AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.87/5 (sur 89 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 7 juin 1848
Mort(e) à : Atuona, Hiva Oa , le 8 mai 1903
Biographie :

Paul GAUGUIN est né à Paris en 1848 dans une famille française de la moyenne bourgeoisie. Il était d'ascendance hispano-péruvienne noble par sa mère, et sa famille, étiquetée "rouge" - son père travaillant au "National", l'organe du Parti Radical -, gagne le Pérou en 1849 pour échapper à la répression du "Parti de l'ordre".

Son père décède lors du voyage, et Paul reviendra à Paris six ans plus tard avec sa mère et sa soeur. De cette petite enfance en exil en Amérique Latine, il gardera toujours le goût du voyage et de l'exotisme.

Eugène Henri Paul Gauguin est est un peintre postimpressionniste. Il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du XIXe siècle.

Son père est Louis Pierre Guillaume Gauguin (1814-1849). Sa mère, née Aline Chazal (1825-1867), fut la fille de Flora Tristan et donc, selon certains auteurs, la petite-fille de Simon Bolivar et de Thérèse Laisnay. Elle descendait de propriétaires terriens espagnols d'Amérique du Sud et même, selon la légende, d'un vice-roi du Pérou.

Le peintre a d'ailleurs passé les années de sa plus tendre enfance à Lima où son père, mort au large de Punta Arenas, pensait trouver la fortune. Après avoir fait ses études à Orléans, Gauguin s'embarque dans la marine marchande puis dans la marine française et navigue sur les mers du monde durant six ans. À son retour en France en 1870, il se convertit en agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires. Il partage alors une vie bourgeoise confortable avec sa femme, la Danoise Mette-Sophie Gad, et leurs cinq enfants : Émile, Aline, Clovis, Jean-René et Paul-Rollon.

Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et grand amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1874, il fait la connaissance du peintre Camille Pissarro et voit la première exposition du courant impressionniste. Comme son tuteur, il devient amateur d'art et s'essaye alors à la peinture. Il expose par conséquent avec les impressionnistes en 1876, 1880, 1881, 1882 et 1886.
+ Voir plus
Source : wikipedia
Ajouter des informations
Bibliographie de Paul Gauguin   (36)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Paul Gauguin Belles Marquises.


Citations et extraits (227) Voir plus Ajouter une citation
Paul Gauguin
Le public veut comprendre et apprendre en un seul jour, une minute, ce que l'artiste a mis des années à comprendre.
Commenter  J’apprécie          6610
Paul Gauguin
Le laid peut être beau, le joli, jamais.
Commenter  J’apprécie          610
Paul Gauguin
Un conseil, ne copiez pas trop d’après nature. L’art est une abstraction : tirez-la de la nature en rêvant devant et pensez plus à la création qu’au résultat.
Commenter  J’apprécie          551
Paul Gauguin
Copier la nature, qu'est-ce que cela veut dire? (...). Suivre les maîtres! Mais pourquoi donc les suivre? Ils ne sont des maîtres que parce qu'ils n'ont suivi personne.
Commenter  J’apprécie          450
Paul Gauguin
Cuisiner suppose une tête légère, un esprit généreux et un cœur large.
Commenter  J’apprécie          340
Paul Gauguin
La vérité ne se dégage pas de la polémique, mais des oeuvres qu'on a faites.
Commenter  J’apprécie          321
Elle était peu jolie, en somme, selon les règles européennes de l’esthétique. Mais elle était belle. Tous ses traits offraient une harmonie raphaélique dans la rencontre des courbes, et sa bouche avait été modelée par un sculpteur qui parle toutes les langues de la pensée et du baiser, de la joie et de la souffrance. Et je lisais en elle la peur de l’inconnu, la mélancolie de l’amertume mêlée au plaisir, et ce don de la passivité qui cède apparemment et, somme toute, reste dominatrice.
Commenter  J’apprécie          283
Il me fallut revenir en France. Des devoirs impérieux de famille me rappelaient.
Adieu, terre hospitalière, terre délicieuse, patrie de liberté et de beauté ! Je pars avec deux ans de plus, rajeuni de vingt ans, plus barbare aussi qu'à l'arrivée et pourtant plus instruit. Oui, les sauvages ont enseigné bien des choses, ces ignorants, de la science de vivre et de l'art d'être heureux.
Commenter  J’apprécie          230
" Finalement, trouvant la civilisation trop ennuyeuse à supporter, il s'est retiré à Tahiti, où il a vécu, aimé et peint et mourut comme un sauvage. "

Émile Gauguin en 1921 à propos de son père, Paul (1848-1903).

(Préface, page xi).
Commenter  J’apprécie          220
Mais je ne la compris encore qu’imparfaitement ce jour-là.
Déçu comme je l’étais par des êtres et des choses si différents de
ce que j’avais désiré, écœuré par toute cette trivialité européenne, trop récemment débarqué pour avoir pu démêler ce qui
persiste de national dans cette race vaincue, de réel et de beau
sous le factice et désobligeant placage de nos importations,
j’étais en quelque sorte aveugle.
Aussi ne vis-je dans cette reine, d’un âge déjà mûr, qu’une
épaisse femme ordinaire, avec de beaux restes. Peut-être aussi
ce jour-là, la part juive de son sang avait-elle tout absorbé. Plus
tard, quand je la revis, je compris son charme maori. Le sang
tahitien reprenait le dessus. Le souvenir de l’aïeul, le grand chef
Tati, donnait à cette femme, comme à son frère, comme à toute
sa famille, un caractère de grandeur, vraiment imposant. Elle
avait cette majestueuse forme sculpturale de là-bas, ample à la
fois et gracieuse, avec ces bras qui sont les deux colonnes d’un
temple, simples, droits et le haut vaste, se terminant en pointe –
construction corporelle qui évoque invinciblement dans ma
pensée le grand triangle de la Trinité. Dans ses yeux brillait parfois comme un pressentiment vague des passions qui s’allument
brusquement et embrasent aussitôt la vie alentour. Et c’est ainsi
que l’île elle-même a surgi de l’Océan et que les plantes y ont
fleuri au rayon du premier soleil.
Tous les Tahitiens se vêtirent de noir et deux jours durant
on chanta les Himene de deuil, des chants de mort. J’ai cru entendre la sonate Pathétique.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Paul Gauguin (151)Voir plus

Quiz Voir plus

Un légume dans les titres (ou pas)

Jules Renard : Poil de ...

Linotte
Marmotte
Carotte
Navet

10 questions
563 lecteurs ont répondu
Thèmes : légumes , légumes verts , fruits et légumes , humour , intrusionCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..