On sent que Camilleri tient bien son sujet, basé sur le sociétal, la corruption et la mafia. Tout cela est très crédible. Avec notre inspecteur Montalbano et ses réflexions sur l'âge et son p'ti légendaire. Un très bon cru.
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J'ai fait l'erreur de regarder la série, et de lire le livre dans la foulée, ce qui m'a retirée une bonne part de l'addiction que j'aira pu avoir de ce roman.
Je reste cependant fan des romans de Camilleri et celui ci ne déroge pas à la règle. Les ingrédients restent les mêmes : la mafia qui traine par la, le commissaire et ses fameux repas, et le commissariat dans son ensemble (Fazio qui anticipe toutes les questions du commissaire, Catarella qui transforme tous les noms, et l'adjoint du commissaire, le fameux Mimi qui disparait lorsqu'il part en chasse d'une nouvelle proie).
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Quel bonheur de retrouver le commissaire Montalbano !
Un homme est retrouvé mort et deux autres personnes sont portées disparues, au milieu d'embrouilles dans le milieu du BTP sicilien… Montalbano mêne l'enquête !
Et toujours, la description de plats que le commissaire prend plaisir à déguster, les promenades sur le môle, les considérations sur les milieux corrompus…
J'ai hâte que les quelques opus restants soient traduits en français !
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Sombre est le ciel , sombre est l'esprit du commissaire Montalbano : Livia déprime , lui-même ne cesse de scruter sur lui-même les progrès de la vieillesse et le crime sur lequel il enquête émane des tréfonds boueux de la vie politique et économique gangrenée par la Mafia . Cette pyramide de boue lourde des miasmes de la corruption , il arrivera tout de même , avec l'aide de ses acolytes habituels , à lui faire livrer ses secrets. Et pour un temps , pour un temps le ciel s'éclaircira , Livia sourira , pour un temps seulement car ,moderne Sysiphe, Montalbano devra se remettre à l'ouvrage . Un Camilleri plus grave qu'à l'habitude , porté par une solide intrigue et l'habituelle vituosité savoureuse de la langue. Salve Maestro !
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