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4,05

sur 720 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une découverte vis-à-vis de laquelle j'étais très bien disposée de prime abord et qui s'est confirmée. Il faut dire que le menu est alléchant : un Londres victorien, le tout dans une ambiance légèrement steampunk (mais vraiment un soupçon), une héroïne à la langue acérée qui détonne dans le paysage, des créatures surnaturelles avec leurs univers propre, une romance peu mièvre et un peu spicy, mais pas trop, de la bit-lit avec son lot de morsures, une enquête paranormale et une uchronie qui nous fait miroiter un monde où coexistent créatures de la nuit et nous simple humain. Chacun de ses éléments me ravit. le mélange s'annonçait positif.

Le caractère de l'héroïne joue beaucoup, je dois le reconnaître. Alexia, c'est un caractère affirmé, du sarcasme et de l'intelligence, un regard critique sur le monde qui l'entoure, du courage à revendre. Sa relation avec Maccon loup-garou écossais, bougon, revêche, Alpha, nous offre de belles joutes oratoires. Je regrette juste de ne pas avoir lu le fameux épisode "hérisson".
Les autres personnages sont aussi très singuliers. Que ce soit Lyall, l'archetype de l'anglais flegmatique, Ivy, l'ami de coeur un peu niaise mais loyale, la mère et la fratrie, abominables! ou encore Akeldama, vampire excentrique, les seconds rôles nous offrent du bon divertissement et un ressort comique.

L'uchronie nous montre un univers familier, avec des créatures que l'on connaît déjà beaucoup : à savoir les vampires et les loup-garous. Ce qui est bien mené c'est leur imbrication dans ce siècle victorien, très dans les convenances : se faire inviter lors d'un tea time, se balader à Hyde Park, etc. La touche originale est apportée par les Sans-âme, incarnée par notre Alexia. On sent que tout n'est pas encore dévoilé, ce qui nous laisse les autres tomes à découvrir pour en apprendre plus.

L'aspect enquête est en arrière toile, qu'on ne se le cache pas. Mais elle donne un fil conducteur agréable avec une issue harmonieuse et pleine de promesses quant aux tomes suivants!

L'action est fluide, rapide et très divertissante avec une narration qui ne manque pas de piquant. En somme : au tome 2!

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J'ai adoré ce livre ! Un conseil d'une de mes collègues qui m'avait dit "tu vas voir c'est des corsets et des loups garou!", sur le coup je n'étais pas vraiment convaincue... mais finalement j'ai bien accroché. Et j'ai acheté le 2èm tome pour enchaîner directement !

Alexia Tarabotti fait vraiment tache dans la bonne société anglaise, c'est une vieille fille (d'au moins 25 ans), elle a un physique bien trop exotique (fille d'Italien), un caractère beaucoup trop affirmé et pour finir elle n'a pas d'âme. Comment pourrait-elle trouver un bon parti ?

Un mélange d'humour et de bonne conduite anglaise qui manque souvent cruellement à la Bitlit !
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Et voilà, je peux enfin dire que j'aime la bit-lit !!! Ou alors Est-ce que j'ai enfin trouvé le genre d'histoire qui me plaît ? Commençons par l'ambiance 19ème entre froufrous de robes et vapeurs de machines, une belle atmosphère steampunk qui nous plonge dans un Londres alternatif où humains et surnaturels se côtoient.
On suit les aventures d'une "vieille fille" (pour l'époque hein) paranaturelle ou "sans âme", qui oscille entre des tendances à la pruderie effarouchée, une culture scientifique très fémininement incorrecte (pour l'époque encore une fois), une langue bien pendue et des pensées qui lui font monter le rouge aux joues plus d'une fois. Bref, le genre de personnage que j'adore par son non-conformisme aux canons de la beauté aussi bien qu'à ceux de la bienséance ; une jolie rebelle. Je le dis sans honte, Alexia Tarabotti vient se hisser parmi mes héroïnes favorites.
Les autres personnages ne sont pas en reste dans cette aventure avec l'irrésistible lord bourru écossais de loup-garou.
Le duo a d'ailleurs quelques scènes associant habilement humour et érotisme qui sont assez savoureuses.
Les rôles secondaires sont assez prégnants : le fidèle second, l'amoureux platonique, la meilleure amie. Tout ça saupoudré d'une bonne dose d'enquête.
C'est un joyeux fourre-tout que cette histoire où s'entremêlent romance, littérature victorienne, steampunk, enquête, fantastique-horrifique, créatures de la nuit et humour.
Mais tout fonctionne à merveille et ça se lit très bien. On rit, on frémit, on en pince pour certains personnages. Une vraie réussite, si la suite de la série est du même acabit, je me jetterai, toutes griffes dehors, dessus.
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Sans âme c'est peut-être le livre que j'avais le plus envie de trouver lors de mes visites en librairie d'occasion. Tout m'intriguait dans ce livre : le titre, l'illustration de couverture, le steampunk qui semble le qualifier… Je voulais attendre qu'il sorte en poche (il est sorti en avril dernier chez le Livre de Poche) mais je l'ai trouvé quelques semaines avant d'occasion en grand format (Orbit) alors… pourquoi attendre ?
J'ai eu un peu de mal à entrer vraiment dans l'histoire dans le premier tiers du texte (mais il faut dire aussi que j'avais un emploi du temps assez chargé qui ne me permettait pas de lire sur de longues plages horaires…) mais une fois l'action bien mise en place, difficile de lâcher le livre avant d'avoir le fin mot de l'histoire ! Ce n'est pas forcément l'intrigue que l'on retient de cette lecture - bien qu'elle soit tout à fait correcte et intéressante à mon goût - mais surtout les personnages et l'univers qui restent dans nos esprits et valent le détour !

