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Ancien quatrième de couv :

Ender Wiggin et ses camarades de l'École de guerre ont détruit les « doryphores » dans la douloureuse bataille qui conclut La stratégie Ender comme La saga des ombres, Tome 1 : La stratégie de l'ombre. Et, tandis que son destin attend Ender sur le chemin des étoiles, ses camarades regagnent leurs familles sur Terre. Parmi eux, le brillantissime Bean, son second, son ombre, son alter ego.
Mais voici qu'un à un disparaissent les dix enfants du djish d'Ender et qu'un nouveau danger menace la Terre, cette fois-ci de l'intérieur ; l'enjeu : la domination de la planète.
Pour y faire face, Bean ira se rapprocher de Peter, l'imprévisible frère aîné d'Ender, et peser sur les mécanismes de la géopolitique mondiale où s'affrontent les esprits les plus vifs, voire les plus mégalomanes...
De nouvelles révélations l'attendent aussi sur ses origines et son avenir...

La Lecture de ce nouvel opus est toujours aussi aisée, l'histoire est passionnante et les personnages attachants.
Bean, enfant surhomme (surtout par l'esprit) continue sur sa lancée, fin stratège, fin politique, fin analyste de la nature humaine, ses qualités, ses défauts.

23ième siècle : Card met en scène des conflits dans l'Asie du sud-est, impliquant l'Inde et le Pakistan, la Thaïlande et la Birmanie. Derrière tout cela, Achille (découvert dans La saga des ombres, Tome 1 : La stratégie de l'ombre)en génie militaire fou, pétra capturée et obligée de coopérer et Bean pour les contrer.
Alors oui, question crédibilité et réalité géopolitique, c'est pas tout à fait cela (doux euphémisme diront certains), Card a tendance à pratiquer un certain manichéisme avec les peuples impliqués, mais ses solutions proposées pour résoudre les conflits, les mouvements de troupes orchestrés par Bean, les opérations de sauvetage militaires sont tellement bien amenés et décrits que les fans de sf militaire seront comblés.

Conclusion : Les amateurs d'histoire-géo, d'oeuvres politiques réalistes trouveront probablement à redire, mais les amateurs de sf militaires seront enchantés. Quant à ceux qui cumulent les deux casquettes, ben je vous laisse choisir :-)
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« On quitte les espaces exigus de l'Ecole de guerre et d'Eros où se menait la guerre contre les extraterrestres insectoïdes, et l'on retrouve la Terre où se déroule une sorte de gigantesque partie de « Risk » - à ceci près qu'il faut jouer non seulement sur le plan financier mais aussi politique et diplomatique pour acquérir du pouvoir, s'y cramponner et prévoir une position de repli au cas où on lâche prise. »

C'est ainsi qu'Orson Scott Card résume le tome 2 de la Saga des ombres. Livre qui fait directement suite à la stratégie de l'ombre mais également, dans le cycle d'Ender, à la stratégie Ender.

Attention, pour ce deuxième tome on change complètement de registre avec une aventure moins épique et moins dynamique. Ici pas de guerre spatiale mais de la géopolitique de haut niveau. L'enjeu en est la domination du monde et les anciens élèves de l'Ecole de guerre seront mis à contribution dans leur pays respectifs afin d'élaborer des plans d'attaque ou de défense alors que les frontières des pays asiatiques risque d'être redessinées.

C'est dans ce contexte que Bean, aidé de Peter Wiggin (frère d'Ender) va affronter Achille, son ennemi de toujours qui complote en secret dans le but de donner un avantage militaire décisif à un pays qui à l'ambition de régner sur sa région du monde.

Ce livre est passionnant à condition d'aimer les développements politiques et militaires qui sont l'essence même de ce roman.
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Après la victoire contre les Doryphores ("La stratégie d'Ender" et "La stratégie de l'ombre"), Ender est parti pour une autre planète, et les autres enfants ramenés sur terre, au sein de leurs familles. Mais voilà que quelqu'un se met à capturer les enfants de l'école de la guerre.

Une plongée dans le monde politique où les enfants pourraient servir de pièces maîtresses.

