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Les Chroniques d'Alvin le Faiseur tome 1 sur 6
EAN : 9791036000379
315 pages
L’Atalante (25/05/2015)
4.09/5   456 notes
Résumé :
Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l'homme rouge, un enfant au destin exceptionnel va naître en des circonstances tragiques. Septième fils d'un septième fils, il détiendra, dit-on, les immenses pouvoirs d'un " Faiseur ", pour peu qu'il parvienne à échapper aux périls qui pèsent sur son existence. Car il est un autre pouvoir, obscur, prêt à tout pour l'empêcher de vivre et de grandir.

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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
4,09

sur 456 notes
Alvin nait dans une famille de quatorze enfants, il est le septième fils d'Alvin senior, qui lui-même était un septième fils. Comme le veut la tradition, tout garçon doté de ce rang dans une fratrie est nanti de pouvoirs surnaturels.
J'ai suivi l'histoire de cette famille avec intérêt et me suis laissée séduire par le mix entre le récit initiatique et le conte.
Sans le challenge multi-défi, je n'aurais probablement jamais abordé le domaine de la fantasy.
Même si cette lecture ne m'a pas donné envie de poursuivre plus avant ma découverte de cet univers, j'ai passé un bon moment grâce au talent de conteur d'Orson Scott Card.

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« Sylvain ! Sylvain !
— Quoi encore, Nathan ?
— le confinement est fini ! Masse Critique a enfin réussi à t'envoyer un livre offert par Babelio et L'Atalante, c'est super génial de leur part !
— J'ai déjà 2500 pages à lire ce mois-ci ! Je parle même pas des articles que j'ai promis d'écrire ni de mon compte en banque en Suisse dont je dois désinfecter chaque billet !
— Par contre, je t'avertis direct : si tu le finis pas d'ici trente jours, ils vont lancer à tes trousses le fantôme de Pablo Escobar !
— Caramba ! Je lui dois mille balles, à celui-là ! Envoie-moi le bouquin ! Pas sur le nez, imbécile ! »

C'est le gros zbeul niveau critiques : hier, je devais commencer de lire Walden dans les bois (avant-hier en fait, avec le retard pris sur les nouvelles de Jack Vance), sauf qu'il pleut comme vache qui pisse, et c'est bien parti pour continuer le lendemain. Je commence donc à lire à la place un autre livre qui devait recevoir sa critique le 3 juillet… et le lendemain il fait un soleil radieux.
J'ai donc commencé un peu n'importe quand le tome 1 d'Alvin le Faiseur — et un peu n'importe comment, il faut bien le dire, puisque je suis passé du chapitre I au chapitre IV comme je commence à me faire gâteux (19 ans, c'est long…) ; un livre qui pourtant mérite qu'on s'attarde dessus, car le septième fils (non, pas l'énième série B étalonné comme une brique) constitue la première pierre d'un vaste édifice de la bibliographie d'Orson Scott Card. Ce que certains n'hésiteront pas à qualifier de swords and sorcery encore que pour ce premier volume il s'agisse d'une classification très discutable, mais qui s'avère avant tout une des premières sagas populaires de fantasy postmédiévale.
Fantasy postmédiévale car tentant de créer une mythologie étasunienne à l'instar de Tolkien qui voulait créer au travers de ses ouvrages une mythologie britannique. Et comme l'occasion est trop belle, pour ceux qui me suivent sur le blog, on va s'écouter du rock pour l'occasion plutôt que de l'électro !
— Heu, Sylvain… C'est pas déjà le terrain de chasse un peu gardé d'un certain dieu à tête de serpent ?
— Je m'en fous, je veux mettre du Wytch Hazel ! de toute façon j'ai jamais de vues, sauf lorsque je mets le mot Ken Liu quelque part dans mon article, donc… Oh, zut.

