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Dustin Nguyen (Illustrateur)Duncan Rouleau (Illustrateur)
EAN : 9781401230500
288 pages
DC Comics (08/03/2011)
4/5   1 notes
Résumé :
WildStorm’s top superteam retires the tights and starts saving the world from the vantage point of high-stakes corporate activity!
Jack “Spartan” Marlowe, the WildCats leader, decides that his team of superpowered allies can do more for the people of Earth by being responsible corporate citizens. He uses Void’s god-like powers to access an alien dimension to create never-failing batteries and sets out to take over the world for the greater good. Meanwhile, ot... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Wildcats Version 3.0 - Year One (épisodes 1 à 12) ; il contient les épisodes 13 à 24 parus en 2003/2004. Il faut avoir lu le premier tome avant de lire celui-ci.

Le FBI a reçu des rapports alarmants d'une guerre des assassins en Europe du sud. Il dépêche 3 de ses agents : agent Addison, agent Chandler et agent Orange. du coté d'Halo, Jack Marlowe continue d'orchestrer la construction de voitures munies d'une source d'énergie inépuisable. le lobby des constructeurs de voitures commence à s'inquiéter et le Ministre de l'Énergie saisit le Président des États-Unis. Cole Cash réfléchit à ce qu'il pourrait faire de restes de Maxine Manchester (Lady Tron). Il se fait prêter Ramon, un petit génie de l'informatique par CC Rendozzo qui a toujours des soucis avec Donny, son fils. Edwin Dolby (le comptable en chef d'Halo) a des cauchemars récurrents d'interventions musclées sur le terrain. L'agent Wax (du service secret National Park Service) continue de coucher avec Miriam la femme de l'agent Lester Downs, son supérieur hiérarchique. La fabrication des voitures Halo arrive à son niveau opérationnel, la guerre entre Zealot et les Coda devient ouverte et Grifter assemble une nouvelle équipe de Wildcats comprenant entre autres Lady Tron, CC Rendozzo, Cedric & Glenn (2 dominateurs pourvus d'une force surhumaine, et gérant un donjon sadomaso).

Joe Casey continue sur sa lancée en menant en parallèle les avancées du grand plan de Jack Marlowe, et les aventures brutales de Grifter. Ce récit ne repose pas sur une morale facile : chaque héros commet des actes répréhensibles au regard de la loi et est amené à tuer de sang froid. Jack Marlowe a pris sur lui d'améliorer le sort de l'humanité en commercialisant une source d'énergie inépuisable, et la fin justifie les moyens. Il s'est emparé du système capitaliste pour déployer son produit, mais les assassins envoyés contre lui n'auront droit à aucune pitié. du coté de Cole Cash, il n'y a pas plus de pitié à attendre. Il conçoit un moyen original de retourner sur le terrain, malgré son fauteuil roulant. le retour de Zealot au premier plan s'effectue également dans un bain de sang.

Au-delà de ce ton violent, Joe Casey écrit un thriller d'espionnage, avec beaucoup de dialogues. Comme dans le premier tome, les personnages n'existent que par leurs actions et leurs discours. Casey continue de se tenir à distance de leurs pensées ou de leur psychologie. Ils sont tous des adultes avec un métier, un objectif à atteindre, une expérience dans leur domaine de compétence. Il n'y a pas vraiment de place pour une amitié gratuite, les relations sont placées sous le signe professionnel, avec plus ou moins d'affinité entre les individus. Sous des dehors de récit d'aventure, Casey décrit un monde froid où les individus ne se rencontrent que dans le cadre de projet interdépendant. Il n'y a jamais rien de gratuit.

L'histoire globale de l'irrésistible ascension de Jack Marlowe n'atteint pas de résolution dans ce tome, le dernier écrit par Joe Casey. le lecteur doit donc apprécier le voyage, en sachant que la destination ne sera pas atteinte. Casey manipule avec dextérité les enjeux et les personnages pour créer une tension présente du début à la fin. Les scènes d'action sont très spectaculaires et efficaces, même si l'assaut final se vautre dans le cliché d'une poignée de mercenaires capables de vaincre une armée de soldats réputés tous invincibles un par un.

