Depuis un certain temps, je n'avais pas fréquenté Montalbano, préférant d'autres romans de Camilleri, j'aime bien espacer les romans d'une même série, puis les reprendre.
J'avais oublié comme c'était drôle, et encore bravo à
Quadruppani, qui a su trouver les mots savoureux.
Mauvais temps sur Vigata! il pleut sans discontinuer et le sol est boueux,
"Le "fang" comme disait Catarella et peut-être n'avait-il pas tort, parce que la fange avait pénétré dans notre sang, elle en était devenue partie intégrante; la fange de la corruption, des dessous-de-table, des fausses factures, de l'évasion fiscale, des arnaques, des bilans truqués, des caisses noires, des paradis fiscaux, du bunga bunga..."
On a retrouvé un cadavre dans une canalisation, un cycliste qui est venu mourir là, dans la boue. On aurait bien voulu qu'il s'agisse d'une affaire de cocufiage. La femme du cycliste, une allemande, recevait des hommes, aux dires de la vieille voisine...
Montalbano s'oriente plutôt sur la piste des travaux publics, de la construction d'écoles...Mais je ne vais pas éventer l'affaire. A lire! un très bon cru.
Il n'y aura plus de nouveau Montalbano, mais je les ai pas tous lus