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EAN : 9782367934891
464 pages
L’Atalante (23/03/2018)
3.81/5   51 notes
Résumé :
Tous les enfants ne sont pas des monstres Sur une Terre en proie à la terreur.Stephen, 14 ans, autiste et surdoué, a pris place dans un laboratoire mobile avec six militaires et six scientifiques. Sauveront-ils l'humanité ? La Part du monstre se déroule dans le même univers que Celle qui a tous les dons et le précède. "Une étude de personnages brillante, doublée d'un thriller post-apocalyptique prenant et jubilatoire." - SciFiNow
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Dans la famille Celle qui avait tous les dons, je demande le préquel.

Des zombies, des militaires et des scientifiques, soit les mêmes ingrédients que dans Celle qui avait tous les dons mais les évènements se situent avant. Une suite préquel qui change des suites à rallonge, mais est ce suffisant ? Oui et non.

Nous sommes 10 ans après La Cassure, 10 ans avant les évènements narrés dans Celle qui avait tous les dons.
La Cassure, c'est le moment de l'histoire où l'humanité s'est prix un grand coup de savate dans la gueule qui l'a laissé moribonde, le monde appartient désormais aux Affams, des zombies dont la seule particularité est d'être appelé Affams !
Quelques groupes s'organisent à qui mieux mieux, dont la ville de Beacon qui décident d'envoyer des scientifiques et militaires de seconde zone chercher un remède au virus.
Douze hommes et femmes, partagés équitablement entre militaires et scientifiques, et un adolescent autiste : Stephen, l'inventeur du gel étatbloquant qui permet de s'aventurer sans avoir un grand panneau clignotant au dessus de sa tête "Ici chair fraiche et tendre"

Tout cela se lit sans mal, un bon page turner pas trop frénétique, dans la droite ligne de l'opus précédent. Ceux qui aiment le gore ou l'action en seront pour leur frais, car le rythme est tout de mème assez lent, sauf dans la dernière partie. le périple de nos chers protagonistes est assez semblable à Celle qui avait tous les dons, mais le lecteur découvre quelques éléments sur la survenue du virus et sur les enfants humanité 2.0.

Ce qui m'a le plus dérangé c'est le manque de réflexion sur les différentes thématiques. Il y a bien la loyauté des militaires à leur hiérarchie ou à leur mission, sur le devenir de l'humanité mais cela ne va jamais très loin. M.R. Carey ajoute un nouvel élément dans le duel bas du front/haut du front : un gouvernement duel civil et militaire. L'expédition en paye les frais avec deux commandants, par contre au temps le le commandement armé est crédible, ce n'est pas le cas de l'autre, falot et couard.
L'auteur a cependant le souci d'éviter la caricature dans ses personnages sans toutefois y parvenir pleinement.
Les rapports avec les événements futurs sont bien amenés, enrichissant l'univers, comblant les trous.
Un grand bravo pour la fin sous forme d'épilogue qui ravira les lecteurs du premier roman.

Un divertissement honnête qui manque cependant d'originalité par rapport au premier opus mais qui ravira les lecteurs du premier tome. Et l'envie de relire Celle qui avait tous les dons...
Pouvant se lire de manière indépendante, n'appelant pas forcément à une suite, mais qui sait, certaines portes sont ouvertes...
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Ayant adoré Celle qui a tous les dons, et en grand fan de l'auteur, La Part du Monstre serait forcément dévoré à un moment, et quelle meilleure période que celle-ci ?

Mike Carey y reprend de nombreux éléments de son roman précédent sans y apporter une grande originalité supplémentaire ni d'ajout majeur à l'univers (bien qu'on en apprenne plus sur les enfants affams), et on pourrait se demander la nécessité réelle de ce livre si ce n'est surfer un peu sur le succès du premier tome et la sortie de son adaptation quelques mois auparavant.

Mais en même temps on y lit une histoire honnête, parfois haletante, avec quelques scènes saisissantes et hautement immersives et cinématographiques.

Les personnages, qui étaient le point fort de Celle qui a tous les dons, sont cette fois un peu moins bien tenus, on frôle parfois le cliché sans y tomber de justesse, il y a parfois un manque d'humanité (dans ce qu'elle a de bon et de mauvais), à part pour le personnage de Stephen, extrêmement bien campé. C'est amusant que les militaires le surnomment le Robot alors que c'est le plus humain de tous, celui dont les émotions affleureront le mieux aux lecteurices.