Tout part d'une agression dans une bibliothèque lors d'une soirée dans la bonne société londonienne. Alexia qui mourait de faim se réfugie au milieu des livres pour commander un petit thé… et se retrouve avec un vampire mort sur les bras ! Celui-ci aurait dû savoir qu'il ne servait à rien de l'attaquer mais il paraissait complètement désorienté et ne savait plus où il habitait… Après expertise et interrogatoire, il semble même que ce vampire n'ait pas de créateur et de nid… mais d'où vient-il ? Qui l'a changé ? Et voilà qu'en plus, les héros découvrent que des loups-garous solitaires ont disparu de la circulation sans laisser de trace… quelque chose se manigance à Londres, mais quoi ?
L'intrigue met un petit moment à se mettre à décoller. Au début, j'ai eu vraiment du mal à comprendre où l'auteure voulait en venir et j'ai dû attendre une bonne centaine de pages pour voir un début d'explications… cette installation peut freiner quelques lecteurs mais, pour ceux qui pourraient douter, n'hésitez plus, la suite est bien rythmée, la dernière partie bouge beaucoup et la résolution de « l'enquête » est assez originale, m'a parue sympa et bien ancrée dans l'univers steampunk adopté par Gail Carriger. Aucun doute, ça valait le coup d'aller jusqu'au bout !

Si le rythme connaît donc des débuts un peu lents et chaotiques, l'univers et les personnages sont là pour harponner l'attention du lecteur et je peux témoigner, ça fonctionne du tonnerre !
Les adjectifs « bit-lit » et « steampunk » liés à cette saga me faisaient peur. Enfin l'association des deux, surtout. Mais finalement, j'ai été surprise de trouver un univers cohérent et bien pensé. Tout roule !
Alors pourquoi le qualificatif « bit-lit » ? Et bien parce que le lecteur est en présence d'une héroïne forte - et surnaturelle accessoirement - elle-même entourée de toutes sortes de créatures surnaturelles (loups-garous, vampires, fantômes…). Ajoutez à ce la une romance et une « enquête » dans un milieu « urbain » et vous avez votre définition. Ou presque. Pour le terme « steampunk », il suffit de jeter un oeil sur la société dans laquelle évoluent l'héroïne et son entourage : c'est le Londres de la fin du XIXe siècle, corsets et ombrelles sont donc au rendez-vous… mais n'oubliez pas les dirigeables, les machines à vapeur, les petites inventions présentes dans les maisons et ajoutez quelques balles en argent dans le manche de la fameuse ombrelle de l'héroïne…
Les créatures surnaturelles sont connues (pour les principales) et intégrées dans la société victorienne londonienne et l'humain lambda a appris à vivre tant bien que mal en leur compagnie. La Reine elle-même possède des conseillers de chaque race, pour optimiser le gouvernement ! Et c'est là qu'on voit le talent de Gail Carriger… parce que la jeune femme parvient à installer des créatures sorties de l'imaginaire collectif dans une société historiquement réelle… et le résultat est vraisemblable, presque naturel !

