Je n’aime pas ces spectacles, leur côté factice, facile, m’irrite. Il est aisé de faire surgir le songe, la mémoire, de la nuit et des pierres illuminées : il suffit d’une voix chaude dans quatre haut-parleurs, d’une grandiloquence, d’un fond sonore, et le tour est joué.
Elle a cette absence physique que confèrent les vies de solitude. Une fille dont on a dû dire qu’il était étonnant qu’elle n’ait pas trouvé de mari, que les hommes étaient bêtes de n’avoir jamais posé les yeux sur elle. Et c’est peut-être vrai qu’ils eurent tort de l’oublier.
Tout le monde vend des armes au Proche-Orient. Heureusement, tout le monde en achète.
Les infirmes doivent bien compenser d’une manière ou d’une autre, et l’on sait également que lorsque le corps est tordu, l’âme n’est jamais droite.
Tout autour, des touristes grimpent sur des chameaux, se font photographier et redescendent. Ce sont toujours les plus gros qui montent. Il y a un fonds de sadisme profond chez les humains à l’égard de l’espèce animale.
Ne pas s’enfermer avec ses seuls semblables… Les autres aussi existent, ne pas se couper d’eux surtout… Et puis tu marcheras un jour, tu renoueras avec le monde : je comprends ta crainte. Il te faut un peu de patience.
J’ai toujours pensé que parler à sa femme des emmerdes que vous procure une autre prouvait une absence totale de tact.
Je crois avoir découvert une chose bien plus navrante, je n’aime pas employer le mot « vérité » pour une raison bien simple : je n’en ai pas moi-même.
C’est qu’ils sont exigeants, les vieilles gens, parfois, exigeants, mais si gentils au fond.
Rien ne vaut, en effet, une bonne sieste. Personnellement, je la fais tous les après-midi, c’est excellent pour la santé.