Je m'excuse auprès des adeptes du commissaire Montalbano, d'autant plus que celle ci est sa dernière enquête mais je n'y arrive pas ! J'ai pourtant bien lu très attentivement l'avertissement du traducteur et bien compris ses explications des 3 niveaux de langage italien et la difficulté à transposer dans une autre langue tout en gardant les subtilités de la langue d'origine.
Je n'ai absolument rien à redire à l'enquête : des jeunes
femmes, toutes travaillant dans des banques, qui se font enlever pendant une heure environ puis relâcher sans aucuns sévices. Un magasin de matériel électronique qui brûle et son propriétaire qui reste introuvable. Bien évidemment, les deux affaires se rejoignent. Surviennent les premiers cadavres. Tous les ingrédients d'une bonne enquête sous le ciel de Sicile.
Je n'ai pas pu m'adapter aux tournures de phrases, aux nombreuses répétitions, telle "il y aurait qu'il y a sur la ligne M. Quallalera qui veut vous parler d'urgence urgentement". Ni au policier de l'accueil qui déforme tous les noms de famille. Ni au médecin légiste imbuvable à qui il faut apporter des confiseries pour qu'il daigne expliquer ce qu'il a trouvé.
En bref, je suis sûrement trop habituée aux polars standards avec un vocabulaire classique. Et d'ailleurs, j'en attaque un immédiatement.