La fin, explosive et touchante, tient toutes ses promesses, et l'épilogue ravira celleux qui ont lu Celle qui a tous les dons, avec même une petite pointe d'émotion là-encore, et ouvre des pistes pour une potentielle suite, pas indispensable mais qui pourrait s'avérer intéressante et plus originale.
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J'avais aimé Celle qui a tous les dons, et j'ai donc assez naturellement décidé de lire ce roman, que je supposais être en lien avec le précédent - mais sans trop savoir où il se situait exactement.
J'ai d'ailleurs beaucoup aimé ce flottement, à essayer de deviner où nous nous trouvions - tout en étant frustré de peut-être louper des clins d'oeil, car ma lecture du précédent tome remontait à 2 ans.
Le style de l'auteur est toujours aussi lent et contemplatif, sensible et détaillé, tout en mettant en place des situations qui mettent les nerfs à rude épreuve. Plus souvent qu'à notre tour, nous ressentons un grand malaise, en pressentant que quelque chose va arriver.
Mais plus que tout, c'est le rapport aux personnages qui m'a bouleversé. Nous suivons la plupart du temps Stephen, qui souffre, il me semble, d'autisme. L'auteur se glisse dans sa peau, décrit ses ressentis, ses blocages, ses paniques - et aussi son intelligence, ses sentiments et son génie. Ce qui est une performance en soi pour ce personnage, il l'effectue également pour les autres, alternant entre les points de vue. Ainsi, McQueen, qui a tout du militaire insupportable et crétin, devient nettement plus compréhensible (et appréciable) lorsqu'on se glisse dans sa peau. de la même façon, nous regardons les autres personnages parfois au travers des yeux des uns et des autres, et parfois de l'intérieur - et nous nous retrouvons totalement au coeur de l'histoire. Car finalement, si on devait le résumer vulgairement en une phrase, il s'agit essentiellement d'une course-poursuite en tank, ambiance huis-clos.
Alors que c'est tellement plus que cela !
On y retrouve également de très belles phrases, toujours dans la contemplation poétique. le vocabulaire est riche, très riche, et j'ai dû parfois chercher le sens de certains mots. le vocabulaire scientifique est également plutôt pointu, et de mon point de vue de novice, les explications médico-scientifiques à propos du virus et du reste sont plutôt convaincantes !
L'histoire nous amène petit à petit vers un dénouement inattendu, qui relie par ailleurs ce tome à Celle qui a tout les dons, et nous situe dans le temps, tout en clôturant admirablement ce diptyque.
J'avais aimé la fin très douce-amère du Tome 1, on retrouve ici le même genre de conclusion poignante - un peu moins noire tout de même, mais de peu. Quoiqu'il en soit, j'y ai laissé quelques larmes. C'est beau, c'est fort, ça véhicule énormément de choses, c'est humain et tout en nuance.
Bref, j'ai adoré.
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Lecture de la semaine d'Halloween


J'avais beaucoup aimé celle qui a tous les dons, que j'ai lu il y a pile poil un an ! J'attendais la sortie poche de ce deuxième opus ou plus tôt préquel qui me faisait très envie … Quand je l'ai vu la semaine dernière chez le libraire je n'ai pas réfléchi 2 secondes !

De quoi ça parle ? « Tous les enfants ne sont pas des monstres Sur une Terre en proie à la terreur. Stephen, 14 ans, autiste et surdoué, a pris place dans un laboratoire mobile avec six militaires et six scientifiques. Sauveront-ils l'humanité ? La Part du monstre se déroule dans le même univers que Celle qui a tous les dons et le précède. "Une étude de personnages brillante, doublée d'un thriller post-apocalyptique prenant et jubilatoire."»


Honnêtement je n'ai pas autant aimé ce roman que son prédécesseur. Déjà j'ai trouvé les personnages beaucoup moins attachants. Stephen mis à part j'avoue même que je me foutais un peu de ce qui pouvait leur arriver ! On est dans un monde beaucoup plus adulte militaires VS scientifiques ce qui n'a rien d'innovant quand on est dans un univers post A.

Nous n'avons plus l'effet de surprise du premier tome, les affams, le champignon tout ça c'est du déjà-vu.

On a quand même des réponses à pas mal de questions sur les débuts de la cassure. En effet cette histoire se passe 10 ans avant celle qui a tous les dons et reviens sur les premières recherches.

Comme pour celle qui a tous les dons la mise en place est assez lente et contemplative, ce n'est pas quelque chose qui me gène mais vaut mieux être prévenu, si vous aimez le posta qui va à 100 à l'heure et qui démarre sur des chapeaux de roues vous n'allez pas forcément aimer.

J'ai quand même trouvé ce livre hyper efficace, il y a un côté page turner et il se lit très vite ! Il m'aura fait de mardi à jeudi, malgré les actualités qui m'ont un peu happé loin de ma lecture.

J'ai beaucoup aimé la fin qui conclue vraiment très bien cette histoire.


