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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore une belle enquête, tortueuse à souhait de Montalbano...qui se laisse embarquer sur une piste qu'il détricote à la fin pour reconnaitre son erreur. A son habitude, il gagne à la fin. Pas d'échanges fleuris dans ce livre entre Montalbano et sa compagne, dommage, je les aime bien!
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Dans le style polar spaghetti je demande la dernière aventure du commissaire Montalbano , signée de feu Andrea Camilleri.
Le métier de policier en Sicile et à fortiori de commissaire est un peu différent de celui que l'on trouve par ici . le sicilien est une langue qui se parle - et encore je n'ai pas l'image car j'imagine très bien la gestuelle qui va avec - plutôt qu'elle s'écrit ,ce qui implique pour notre équipe d'enquêteurs , d'innombrables échanges à répétition , au téléphone ou en face à face avec de potentiels témoins . Heureusement la pause sacrée du midi permet au commissaire de faire le tri dans ce flot de paroles et d'essayer d'en tirer quelques pistes exploitables .
Pas simple quand deux affaires d'apparence totalement différentes viennent bousculer le rythme bien rodé de vos journées :
- un patron de commerce qui disparaît du jour au lendemain alors que son magasin part en fumée . Un amateur de belles voitures et de belles jeunes femmes qui semble avoir rencontré l'amour de sa vie pendant des vacances sur une île espagnole . Un type qui semble vivre au-dessus de ses moyens et qui croule sous les dettes . Un emprunt non remboursé à la mafia locale pourrait-il être une des causes de cette disparition soudaine et inquiétante ?
- des jeunes et jolies jeunes employées de banque qui sont enlevées, puis ramenées quelques heures plus tard par leur mystérieux ravisseur . Un modus operandi qui se répète mais dans quel but ?
Deux enquêtes croisées qui vont donner quelques sueurs froides à Montalbo et à son équipe dévouée .

Un style étonnant. Une traduction singulière et « exotique ». J'avoue avoir été, au départ , un peu perdu et déstabilisé par ce roman aux dialogues foisonnants, au multiples prénoms, noms, surnoms qui jaillissent de nulle part comme à Gravelotte .
Puis , une fois adopté cette tonalité particulière, ce tempo à géométrie variable , on se laisse prendre au jeu et aux méthodes d'investigation du commissaire Montalbano : par petites touches .par recoupements et grâce à un sens de l'intuition hors pair . On se laisse guider par ce faux rythme régulier , où chaque coup de téléphone, peut devenir l'élément annonciateur d'un fait nouveau , d'un morceau supplémentaire du puzzle qui pourra empêcher l'enquête de se diriger vers une fausse piste ou vers le mauvais coupable .
Une écriture toute en légèreté, où les traits d'humour sont légion (romaine ) ,et qui nous feraient presque oublier la réputation de cette île , aux paysages magnifiques, mais où on a le sang chaud , la gâchette facile et où la Cosa Nostra règne sans partage sur une bonne partie du territoire.

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. D'emblée Montalbano est dans l'erreur : il tue injustement une mouche innocente . Et ça continue avec des enlèvements qui n'en sont pas , de vrais -faux coupables , et , en fin de compte , de l'erreur à l'horreur ,de très réels cadavres . Comme toujours Camilleri joue sur tous les registres , de la comédie à la tragédie , avec comme choeur antique la fine équipe du commissariat de Vigata . Un plaisir toujours renouvelé par son humour parfois acide et sa langue toujours truculente.
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Trois enlèvements et une disparition
Etant professeur d'italien et fan du genre « giallo », je ne pouvais manquer de lire la nouvelle aventure du commissaire Montalbano, sicilien de Vigàta (Porto Empedocle dans la réalité) comme son créateur, Andrea Camilleri.
J'aime beaucoup les retrouver, lui et son équipe, dans leurs nouvelles péripéties sur l'île.
En lisant ce roman, c'est une manière aussi de rendre hommage au grand écrivain qu'était Camilleri, décédé il y a un peu plus d'un an et dont les intrigues sont célèbres dans le Monde, en librairie comme à la télévision (les téléfilms tirés des romans sont ainsi, chez nous, diffusés sur France Télévision).
Dans cette enquête, le commissaire est face à deux affaires qui ne semblent pas du tout liées : l'enlèvement successif de trois belles jeunes femmes employées de banques, qui réapparaissent toutes comme par enchantement le lendemain de leur rapt et la disparition d'un dragueur invétéré dont le magasin a été dévasté par les flammes – règlement de comptes classique de la Mafia envers ceux qui ne payent pas le pizzo (l'impôt réclamé aux commerçants pour être protégés par la Mafia).
Dans cette enquête, ou plutôt dans ces deux enquêtes parallèles, Montalbano est face à de nombreux éléments qui sont susceptibles de le tromper sans cesse (d'où d'ailleurs la présence du terme erreurs dans le titre du roman). Il doit donc être plus vigilant que jamais afin de résoudre ces affaires.

