L'agent 212, tome 1 : 24 heures sur 24

Quand elle commence à paraitre dans l'hebdomadaire "Spirou" en 1977, la série "L'agent 212", scénarisée par le prolifique Raoul Cauvin, est bien de son époque avec cet agent de police dodu et moustachu.
Dans les années 80, les policiers en tenue changent d'uniforme et notamment abandonnent le képi, voilà notre agent 212, devenu anachronique, mais il continuera longtemps son petit bonhomme de chemin...

Ce genre de Bd humoristique est un petit plaisir coupable.
Cauvin, sait mêler l'humour bon enfant avec des gags plus sombres, flirtant parfois avec l'humour noir, voire macabre, avec le personnage récurrent du papy suicidaire ou ce gag à base d'enterrement prématuré !
Le dessin tout en rondeur de Kox, si typique de l'école de Marcinelle et ses personnages à gros pifs est un vrai petit régal...

En résumé, la lecture de ce genre de Bd, même si elle a déjà pris un petit coup de vieux est l'assurance de passer un sympathique moment de détente !

Chez Cauvin, vu l'abondance de gags, il y a du bon et du moins bon. Ici, pour le premier tome des aventures de l'Agent 212, on a droit à des gags de bonne facture. Surtout avec le gag récurrent du vieil homme qui veut se suicider et que l'Agent 212 essaie d'empêcher. Ils se retrouvent tous les deux à l'hôpital, plâtré de la tête au pieds, avec l'Agent 212 qui promet de laisser faire le vieil homme la fois prochaine. Ce sont des gags sympa malgré le thème.

Les auteurs, scénariste et dessinateur, arrivent à créer un personnage sympathique, effectivement, grâce à ses rondeurs, son esprit terre à terre et une certaine dose de maladresse, dans laquelle nous pouvons tous nous reconnaître.

L'intérêt réside aussi dans le fait que les gags s'étendent sur 2 pages, voire davantage. Cela permet d'aller un peu plus dans le détail avec une mise en place plus élaborée.

L'agent 212 nous entraine dans ses aventures toujours hilarantes. Avec sa tête ou on lui donnerait volontiers des claques, mais un agent vraiment sympathique.

L'agent 212 apparaît 1975 dans le magazine spirou. Ce sympathique agent de police n'était pas destiné à perdurer dans les pages du magazine. Pourtant son destin sera différent, les lecteurs accrochent rapidement et la série comprend à ce jour 30 volumes. Même si cette album a pris un coup de vieux, cela reste crapuleusement drôle à relire 47 ans après. A mettre entre toutes les bonnes mains de grands enfants.

L'agent 212 fait partie des rares séries BD à me faire mourir de rire. Un brave agent de police type "idiot du quartier", l'agent 212, nous entraine dans ses aventures toutes plus rocambolesques les unes que les autres, une vraie tête à claques en quelque sorte. Page après page, il nous montre prouve que la police a effectivement le don de nous faire sortir de nos gonds, mais qu'est-ce que j'aimerais rencontrer ce genre d'agent en vrai!

Abus de pouvoir, bourdes en tout genre et larmes de joie sont au rendez-vous de cette BD qui n'a (presque) pas pris une ride!