Note 7.5/10
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Ce tome arrive à être à la fois un prequel et une suite au roman « celle qui a tous les dons ».
On suit une équipe composée pour moitié de scientifiques et pour moitié de militaires.
Parmi l'équipe scientifique, se trouve Stephen, un jeune homme considéré comme un idiot par tous, sauf par Rina, une autre scientifique qui l'a pris sous son aile.
L'adolescent de 14 ans me semble plutôt être atteint (ou dit-on porteur ?) du syndrome d'Asperger.
Il est le créateur du gel établoquant qui permet de dissimuler l'odeur humaine aux affams.
Mais chacun, à par Rina, s'accorde à dire qu'il n'a eu qu'un coup de chance.
Et pourtant ce gosse est vraiment brillant, et on ferait mieux de l'écouter un peu plus.
Côté civil, Fournier et le pire de tous. C'est un planqué, inutile et arrogant qui désire tellement se sentir important qu'il est prêt à tout et à toutes les bassesses pour y parvenir.
Le commandant militaire est nettement plus crédible mais les dissensions entre lui et son second perturbent quelque peu la hiérarchie militaire.
Bien que la mission soit de récupérer des échantillons laissés par une équipe précédente, l'équipe va découvrir quelque chose de bien plus important, mais seul Stephen va mesurer l'importance de cette découverte.
Dans le dans le dernier tiers, le rythme s'accélère, les ennuis qui couvaient de manière plus ou moins intense vont s'abattre sur eux comme une pluie de sauterelles.
La fin du roman est à couper le souffle, violente, cruelle, et si certains éléments sont hautement satisfaisants, d'autres m'ont profondément touchée et affectée.
L'épilogue, lui, fait le lien avec « celle qui a tous les dons », et prend place après ce dernier roman, tandis que toute l'histoire principale se passait des années plus tôt.
Cette manière d'avoir englobé « celle qui a tous les dons » à l'intérieur de la ligne temporelle de « la part du monstre » lie encore plus les deux histoires.
J'ai mis longtemps à me décider à lire ce tome car j'avais peur d'être déçue, mais ça n'a pas été le cas, loin de là, et j'ai beaucoup aimé ma lecture.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Stephen, es-tu devenu fou ?
Le visage de Fournier a viré à un rouge brique tirant sur le bordeaux.Peut-être. Il n’y a pas moyen de savoir, car c’est toujours le problème – pour lui comme pour tout un chacun. La santé mentale est une chose en suspens, ancrée dans rien d’autre qu’elle-même. On tâte le sol à quelques centimètres au-devant, on s’avance comme s’il était ferme, mais le monde entier est en chute libre et on l’est avec lui.
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Lorsqu'elle avait six ans, son père l'a flanquée sur son tout nouveau vélo, qu'il a propulsé dans la pente d'une colline. En disant :" C'est comme ça qu'on apprend." Le vélo est allé de plus en plus vite tandis qu'elle s'agrippait au guidon, certaine de courir à sa mort, trop terrifiée pour freiner ou pour diriger sa dégringolade, jusqu'à ce qu'il dévie à pleine vitesse contre le muret d'un jardin et que Rina tombe aussitôt. Sa mère a traité son père de connard sans cervelle, tandis que celui-ci répétait obstinément " C'est comme ça qu'on apprend".
Quae nocent, saepe docent. On apprend de la souffrance.
La souffrance n'a aucun programme particulier. Elle ne nous enseigne rien à part ce qui fait mal. Et si souffrir est inévitable, à quoi bon subir la leçon?
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La plupart des satellites sont tombés du ciel il y a un bail, donc tout ça, c’est de la pure théorie, et il ne voit pas ce qu’il y a de si génial dans le fait de laisser sa marque. On a une vie, qui se finit. Ensuite, on est mort. Ce qui compte, c’est de vivre, pas de prouver aux autres qu’on est passé sur cette Terre. Tout disparaît, c’est dans l’ordre des choses. Les trucs qui restent en place, ils croupissent.
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Une fois mordus, les courageux défenseurs combattent encore - quelques secondes. Puis ils se raidissent momentanément tandis que la mèche de leur conscience finit de se consumer. Un instant plus tard, ils se retournent et se joignent à la vague d'assaut. Ils foncent sur leurs plus proches voisins, qu'ils entraînent au sol. Sous les yeux de Khan, cela arrive à une femme qui maniait une batte de base-ball en alu; à un homme muni d'un couteau de boucher et d'un couvercle de poubelle en guise de bouclier; à un petit ange blond à qui l'on avait confié le cocker de la famille (elle le mange en premier).
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Sans qu’aucune démonstration satisfaisante n’en ait été faite, c’est la doctrine Caldwell, selon laquelle la mort psychique survient dès l’instant de l’infection, qui prévaut à Beacon. L’autre hypothèse, horrible mais pas improbable, veut que les affams soient atteints d’une forme de syndrome de déefférentiation motrice. Qu’ils soient conscients, mais court-circuités par l’agent pathogène qui s’est installé dans leur système nerveux et donc incapables de commander à leur corps. Quel effet ça ferait ? Une âme qui scrute le dehors à travers des rideaux gris, pendant que l’organisme qui a pris possession de son enveloppe célèbre sa liberté à grand renfort de carnages aveugles ?
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Vidéo de Mike Carey
À l'occasion du festival Hypermondes qui s'est déroulé à Mérignac les 23 et 24 Septembre 2023, Mike Carey vous présente son ouvrage "La cité de soie et d'acier" aux éditions l'Attalante.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2931774/mike-carey-la-cite-de-soie-et-d-acier
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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