Malgré le style particulier de Camilleri – il faudra d'ailleurs que je le lise en VO pour être au plus près de cette langue si particulière et ainsi mieux appréhender le style de l'auteur- j'ai beaucoup aimé cette histoire pleine d'aventures, de péripéties et de rebondissements.
Pour ceux qui aiment l'écriture de Camilleri, mêlant italien et sicilien (ce qui met le traducteur face à de nombreuses difficultés), je conseille vivement ce roman car je trouve que l'on n'est jamais déçu par les histoires que nous narre l'auteur de polars sicilien.
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Camilleri égal à lui-même, et qu'il soit passé outre-tombe n'y change rien.
Montalbano vieillissant, encore capable de se lancer dans une rixe (pour la bonne cause) et de s'en sortir sans trop de casse. Même la Maffia tire son épingle du jeu.
Et, miracle (ou signe justement du vieillissement qui pointe) des dialogues avec Livia sans engueulades. Un bonne cuvée de feu il maestro siciliano.
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Au terme des 18 chapitres rituels, Camilleri précise que cet épisode de la série des Montalbano, contrairement à la plupart des autres, n'est pas inspiré par un fait divers. L'histoire aborde cependant le thème, quasi omniprésent dans les romans policiers de l'auteur, du poids de la Mafia en Sicile : difficile de ne pas penser aux plus radicales de ses méthodes quand un magasin est la proie des flammes, surtout quand son propriétaire a déclaré à ses voisins commerçants qu'il refusait l'augmentation du "pizzo", l'impôt valant protection. Difficile également de ne pas envisager une exécution en bonne et due forme quand la cause manifeste de la mort d'un homme est une balle ayant traversé son cou de la nuque à la pomme d'Adam. En revanche, que cet homme et le propriétaire du magasin qui a subi un incendie soient une seule et même personne ne plaide pas en faveur de la piste mafieuse. C'est l'une des erreurs commises dans un premier temps par le commissaire Montalbano et son équipe, qui feront fausse route à plusieurs reprises dans la résolution d'une enquête atypique.
En réalité, les propos majeurs du roman, en arrière-plan, sont plutôt la vieillesse (celle de Montalbano lui-même, qui s'en inquiète de plus en plus, et celle de deux personnages principaux) et son télescopage avec des sentiments pour lesquels la jeunesse est mieux armée. le commissaire, tout compte fait, a tort de se tracasser : il possède encore une bonne dose de l'agilité intellectuelle lui permettant de confondre un coupable.
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Camilleri c'est un style unique que la traduction aide beaucoup en laissant des petites fautes de francais tres mignonnes qui pour moi ameliorent le tout ! Cette histoire m'a beaucoup plu polar classique matine a la sauce italienne ! L'inspecteur fetiche de l'auteur est de retour pour notre plus grand plaisir !
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Le célèbre romancier italien Andrea Camilleri est décédé en 2019 mais la publication des enquêtes inédites du pugnace commissaire Montalbano se poursuit pour le plus grand plaisir de ses nombreux admirateurs.
A Vigata, un inconnu enlève des employées de banque pour les relâcher quelques heures plus tard sans dommages. Cette énigme s'ajoute à celle de la disparition d'un commerçant en froid avec la Mafia. En policier avisé, Montalbano sait qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Une enquête compliquée mais réjouissante de notre Maigret italien qui refuse de vieillir et cultive son légendaire coup de fourchette.
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L'inspecteur Montalbano se retrouve avec une série de femmes kidnappée sans brutalité et puis relâchée. Avec le temps, le kidnappeur va monter en brutalité jusqu'à tuer une femme et son compagnon. de là, avec l'aide de l'équipe, il devra démêler cette histoire.
Un chouette roman policier, avec une fin inattendue, même si le motif reste un peu classique à mon goût.
La traduction ne m'a pas vraiment dérangé, mais plus certaines fautes d'orthographe qui empêchaient de comprendre le sens de la phrase.
Note:7/10
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Andrea Camilleri est né en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un très grand succès. C'était en :

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