieux correspondant qui lui adresse des poèmes naïfs, en lui promettant la découverte d'un trésor « unique et inimitable » … Cependant, après une accalmie de dossiers qui lui pèse, Montalbano est confronté avec la disparition d'une très jolie jeune fille, que ses pauvres parents jugent inquiétante. La liaison éventuelle entre le vieux couple de bigots, leur  étrange héritage et le correspondant qui dialogue par énigmes avec le commissaire devient particulièrement opaque.
Naturellement, nous retrouvons avec délices les approximations lexicales du standardiste Catarella, la manie de recherche d'état-civil de Fazio, les prouesses du séducteur Augello, la mauvaise humeur du médecin légiste, et surtout les appétits d'ogre de Salvio et ses démêlés téléphoniques avec sa douce amie génoise, Livia. Evidemment aussi, il faut surmonter la difficulté de lecture et parfois de compréhension de la transcription spécifique adoptée par le traducteur Serge Quadrupanni – mais j'adore ! - du dialecte sicilien et de ses constructions grammaticales …
Mais ce qui est particulièrement étonnant, c'est la capacité extraordinaire de l'auteur, âgé aujourd'hui de plus de 91 ans, de nous embobiner avec de nouvelles histoires. La chasse au trésor a été publiée en Italie en 2010 et en France en 2014, et ce n'est pas le dernier opus d'Andréa Camilleri, qui compte plus de cent livres à son actif.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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C'est la première fois que je lis Andrea Camilleri, et je dois dire que j'ai globalement apprécié cette lecture.
Je dois tout d'abord revenir sur un point essentiel : la traduction. La préface nous permet de mieux comprendre les choix linguistiques du traducteur Serge Quadruppani. Confronté à une triple difficulté, l'utilisation d'un langage courant, d'un dialecte et d'un langage qui se situe un peu entre l'un et l'autre (un italien sicilianisé), ce dernier exprime toute l'importance de conserver ses mêmes subtilités en français.

Cependant, cela ne facilite par particulièrement la lecture, gênant parfois la compréhension de certaines phrases. de plus, "inventer" certains mots revient presque à voir des fautes d'orthographe partout, ce qui est assez perturbant. Je ne critique pas le choix du traducteur, d'autant plus que sa justification tient bien évidemment la route, cependant,je préfère prévenir les futurs lecteurs qui comme moi veulent découvrir l'oeuvre de Camilleri, que ce livre manque parfois cruellement de fluidité. Amateur d'un français délicat et poétique, passez votre chemin.

Une fois cela évoqué, il est alors possible de faire abstraction de la forme pour aborder le fond. J'ai bien aimé l'idée d'une enquête qui débute sur un quiproquo. Tout au long du livre on doute de l'existence même d'une enquête comme on a l'habitude d'en lire,vous savez, celle qui débute après un meurtre ou une disparition.Ce sont ces mêmes doutes qui habitent Montalbano et cela m'a tout de suite permis de ressentir de l'empathie pour ce personnage récurrent et bien connu des "Camilleristes". Il est quand même un peu usé ce monsieur, pas très heureux, plutôt blasé, et surtout empêtré dans une enquête qui n'en ai pas une, à moins que...


Cela est d'autant plus renforcé par le choix de l'auteur de ne nous proposer qu'un point de vue interne, celui de Montalbano. On avance pas à pas, à son rythme, dans cette "enquête" qui le touche de très près. Car c'est à lui que sont adressés d'étranges poèmes sensés représenter une chasse au trésor. Qui en est l'auteur? Est-ce une farce? Ce petit jeu finira-t-il par mal tourner?Ces questions sont les nôtres autant que celles de Montalbano.

Je ne dirais pas que cette lecture fut aisée, mais elle a eu mérite de me faire réfléchir à ce que représente la traduction d'un auteur étranger, des difficultés que cela peut poser aux traducteurs, des choix qu'ils font et de l'impact considérable que cela peut avoir pour nous lecteur. Faut-il conserver une certaine authenticité, au dépens de la qualité de lecture, ou bien faut-il faciliter l'accès au contenu en modifiant ce qui fait l'originalité du texte dans sa langue d'écriture ? Personnellement, je n'ai pas de réponse toute faite à formuler.
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Cette histoire commence plutôt sur les chapeaux de roue : un frère et une soeur, deux dévots quelque peu excessifs, se mettent à tirer sur les pêcheurs depuis leur balcon. Montalbano intervient pour maitriser les forcenés. Un détail curieux attire l'attention du commissaire : une vieille poupée gonflable dans cette maison envahie de crucifix ! Et encore plus curieux, une poupée identique est retrouvée dans une poubelle par un passant persuadé d'avoir trouvé un cadavre.

Je me régalais déjà à imaginer les dédales d'une enquête improbable... Il y a bien une enquête, cette fameuse chasse au trésor : Montalbano suit des indices qu'il reçoit d'un mystérieux inconnu... mais franchement trop capillotracté. Je me suis bien demandé le rapport entre le début et la fin.
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