Le deuxième point fort de cette histoire réside, à mon goût, dans les personnages créés par l'auteure. Des personnalités fortes, complexes, pas banales… des noms que l'on retient un moment et qu'on n'oublie pas une fois le livre refermé !
A commencer par l'héroïne, Alexia Tarabotti. La demoiselle vit avec sa mère, son beau-père et ses deux demi-soeurs dans une demeure modeste mais pas dénuée de commodités. Elle tente de suivre la mode malgré son apparence bien loin des canons de beauté de l'époque. Alexia a hérité des gênes italiens de son père… adieu donc les boucles blondes et les yeux bleus et bonjour le teint mat, les yeux sombres, une morphologie voluptueuse et un nez proéminent. A 26 ans, la demoiselle est donc toujours célibataire et à la charge de sa famille… son goût pour les lectures scientifiques, sa répartie cinglante et son absence d'âme n'aident pas à lui trouver un époux convenable, au grand damne de sa chère Mama.
Cette héroïne forte, têtue et indépendante doit en plus composer avec Lord Maccon, l'alpha des loups-garous de Londres qui ne rate jamais une occasion de la mettre en rogne. Débraillé, bordélique et brusque, le Comte se révèle également protecteur et même attentionné (si si !)… Deux tempéraments explosifs qu'il ne vaut mieux pas laisser dans la même pièce… échanges cinglants et mobilier endommagé vous récolterez !
A mon goût, un troisième personnage sort du lot. J'ai nommé : Lord Akeldama, le vampire… à froufrous et dentelles ! Si vous entendez des « ma Colombe », si vous voyez des rubans et apercevez un veston rose, ne cherchez plus, vous êtes en compagnie de ce vampire très puissant… mais pas comme les autres ! (C'est l'ancêtre du glam rock !)

Sans âme abrite de nombreux autres personnages secondaires qui possèdent tous une personnalité sous-jacente que l'on devine complexe et travaillée. Citons par exemple la mère et les deux demi-soeurs d'Alexia qu'on croirait tout droit sorties de Cendrillon ou d'Orgueil et Préjugés de Jane Austen, le domestique silencieux mais efficace, la meilleure amie un peu naïve mais bienvenue pour les confidences, le second de Lord Maccon gentil mais inquiétant… et beaucoup d'autres du côté des vampires mais également des humains.
Tous ces personnages évoluant dans le Londres victorien forment un univers riche qu'il me tarde d'explorer à nouveau grâce aux tomes suivants !

La présentation de l'auteure en quatrième de couverture annonce un mélange de Jane Austen et de Charlaine Harris… et c'est le cas ! Avec une qualité « littéraire » plus proche d'un roman de Jane Austen que de la créatrice de Sookie Stackhouse, tout de même !
De l'humour, de l'ironie dans cette société londonienne où les bonnes manières et la bienséance sont souvent détournées… Ajoutez à cela les créatures surnaturelles qui ne sont pas forcément toutes distinguées et bien élevées (à commencer par les loups-garous) et vous assistez à des scènes cocasses.
Alexia l'héroïne, loin d'être cruche et étant particulièrement curieuse des choses de la vie… amène d'autres situations très amusantes et totalement déplacées de la part d'une jeune fille de bonne famille !

C'est vraiment très frais, amusant, bien pensé… voilà un très bon moment de lecture et un titre qui sort des sentiers battus ! A découvrir, pour sûr… et à poursuivre !
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Encore un livre que j'avais vu passé sur Babelio et qui me tentait.
Le mois de l'imaginaire, que le site organise en ce moment, m'a donné une bonne occasion de m'atteler à sa lecture.
Je pourrais la résumer par "pure moment jouissif", mais je vais quand même prendre la peine d'essayer de développer ma pensée.
Dans un XIXe siècle britannique, totalement steampunk et en cela à la fois teinté de progrès scientifique auréolé d'une prodigieuse tolérance à l'égard du surnaturel, Mademoiselle Alexia Tarabotti est une vieille fille à la peau mate et au comportement frôlant par moment l'inconvenance ou pire, la hardiesse. Son caractère bien trempé l'amène à côtoyer des régions dangereuses, poussé par sa capacité à annihiler le surnaturel : la jeune demoiselle est dépourvue d'âme. Armée d'une ombrelle savamment détournée et d'une intelligence supérieure à la moyenne pour une jeune femme de son âge, la belle va se retrouver dans une situation délicate : elle vient de tuer un vampire ! Lord Maccon, un séduisant loup-garou envoyé par la reine Victoria pour démêler l'affaire, va pimenter le tout, tout comme un vieux vampire dandy et de mystérieuses disparitions d'être surnaturels. Une bonne tasse de thé sera nécessaire à la demoiselle pour recouvrer tous ses esprits…

L'histoire pourrait être un simple divertissement pour adolescent, mais elle est délicieusement menée par l'ironie, les bonnes manières britanniques, la mode et nous prouve combien une ombrelle peut vite devenir indispensable. Les petites luttes et taquineries entre Lord Maccon et Mademoiselle Tarabotti sont jouissives et nous plongent, pauvres lecteurs que nous sommes, dans des sentiments d'allégresses toutes juvéniles que nous n'avions plus ressenties depuis l'époque du lycée (ou du collège pour certains). C'est facile, c'est léger, et le tout s'engloutit sans même avoir le temps de respirer.
J'attends la suite avec impatience !
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Gail Carriger est une autrice américaine qui se plait à écrire des récits se déroulant sous le règne de la reine Victoria.