Worldbuilding

L'idée était donc de reprendre les croyances des colons américains alors qu'ils s'installaient sur leurs nouvelles terres ; celles-ci se mêlent à leur quotidien de dur labeur. Si l'histoire se passait de nos jours et pas en des temps (relativement) reculés, on pourrait parler ouvertement au moins pour ce premier tome de réalisme magique, ce sous-genre de la fantasy où le merveilleux se mêle discrètement à la vie de tous les jours. Mais il faut aussi compter sur un aspect uchronique où Anglais, Espagnols et Français se disputent encore l'Amérique à une heure où les US auraient déjà dû constituer une nation forte. D'habitude, vous savez que j'aime pas trop les doubles postulats, c'est-à-dire on va te parler des conséquences d'un truc, sauf qu'en plus on va te raconter celles d'un autre truc : ça peut créer de bonnes intrigues mais à surcharger son récit de high-concepts, ils finissent par empiéter les uns sur les autres au point que si l'un avait été absent, les effets de l'autre auraient été peut-être différents du tout au tout. Ici, ça n'est pas franchement grave, étant donné qu'on est dans une conquête de l'Ouest ouvertement fantasmée, ne cherchant pas à établir un compte-rendu historique mais à mettre en scène ses différents mythèmes (= éléments mythologiques).
C'est donc la guéguerre entre les Treize Colonies réduites à Sept, les Colonies de la Couronne Anglaise, la Floride espagnole accompagnée de Nueva Barcelona, le Québec et l'Acadie dominés par la France, l'Appalachie qui déclare à son tour son indépendance, les territoires encore non conquis et ceux où les pionniers tentent de s'implanter (dans quel État je me suis mis dans tous ces états ? Des États aux États-Unis, y'en a des tas). La vie est dure et Card n'épargne rien, qu'il s'agisse des châtiments corporels qui étaient la norme à l'époque, des risques de se faire buter à tous moments par la nature sauvage, de l'intolérance religieuse et raciale qui régnait en maître, mais sans faire de tous ses personnages des crevures irrécupérables, mais bel et bien des êtres humains maladroits, balbutiants, remplis de faiblesses mais aussi s'apportant les uns aux autres un peu de chaleur humaine. Que de la fantasy et de l'uchronie puissent ainsi réécrire une époque, sans nier aucunement l'austérité de ses modes de vie ni pondre de personnages en carton-pâte, envoie déjà une sacrée bûche dans la tronche d'une certaine revue de cinéma qui de toute façon s'est faite racheter récemment ; de quoi faire avaler le dentier à quelques réactionnaires.
Le petit Alvin Junior naît donc dans ce contexte troublé, sauf qu'il est le septième fils d'un septième fils, et donc possède un certain pouvoir sur les quatre éléments, qui, selon les légendes anciennes, sont doués d'une certaine forme de conscience. Or, l'eau a l'air de ne vouloir mais alors pas du tout qu'il se mette à exister…

Intrigue, style, personnages

On suit donc l'enfance d'Alvin ignorant ses pouvoirs, enfant audacieux, effronté même, jamais au bon endroit au bon moment. Un rôle qui oscille entre l'amusement et la frustration vu la surcouche de moraline de la société par moments ; mais Card sait trouver le bon ton, empathique avec les paysans et les enfants pour ne pas les mépriser, tout en restant suffisamment distant et comique de manière à ne pas rendre le quotidien de son héros étouffant. Même les plus grosses énormités, bêtises de gosse ou menaces parentales, passent comme du beurre là où elles auraient pu demander chez un autre auteur une certaine suspension d'incrédulité.
Et même les personnages antagonistes finissent par s'avérer touchants de par leur désir de bien faire : s'ils s'opposent au héros ou à ses pouvoirs, c'est par envie de lutter contre les superstitions ou les mauvais versants que ceux-ci pourraient contenir, et tenter d'instaurer un ère de piété mais aussi de rationalité, bref de paix, dans ce nouveau pays à construire. Devant leur maladresse à saisir ce qui est bien de ce qui est mal, leurs tourments et leur incapacité de réagir de manière saine et non-violente, il est difficile d'en vouloir à n'importe quel personnage tant il se révèle humain.
On se souviendra enfin de l'apparition du poète William Blake dans le roman, se faisant appeler Mot-pour-Mot, vagabond mystique au début incompréhensible mais qui peu à peu va se faire un allié pour Alvin, véritable soutien pacifique et raisonné dans ce monde dur où celui qui a le plus de muscles ou qui fait culpabiliser autrui est toujours celui qui a raison.

Conclusion

En résumé, Le septième fils s'annonce un bon début de cycle de fantasy avec son charme et son ambiance ; pas sûr en revanche que je le suive jusqu'au bout étant donné que la vie dans les campagnes d'antan est un brin éprouvante et manque de batailles magiques. Mais on reste sur du très bon choix, que je vous invite évidemment à lire, parce qu'après tout, c'est pour votre culture…
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« Bonjour, les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un roman fantastique, le Septième Fils.

-C'est marrant, on dirait comme le Pratchett, là, La Huitième Fille, mais en garçon.

-Exactement ! Et sur cette remarque d'une exceptionnelle finesse, j'enchaîne avec… de quoi ça parle ?

Or donc, une famille nombreuse traverse une rivière en chariot. A son bord, une femme très enceinte du septième fils d'un septième fils. Et comme chacun sait, ce fils-ci possèdera de grands pouvoirs…

-De grands pouvoirs ? Trop bien ! Genre avec des grimoires qui s'ouvrent tout seuls ou des pluies de paillettes, ou pouvoir voler, ou changer le cours des choses avec des incantations poétiques ?