Et Hop ! on étire la sauce. Alors que l'utilisation d'enfants de génie, comme stratège dans une guerre totale, pouvait fonctionner dans la stratégie d'Ender, leur utilisation, au niveau politique, parait boiteuse. La politique est basée sur l'argent et les contacts. Un enfant peut devenir maître aux échecs, mais cela ne veut pas dire qu'il compterait dans le milieu politique. Sans compter que la politique m'intéresse peu; elle a prouvé que l'image importait plus que les idées rationnelles et que l'on utilise souvent, comme dans l'ancienne Rome, du pain et des jeux pour satisfaire la population.

En conclusion, j'ai porté à l'histoire un intérêt mitigé, mais le talent de conteur de Card m'a fait passé un moment agréable. Mais j'ai aussi arrêté pour l'instant la lecture de la série et je suis passé à autre chose.
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J'avais adoré le premier tome de la saga consacré au personnage de Bean. Mais comme pour celui d'Ender, Orson Scott Card manifeste une fâcheuse tendance à bien commencer un cycle et à s'emballer par la suite.

En l'occurrence, la lecture est toujours aussi immersive certes, mais l'histoire peine à convaincre. L'auteur semble lancé dans une partie de jeu vidéo de stratégie à l'échelle du monde ! D'abord un tel envahit un tel puis tel autre en profite pour l'envahir mais se fait à son tour envahir par tel autre... La rédemption de Peter et la personnalité d'Achille, le grand méchant de la série, m'ont aussi paru peu convaincantes. Ender et Valentine n'étaient pas plus réalistes, mais là ces deux-là deviennent franchement bancales.

Cette histoire, étalée sur quatre tomes, est donc plaisante à lire, mais ne m'a pas vraiment convaincu. Comme pour le cycle d'Ender, passé le premier tome j'ai eu l'impression qu'Orson Scott Card se perdait dans le monde qu'il avait lui-même créé.
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Suite de la Stratégie de l'ombre, dans lequel Card reprenait les évènements racontés dans la Stratégie Ender du point de vue de Bean, ce roman se situe chronologiquement juste après la destruction des Doryphores par Ender. Ender a alors quitté la guerre et se trouve en transit quelque part dans l'espace, tandis que les "soldats" de son armée retrouvent une terre menacée par le chaos politique et les ambitions d'Achille, l'ennemi juré de Bean, contrées par celles de Peter, le frère d'Ender. L'auteur parvient à nouveau à changer complétement de genre et à brouiller les points de vue sur personnages sans faire perdre de cohérence à l'ensemble du cycle. Il s'agit presque ici d'un roman d'espionnage, dans lequel se font et se défont les alliances et les états. Peter, personnification du mal et de l'ambition dans les derniers romans du cycle d'Ender, représente presque ici le bon côté de la force. Et bien évidement, l'auteur n'a rien perdu de son talent de conteur !
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Encore une histoire qui fait défiler les pages à une vitesse incroyable. Les noeuds se défont, la compréhension est plus fluide, on découvre un Peter Wiggin plus humain, sa frustration de vivre dans l'ombre de son petit frere... Mais il reste toujours aussi mégalomane.
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Je n'ai pas pu finir ce livre. Pourtant, j'avais bien aimé le premier de la série. Mais ici ça discute, ça discute... et bla bla bla, et bla bla bla. J'ai fini par me lasser de ces soit-disant surdoués qui dirigent des armées mieux que les professionnels.
En conclusion, si vous pensez que des adolescents peuvent sauver le monde, ce livre est pour vous. Si vous en doutez, passez votre chemin.
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La saga d'Ender déjà achevée depuis longtemps, quel plaisir de pouvoir replonger ainsi dans l'univers d'Orson Scott Card. le premier tome en particulier, qui retrace du point de vue de Bean les années à l'école de la guerre fut un véritable bonheur, que j'ai dévoré rapidement. Depuis l'écriture de la Stratégie Ender, bien des années se sont écoulées, permettant à l'écrivain de perfectionner son art, qui a ainsi su, à partir de personnages et d'une trame similaire, d'apporter un aspect vraiment différenciant, une vraie fraîcheur à son histoire (même si les protagonistes sont toujours autant “trop forts pour être vrais”).
Il en va différemment avec L'Ombre de l'hégémon, dont la vocation est uniquement socio-politique, à grand renforts de jeux internationaux.
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2015/05/orson-scott-card-la-strategie-de-lombre.html
Lien : http://www.bizzetmiel.com/20..
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J'adore !
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