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Elena Casagrande (Illustrateur)
EAN : 9781608863327
128 pages
Boom Entertainment (15/10/2013)
3/5   1 notes
Résumé :
WHY WE LOVE IT: Mike Carey is one of our favorite writers working in comics today with a track record of sophisticated, characterdriven series like The Unwritten and Lucifer. We're honored he's chosen to write his first independent original ongoing series at BOOM!
WHY YOU WILL LOVE IT: Fans of smart, deconstructed superhero stories like IRREDEEMABLE and DEATHMATCH will get a deeply human look at the effect of super powers on real people's lives.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome correspond au début d'une nouvelle série. Il contient les épisodes 1 à 4, initialement parus en 2013, écrits par Mike Carey, dessinés et encrés par Elena Casagrande, et mis en couleurs par Andrew Elder.

Leo Winters (officier de police à New York) est en train de faire son rapport oral devant ses supérieurs hiérarchiques. Il explique comment s'est déroulée l'intervention qui a coûté un bras à John, son partenaire. Il s'agissait d'un cambriolage perpétré par 5 supercriminels : Grudge War (Stuart Griswold), Memento Mori (Ginette Lorraine Kidson), Dr. Maybe (Mortimer Griffin), Diva et Voiceover. Au cours de l'intervention de la police, un superhéros Retro / Extended Remix est intervenu pour s'opposer aux criminels. Il y a laissé la vie. Après son rapport, Leo Winters passe voir John à l'hôpital, le supercriminel incarcéré, puis il rentre chez lui pour participer à la fête d'anniversaire de son fils Daniel, en compagnie de Sunita (son épouse), sa fille et les invités. Il est bien décidé à venger John. Pour ça, il a une piste : un numéro de téléphone codé retrouvé dans les effets personnels du prisonnier. Après avoir composé le numéro et obtenu quelqu'un, il comprend qu'il s'agit d'intermédiaires qui revendent des superpouvoirs aux plus offrants. Il prend rendez-vous séance tenante et s'y rend. Tout ne se passe pas comme prévu.

"Boom! Studios" est un éditeur de comics indépendants qui a décidé de développer à son tour une gamme de superhéros. Les prémices se sont fait sentir en 2009 avec Irredeemable de Mark Waid, puis en 2012, avec une première série réalisée par Paul Jenkins et Carlos Magno : Deathmatch. Pour cette nouvelle série, les responsables éditoriaux ont réussi à recruter Mike Carey qui a travaillé sur des superhéros bon teint comme les X-Men, mais aussi sur de nombreuses séries indépendantes comme Unwritten, Lucifer, John Constantine ou Crossing Midnight, et plein d'autres encore. le lecteur présuppose qu'il va découvrir une histoire originale qui ne sera pas encombrée par des années de continuité ou par une volonté d'imposer un statu quo pour une rentabilité maximale.

Les premières pages laissent penser que l'histoire s'inscrit dans un récit de type Gotham Central (d'Ed Brubaker et Greg Rucka) : des policiers normaux devant endiguer une vague de criminalité perpétrée par des criminels disposant de superpouvoirs, qui plus est dans un monde où le superhéros est une denrée rare. En fait dès la fin de premier épisode, il apparaît que Carey n'a aucune intention de s'installer dans un statu quo puisqu'il a déjà changé les règles du jeu, et donc changé les fondements de la série. Or dans le troisième épisode, il introduit à nouveau une nouvelle donnée qui modifie significativement le paradigme. Faute de savoir pour quel nombre d'épisodes la série est prévue, le lecteur éprouve quelques difficultés à trouver des repères, ou à croire que Mike Carey pourra longtemps maintenir ce rythme.

Carey a donc décidé de raconter cette histoire en mode subjectif, par les yeux de son personnage principal. En 4 épisodes, Leo Winters n'acquiert pas beaucoup de caractéristiques psychologiques. Il est défini par son mariage fonctionnant sur la base d'une relation adulte avec son épouse, son courage, n'hésitant pas à se mettre en danger pour protéger autrui et son désir de vengeance. Sans être tout à fait générique, il s'agit d'un héros assez basique. À 2 ou 3 reprises, il prouve qu'il sait aussi se servir de sa cervelle pour réfléchir et ne pas foncer systématiquement tête baissée. Autour de lui les personnages sont plutôt sympathiques (sa famille, avec son fils qui fait référence à Bryan Cranston de Breaking Bad), ou franchement dérangés (les supercriminels). Pour cette dernière catégorie, Mike Carey regorge d'idées pour leur donner une histoire sortant de l'ordinaire, à commencer par les 2 femmes Memento Mori et Diva. Par contre, pour l'instant, le récit s'inscrit dans un clivage Bien/Mal basique.

Elena Casagrande utilise un style de type réaliste simplifié, avec un encrage un peu brut, sans volonté d'être photoréaliste ou particulièrement agréable à l'oeil (pas de contours arrondis pour rendre les personnages plus séduisants). Elle privilégie une mise en page reposant sur des cases de la largeur de la page, empilées les unes au dessus des autres. Régulièrement lors des séquences de dialogues, elle ne dessine qu'une tête ou un buste, en train de parler au milieu de la case, sans arrière plan, c'est-à-dire une mise en scène relativement basique. Cet aspect est contrebalancé par une représentation régulière des arrières plans (hors de ce type de séquence), avec une fréquence supérieure à la moyenne dans les comics. Les personnages bénéficient tous d'une apparence distinctive, ce qui les rend facile à reconnaître. Les décors sont assez détaillés pour qu'il soit possible au lecteur de s'y projeter, même si la plupart des éléments restent trop génériques. Lors des séquences "en civil", la gestuelle des personnages est crédible, sans être pour autant remarquable. Les scènes d'action sont vivantes, sans non plus être véritablement impressionnantes.

Le tome se termine avec la compilation de toutes les couvertures originales et variantes (13 au total), dessinées par Tommy Lee Edwards (4), Stéphanie Hans (4), Trevor Hairsine (1), Joëlle Jones (1), Dan Panosian (1), Kris Anka (1), et Gary Brown (1).

À l'issue de ces 4 épisodes, le lecteur éprouve quelques difficultés à se prononcer sur la qualité de l'histoire. La partie graphique raconte l'histoire de manière claire, sans être franchement remarquable, du bon travail sans plus. L'intrigue recèle de nombreuses surprises bouleversant régulièrement l'ordre des choses, sans laisser assez de place pour que les personnages deviennent suffisamment attachants. le lecteur éprouve la curiosité de savoir ce qui va se passer ensuite, tout en sachant que si son intérêt est capté par une lecture plus alléchante dans le même temps, il abandonnera cette série sans beaucoup de regrets. L'histoire continue dans Suicide Risk 2.
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Vidéo de Mike Carey
À l'occasion du festival Hypermondes qui s'est déroulé à Mérignac les 23 et 24 Septembre 2023, Mike Carey vous présente son ouvrage "La cité de soie et d'acier" aux éditions l'Attalante.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2931774/mike-carey-la-cite-de-soie-et-d-acier
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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