-Non. Les incantations, à la rigueur, et encore…

-C'est nul !

-Pas du tout ! La magie ne se manifeste pas avec de grands effets spéciaux ou pyrotechniques et cela la rend d'autant plus impressionnante ! Elle fait partie de la vie, on l'exploite, on s'en protège, au même titre que la nature autour de nous.

-Et c'est tout ?

-Non ! J'ai d'abord apprécié l'exercice d'immersion dans la vie des colons américains, quand il fallait tout construire, apprendre à se sentir unis et travailler dur de ses mains.

-Ca fait un peu Petite Maison dans la prairie, quand même…

-Oui, mais dans une maison où les gamins crient et se battent de façon réaliste ! Tiens, d'ailleurs, parlons-en, des enfants : j'ai trouvé le travail sur leurs émotions, leurs réflexions très juste. J'ai aimé ce texte parce que j'y ai trouvé à la fois de la vérité et de la tendresse pour Peggy et Alvin. Les adultes ne sont pas bâclés eux non plus : leurs tourments et leurs angoisses sont aussi traités avec précision. La peinture de caractères est merveilleusement réussie, chaque personnage possède sa propre cohérence et sa subtilité, cela donne à l'ensemble une richesse extraordinaire.

-Ah oui, la « réalité », t'adores ça dans la fiction. Et c'est tout ?

-Non. le texte expose quels comportements, plus ou moins tolérants, l'on peut adopter face à ce qu'on ne connaît pas ou ce que l'on croit connaître. le personnage du pasteur est très parlant à ce sujet.

En dernier lieu, la prose en elle-même m'a surprise : les dialogues sont rédigés dans une langue vieillie, pleine d'argot, et forment un contraste intéressant avec la narration, plutôt élégante. Je ne peux pas ne pas penser aux sorcières de Lancre.

Cependant, il n'y a pas que l'aspect historique ou psychologique, il y a aussi…

-Laisse-moi deviner... un Terrible Secret ?