Composé de cinq tomes, le protectorat de l'ombrelle est l'une de ses trois sagas qui mêlent harmonieusement romance, fantasy et uchronie.

Avec Sans âme, on fait la connaissance d'Alexia Tarabotti, une jeune Anglaise, née d'un père Italien. Une combinaison qui explique sans doute son caractère indépendant et autoritaire. Âgée de 26 ans, toujours célibataire, Alexia est le désespoir de sa mère qui ne manque jamais une occasion de l'humilier. Fille de bonne famille, cette situation est intolérable. Mais il y a longtemps que la jeune femme en a pris son parti. Son problème se situe à un tout autre niveau. En effet, elle n'est pas une jeune femme ordinaire, elle est une "paranaturelle". Dépourvue d'âme, sa proximité annule chez les surnaturels les caractéristiques les rendant si spéciaux. de fait, elle représente un réel danger pour eux qui la traitent comme une pestiférée. Alors lorsqu'elle se fait attaquer par un jeune vampire au cours d'une soirée mondaine qui l'oblige à le tuer, elle sent bien que les choses pourraient dégénérer. Se retrouver dans le collimateur de la ruche de Westminster gouvernée par une très ancienne et puissante vampire ou dans celui du BUR, tenu par le séduisant mais non moins horripilant lord Maccon, accessoirement loup alpha de la meute du coin, vont lui promettre quelques moments inconfortables pour ne pas dire dangereux. Mais peut-elle décemment se tenir en retrait face au danger qui l'assaille ? N'en déplaise à certains, Alexia n'est pas femme à se laisser faire. Qu'ils se le tiennent pour dit, les méchants n'auront qu'à bien se tenir.

Dans le protectorat de l'ombrelle, Gail Carriger insère son récit dans un Londres du XIXe siècle dystopique. Les êtres surnaturels côtoient les humains. Ils occupent même parfois de hautes fonctions auprès du pouvoir. Pour preuve, la reine Victoria dispose d'un cabinet fantôme dans lequel siègent un représentant de la cour vampirique et un autre de la meute des Loups-Garous. Par son entrefaite, elle garde ainsi un oeil sur tout ce qui se passe au sein de l'Empire britannique. Ainsi, en suivant les aventures d'Alexia Tarabotti, on fréquente autant les salons mondains que la société surnaturelle. Entre dentelle, dents longues et fourrure, notre intrépide héroïne devra se la jouer effrontée si elle espère avoir le dernier mot.

Outre cet univers mystérieux et feutré, on prend plaisir à passer du temps aux côtés des héros de Gail Carriger. Alexia Tarabotti est une femme très attachante. Aristocrate et bavarde, elle dissimule son manque de confiance en elle derrière une culture et une conversation débordante. Elle a le chic pour se mettre dans des situations compromettantes, burlesques et drôles. Elle est un personnage rafraîchissant qui réussit à faire régulièrement sortir de ses gonds l'impassible lord Maccon. Chef de meute, il n'en est pas moins un noble et à ce titre, représente un parti très en vue. Notre vieille fille n'est d'ailleurs pas insensible à son charme malgré ses manières bourrues. D'ailleurs, le duo qu'ils vont former pour résoudre cette série disparitions promet de nombreuses étincelles... plus d'infos sur Fantasy à la Carte.

Lien : https://fantasyalacarte.blog..
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J'ai beaucoup aimé, même si je l'ai trouvé un peu long à démarrer.

Après la tentative d'enlèvement d'Alexia à la sortie de la Ruche, tout s'accélère et ça devient vraiment passionnant.
D'autant plus que la demoiselle a un sacré caractère ! du coup, dans cette Angleterre victorienne, ça prend une tournure assez délicieuse. le style (et la traduction) retranscrit bien l'atmosphère puritaine et comment Alexia tranche un peu trop dans le vif de ces traditions coincées du bulbe et du reste.
Lord Maccon est vraiment adorable. Sisi ! Sa maladresse est touchante, le fait que les loups-garous ne contrôlent rien pendant la nuit de la pleine lune en fait des êtres un peu moins tout puissants, tout ça rend vraiment attachant cet Alpha écossais, assez loin finalement des loups-garous que j'avais croisés jusqu'ici.
Même les personnages secondaires sont superbes, que ce soit Lyall ou Lord Akeldama, pour lequel j'ai une tendresse toute particulière, son exotisme et sa façon de parler à Alexia sont vraiment trop amusants !