Les épisodes 13 à 16 sont illustrés par Dustin Nguyen, encrés par Richard Case. Ces épisodes sont magnifiques, Nguyen trouve le juste milieu pour le niveau de détail et parfaite lisibilité. le travail du metteur en couleurs complète les illustrations sans les surcharger, tout en leur conférant une aura (un léger halo, c'est de circonstance). Les scènes d'action débordent d'énergie. Les personnages ont tout petit coté cartoon qui instaure un second degré permettant de créer juste ce qu'il faut de distance pour que le lecteur prenne conscience qu'il est en train de lire une critique ironique du capitalisme. Il est à la fois impossible de prendre l'attirail sadomaso de Cedric & Glenn au premier degré dans ce contexte, et impossible de ne pas le prendre au premier degré. Nguyen réussit un tour de force graphique en insufflant un second degré ironique dans des illustrations très premier degré.

Les épisodes 17 & 18 sont dessinés par Francisco Ruiz Velasco et Sean Phillips. le style perd en second degré pour un aspect plus gratté, plus abrasif (sans exagération).

L'épisode 19 est illustré par Pascal Ferry. Son style évoque celui de Dustin Nguyen en plus épuré, avec une légère influence manga perceptible dans le rendu des éléments technologiques comme les motos ou les protections des individus.

Les épisodes 20 à 24 sont illustrés par Duncan Rouleau, et encrés par John Dell. le second degré graphique est de retour avec une légère touche cartoon et des constructions de case parfois un peu plus comics d'aventure. Ce style est plus raccord avec celui de Nguyen, en un peu moins mature, un peu plus insouciant.

Tout au long de ces 12 épisodes, la mise en couleurs sophistiquée de Randy Mayor s'avère complémentaire des illustrations pour renforcer les textures et les fonds de case lorsqu'ils sont vides de dessins.

À condition de ne pas se polariser sur l'absence de résolution de l'enjeu global lié à la nouvelle source infinie d'énergie, "WildCats 3.0" dépayse le lecteur pour l'emmener dans un monde où les superpouvoirs existent, mais où le personnage le plus puissant a décidé de révolutionner l'humanité en améliorant son sort, tout en jouant le jeu du capitalisme. Pour mériter une cinquième étoile, il aurait fallu que le récit principal connaisse un aboutissement dans ce tome ou dans un suivant.Ce tome fait suite à Wildcats Version 3.0 - Year One (épisodes 1 à 12) ; il contient les épisodes 13 à 24 parus en 2003/2004. Il faut avoir lu le premier tome avant de lire celui-ci.

Le FBI a reçu des rapports alarmants d'une guerre des assassins en Europe du sud. Il dépêche 3 de ses agents : agent Addison, agent Chandler et agent Orange. du coté d'Halo, Jack Marlowe continue d'orchestrer la construction de voitures munies d'une source d'énergie inépuisable. le lobby des constructeurs de voitures commence à s'inquiéter et le Ministre de l'Énergie saisit le Président des États-Unis. Cole Cash réfléchit à ce qu'il pourrait faire de restes de Maxine Manchester (Lady Tron). Il se fait prêter Ramon, un petit génie de l'informatique par CC Rendozzo qui a toujours des soucis avec Donny, son fils. Edwin Dolby (le comptable en chef d'Halo) a des cauchemars récurrents d'interventions musclées sur le terrain. L'agent Wax (du service secret National Park Service) continue de coucher avec Miriam la femme de l'agent Lester Downs, son supérieur hiérarchique. La fabrication des voitures Halo arrive à son niveau opérationnel, la guerre entre Zealot et les Coda devient ouverte et Grifter assemble une nouvelle équipe de Wildcats comprenant entre autres Lady Tron, CC Rendozzo, Cedric & Glenn (2 dominateurs pourvus d'une force surhumaine, et gérant un donjon sadomaso).

