Au matin de la première nuit, j'ai mangé sur elle. Les reliefs de l'aïoli. À même la peau. L'agneau sur son cul, les poulpes flapis. Les légumes. Le vin au goulot. Je l'avais lavée auparavant. Elle était propre. Belle sauf sa tête sous une grande nappe blanche. Elle ne bougeait pas. Rien, si ce n'est la lecture de Jacques Cauda ne peut rendre cette ambiance si particulière qui plane dans ses récits comme dans ses poésies. La langue, subtile, charnelle, gourmande, la... >Voir plus