L'ambiance est steampunk à fond, et j'ai beaucoup apprécié. (Juste ce qui m'a agacée, c'est que la pieuvre soit l'emblème des méchants, j'ai trouvé que c'était un peu facile. Enfin il fallait bien qu'elle case la référence...)

L'humour est omniprésent même dans les scènes les plus affreuses...
Une lecture très très agréable !

Ma note :  4,5 (Pas tout à fait un coup de coeur à cause du début qui est un peu trop "lent" à mon goût...)
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Ce livre est jubilatoire ! Il y a de l'humour (beaucoup), de l'aventure et de l'amour. Alexia est une vieille fille de la bonne société de Londres. L'Angleterre est alors gouvernée par la Reine mais son cabinet et ses services intègrent Loup-garou et Vampires. Tous craignent les propos d'Alexia, qui aime aller droit au but et espère pouvoir jouer un rôle dans les services de sa majesté. C'est alors qu'elle tue "accidentellement" un jeune vampire solitaire...
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J'avais pas mal entendu parler de ce début de série lors de sa sortie en GF, et plutôt en bien je dois dire ! Suffisamment en tout cas pour attirer ma curiosité et me pousser vers ce partenariat LA lors de sa sortie en poche.
Soyons clair j'ai juste adoré !

Il m'a tout de même fallu la première centaine de page pour prendre mes marques, me demandant un peu où j'étais tombée... parce que c'est loin d'être simple et assez inédit je dois dire.
Pour résumer : de l'urban fantasy mêlée de steampunk à l'époque victorienne, le tout saupoudré d'un humour grinçant et de dialogues à la Jane Austen. Cocktail explosif !

Passé donc cette première phase et cerné le genre, on ne peut juste plus lâcher le livre avant la fin, c'est hautement addictif.
Le personnage d'Alexia est surprenant, attachant et surtout très drôle comme la galerie de personnages qui l'entourent (j'ai tout de suite beaucoup aimé Lord Maccon !), atypiques sans être caricaturaux ou grossiers. Elle détonne assez (pour une époque où l'on était déjà considérée comme vieille fille à 22 ans !), à la manière d'Elisabeth Bennet notamment par son intelligence et son indépendance, son peu de cas du qu'en dira-t-on, sa répartie etc... j'ai fait le lien régulièrement entre les deux personnages.

"Quoi que ce fût, Alexia était née ainsi, pleine de logique, de raison et de mots blessants."

Le décor lui (mis à part pour l'aspect urban fantasy) est réaliste et reflète bien le Londres de l'époque avec ses réceptions, ses jeux de cour et surtout ses principes moraux.

J'ai été tellement séduite par l'univers, les personnages et le style que je dois avouer que l'intrigue est un peu passée au second plan. Elle est bien là, présente et cohérente mais n'offre rien d'exceptionnel, à la limite du prétexte pour moi, j'ai suivi le rythme sans vraiment lui apporter une grande place dans la trame générale du tome. Pour le coup je ne pourrais pas vous en dire grand chose, elle est assez simple, presque évidente mais comme ce n'est pas l'élément essentiel du roman ce n'est pas choquant !

Plus que tout ce que j'ai apprécié c'est ce mélange des genres, cette combinaison improbable et pourtant si juste que nous offre Carriger de sa plume délicieusement moqueuse (et elle le sens de la formule croyez-moi !).
C'est essentiellement ce qui fait de cette lecture un coup de coeur : son côté improbable, je dirai presque un ovni du genre.
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Malgré ces quelques points négatifs sur le steampunk, l'histoire est dynamique et prenante. D'un incident que l'on pourrait penser mineur, l'auteure nous promène dans un Londres victorien plein de mystères et de personnages étonnants. de plus j'adore son humour.

Les personnages principaux sont tout simplement géniaux. Alexia Tarabotti en "vieille fille" de la haute société à la répartie piquante et le comte Woolsey grand beau-brun qui est à la limite du politiquement correct. Elle "paranaturelle", lui loup-garou.

J'ai lu le roman quasi d'une traite. Les répliques piquantes d'Alexia, son don pour se mettre dans le pétrin (sans perdre sa répartie), ses relations familiales et amicales, son environnement social, son univers "caché".

[plus de détails sur le blog]
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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