Joe Casey continue sur sa lancée en menant en parallèle les avancées du grand plan de Jack Marlowe, et les aventures brutales de Grifter. Ce récit ne repose pas sur une morale facile : chaque héros commet des actes répréhensibles au regard de la loi et est amené à tuer de sang froid. Jack Marlowe a pris sur lui d'améliorer le sort de l'humanité en commercialisant une source d'énergie inépuisable, et la fin justifie les moyens. Il s'est emparé du système capitaliste pour déployer son produit, mais les assassins envoyés contre lui n'auront droit à aucune pitié. du coté de Cole Cash, il n'y a pas plus de pitié à attendre. Il conçoit un moyen original de retourner sur le terrain, malgré son fauteuil roulant. le retour de Zealot au premier plan s'effectue également dans un bain de sang.

Au-delà de ce ton violent, Joe Casey écrit un thriller d'espionnage, avec beaucoup de dialogues. Comme dans le premier tome, les personnages n'existent que par leurs actions et leurs discours. Casey continue de se tenir à distance de leurs pensées ou de leur psychologie. Ils sont tous des adultes avec un métier, un objectif à atteindre, une expérience dans leur domaine de compétence. Il n'y a pas vraiment de place pour une amitié gratuite, les relations sont placées sous le signe professionnel, avec plus ou moins d'affinité entre les individus. Sous des dehors de récit d'aventure, Casey décrit un monde froid où les individus ne se rencontrent que dans le cadre de projet interdépendant. Il n'y a jamais rien de gratuit.

L'histoire globale de l'irrésistible ascension de Jack Marlowe n'atteint pas de résolution dans ce tome, le dernier écrit par Joe Casey. le lecteur doit donc apprécier le voyage, en sachant que la destination ne sera pas atteinte. Casey manipule avec dextérité les enjeux et les personnages pour créer une tension présente du début à la fin. Les scènes d'action sont très spectaculaires et efficaces, même si l'assaut final se vautre dans le cliché d'une poignée de mercenaires capables de vaincre une armée de soldats réputés tous invincibles un par un.

Les épisodes 13 à 16 sont illustrés par Dustin Nguyen, encrés par Richard Case. Ces épisodes sont magnifiques, Nguyen trouve le juste milieu pour le niveau de détail et parfaite lisibilité. le travail du metteur en couleurs complète les illustrations sans les surcharger, tout en leur conférant une aura (un léger halo, c'est de circonstance). Les scènes d'action débordent d'énergie. Les personnages ont tout petit coté cartoon qui instaure un second degré permettant de créer juste ce qu'il faut de distance pour que le lecteur prenne conscience qu'il est en train de lire une critique ironique du capitalisme. Il est à la fois impossible de prendre l'attirail sadomaso de Cedric & Glenn au premier degré dans ce contexte, et impossible de ne pas le prendre au premier degré. Nguyen réussit un tour de force graphique en insufflant un second degré ironique dans des illustrations très premier degré.

Les épisodes 17 & 18 sont dessinés par Francisco Ruiz Velasco et Sean Phillips. le style perd en second degré pour un aspect plus gratté, plus abrasif (sans exagération).

L'épisode 19 est illustré par Pascal Ferry. Son style évoque celui de Dustin Nguyen en plus épuré, avec une légère influence manga perceptible dans le rendu des éléments technologiques comme les motos ou les protections des individus.

Les épisodes 20 à 24 sont illustrés par Duncan Rouleau, et encrés par John Dell. le second degré graphique est de retour avec une légère touche cartoon et des constructions de case parfois un peu plus comics d'aventure. Ce style est plus raccord avec celui de Nguyen, en un peu moins mature, un peu plus insouciant.

Tout au long de ces 12 épisodes, la mise en couleurs sophistiquée de Randy Mayor s'avère complémentaire des illustrations pour renforcer les textures et les fonds de case lorsqu'ils sont vides de dessins.

À condition de ne pas se polariser sur l'absence de résolution de l'enjeu global lié à la nouvelle source infinie d'énergie, "WildCats 3.0" dépayse le lecteur pour l'emmener dans un monde où les superpouvoirs existent, mais où le personnage le plus puissant a décidé de révolutionner l'humanité en améliorant son sort, tout en jouant le jeu du capitalisme. Pour mériter une cinquième étoile, il aurait fallu que le récit principal connaisse un aboutissement dans ce tome ou dans un suivant.
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