-Presque ! Un suspense insoutenable ! Alvin possède un potentiel incroyable. Quelle voie va-t-il choisir ? Va-t-il réussir à rester en vie ? Que va devenir Peggy et quel rôle va-t-elle jouer ? J'ai grand-hâte de découvrir la suite. »
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Salut les Babelionautes
J'ai lu pour la première fois "Les chroniques d'Alvin le Faiseur", d'Orson Scott Card en 1991, il y a plus de trente ans.
Et a sa relecture je m'aperçois que j'en ai un souvenir nébuleux, pourtant je m'en rappelle des passages significatif.
Tout commence par la naissance d'Alvin, septième fils d'un septième fils, ce qui dans la légende populaire doit lui conférer un certain pouvoir.
Mais Alvin a un ennemi surnaturel, le Défaiseur, et toutes son enfance est parsemé d'accidents qui auraient dû lui coûtait la vie.
Mais à sa naissance était présente une Torche, Peggy, une personne qui voit les possibles chemins de l'avenir qu'emprunteront les gens.
Elle va devenir son ange gardien et lui sauvera la vie un nombre incalculable de fois.
Ce premier tome est paru sout le titre "Seventh Son" en 1987 et il a obtenu le prix Locus 1988, la même année sortira le tome deux "Le Prophète rouge" (Red Prophet, 1988), qui lui aussi obtiendra le prix Locus 1989 et "Le Compagnon" (Alvin Journeyman, 1995) le prix Locus 1996.
Autant dire que Orson Scott Card est un Auteur de talent et au fil des ans j'ai lu toute son oeuvre, mais c'était avant que naisse Babelio, c'est pourquoi j'ai décidé de me replonger dans ses écrits.
Merci à Patrick Couton qui a oeuvré pour assuré la traduction de ses Chroniques, sans son travail une oeuvre magistrale me serait a jamais resté inaccessible.
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XIXème siècle en Amérique, Conquête de l'Ouest. Petite précision : ce n'est pas notre XIXème siècle. Les Chroniques d'Alvin le Faiseur est une uchronie de Fantasy. Les États-Unis ne comprennent ici que sept états, qui sont en conflit avec les français et les espagnols. L'Angleterre est sous la République dominée par un Lord Protecteur et possède une colonie. La Monarchie évincée a également une colonie. Nous sommes donc loin des USA que l'on connaît. L'auteur utilise également des personnages historiques bien connus : Georges Washington est ainsi un rebelle anglais qui a refusé de se battre contre les insurgés par exemple. Il finira décapité. Les lieux géographiques sont également modifiés (Terre de l'Hio pour l'Ohio...).
Vous comprenez donc pourquoi il s'agit d'une uchronie.
Fantasy ? Oui, car la magie existe. Certains possède une sorte de talent qui leur confère certaines capacités (assemblages de choses...). Et le septième fils d'un septième fils est particulièrement puissant car il s'agit d'un Faiseur... Toute cette magie est bien entendu niée par l'Église qui considère tout cela comme des superstitions à éradiquer.
Nous suivons dans ce premier roman Alvin, septième fils d'un septième fils, de sa naissance jusqu'à ses dix ans.
J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture, qui nous immerge totalement dans le récit. le traducteur a fait un excellent travail, notamment dans la traduction du patois local qui confère au récit une touche d'authenticité.
Les personnages sont attachants et l'univers (expliqué plus haut) est vraiment intéressant.
Il s'agit ici d'un tome d'introduction où la mythologie se met doucement en place. On apprend ainsi l'existence d'une entité malveillante, le Défaiseur, Némésis d'Alvin.
Pour conclure, un très bon livre qui donne envie de lire la suite.
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Citations et extraits (44) Voir plus Ajouter une citation
Même s’il parvenait le plus souvent à garder un visage impassible pendant la classe, et donc à recevoir moins de raclées, le dimanche restait l’épreuve la plus terrible de toutes parce que, cloué à son banc inconfortable, il devait écouter le révérend Thrower alors que la moitié du temps il se retenait d’éclater de rire à se rouler par terre, et que l’autre moitié ça le démangeait de se lever pour crier : « Jamais j’ai entendu une grande personne dire une chose aussi bête ! »
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Ah oui, pensa Thrower. Le gamin a bel et bien eu affaire au Diable.
« Tu l’as vu, mon enfant ?
— Il ressemble à quoi, vot’ diable ? souffla le garçon.
— Ce n’est pas mon diable, dit Thrower. Et si tu avais bien écouté au culte, tu le saurais, parce que je l’ai souvent décrit. En guise de cheveux, le Diable a des cornes de taureau. En guise de mains, le Diable a des pattes d’ours. Il a les sabots d’un bouc, et sa voix ressemble au rugissement d’un lion dévorant. »
À la stupéfaction de Thrower, le gamin sourit, puis un rire agita silencieusement sa poitrine. « Et vous nous traitez, nous aut’, de superstitieux ! »
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« La plupart des pasteurs ne laissent pas de traces lumineuses sur ce qu’ils touchent. Seuls de rares élus atteignent à suffisamment de sainteté. »
Mais ce n’était pas à lui-même que songeait le pasteur. « Maintenant vous en avez assez dit, fit-il. Je sais que vous êtes un imposteur. Sortez de mon église.
— Je ne suis pas un imposteur. Je peux me tromper, mais je ne mens jamais.
— Et moi, je ne crois jamais qui prétend ne jamais mentir.
— On suppose toujours les autres aussi vertueux que soi-même », dit Mot-pour-mot.
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Evidemment, ça n’arrangeait rien que la Bible donne sans arrêt envie de rire à Alvin, tout le temps au mauvais moment. C’est ce que Mesure lui avait dit, la fois où il s’était enfui de l’école pour se cacher chez David jusqu’à ce que son frère le retrouve juste avant le dîner. « Si t’évitais d’rigoler quand il lit la Bible, tu t’ferais moins taper d’ssus. »
Mais ça donnait vraiment envie de rire. Quand Jonathan tirait toutes ses flèches en l’air et qu’elles manquaient leur cible. Quand Jéroboam ne tirait pas assez de flèches par sa fenêtre. Quand Pharaon n’arrêtait pas d’imaginer des ruses pour empêcher les Hébreux de partir. Quand Samson, le benêt, disait son secret à Dalila qui l’avait déjà trahi par deux fois.
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En certaines circonstances, une naissance par exemple, se dit Alvin, la femme devient un animal, l'activité cérébrale se ralentit au bénéfice du corps qui prend le relais pour accomplir sa tâche. Sinon comment pourrait-elle endurer la douleur ? Comme si l'âme de la terre l'habitait ainsi qu'elle habite des animaux, pour l'intégrer à l'ensemble du monde vivant en la détachant de sa famille, de son époux, de toutes les brides de la race humaine, et pour la conduire dans la vallée de la maturité, de la cueillette, de la moisson et de la mort cruelle.
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La Stratégie Ender (Ender's Game) est un film de guerre de science-fiction américain écrit et réalisé par Gavin Hood sorti en 2013. Il s'agit d'une adaptation de La Stratégie Ender d'Orson Scott Card. Bande Annonce VF.
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