Il n’y a pas plus bête que les hommes, debout, assis ou couchés. C’est bien toujours les mêmes.
Pourtant, les histoires de gens normaux me paraissent bien futiles depuis quelque temps. Leurs petits problèmes me semblent bien légers et secondaires : l’argent, le cœur, l’honneur, le pouvoir, le devoir, tout cela ne pèse pas lourd devant une paire de guibolles en bon état de marche. Là, je me suis intéressé. Ces femmes assises, avec leur fard, leurs cuirasses recouvertes de papier doré… Il fallait peut-être cela pour que Racine me parle à nouveau, si tant est qu’il m’ait jamais parlé. Peut-être étaient-ils cela, ces rois, ces reines, à demi dieux, à demi déesses : des infirmes cloués au sol par leurs passions.
Un jour seul ne fait point un mortel vertueux.
On ne reproche pas à quelqu’un d’être sans reproche, c’est idiot et méchant.
La défense « parapluie » laisse passer les gouttes.
Manqué. Pas de beaucoup, mais manqué.
Pendant des heures, on fait des théories au tableau noir, on joue aux stratèges, on trace des lignes à la craie comme les généraux de la seconde guerre mondiale, on encercle l’ennemi, on le déborde, on le harcèle, tout roule dans l’huile, on finit joyeux, couverts de poussière blanche, tout farauds d’être aussi habiles, si inventifs, et, dès qu’il faut passer à l’application, il y a toujours un facétieux luron pour vous dire « Je t’ai pas vu ».