AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Tuniques Bleues tome 17 sur 67

Willy Lambil (Illustrateur)
EAN : 9782800139722
46 pages
Dupuis (09/12/2006)
3.81/5   111 notes
Résumé :
Poursuivis par les Sudistes, le sergent Chesterfield et le caporal Blutch se sont réfugiés au Mexique en traversant le Rio Grande. Sur l’autre rive, les Confédérés les attendent. Les deux Yankees espèrent trouver un passage à gué, loin de la vigilance de leurs ennemis. Mais la région n’est pas sûre pour des soldats. Pour rester discrets, Blutch et Chesterfield échangent leurs vêtements contre ceux d’un paysan mexicain et d’un curé. Sur le point de tomber entre les m... >Voir plus
Que lire après Les Tuniques Bleues, tome 17 : El PadreVoir plus
Les Tuniques Bleues, tome 1 : Un chariot dans l'Ouest par Lambil

Les Tuniques Bleues

Willy Lambil

3.23★ (22350)

67 tomes

Ric Hochet, tome 1 : Traquenard au Havre par Tibet

Ric Hochet

Tibet

3.07★ (3991)

78 tomes

Gil Jourdan, tome 1 : Libellule s'évade par Tillieux

Gil Jourdan

Maurice Tillieux

3.73★ (1050)

16 tomes

Chick Bill, tome 6 ; Tête de pipe par Tibet

Chick Bill

Tibet

3.60★ (730)

50 tomes

Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 111 notes
5
3 avis
4
8 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Cette aventure en terre inconnue ne commence pas par un plan large d'une bataille, mais par nos deux amis poursuivis par un patrouille de Sudistes qui gagne du terrain.

Heureusement, face à eux il y a le Rio Grande qu'ils vont s'empresser de traverser puisque le scénariste a été assez sympa pour leur mettre un gué à disposition.

Les voici donc en terre mexicaine, ce qui n'est pas plus sécurisant que les Sudistes, et en plus, ces enfoirés montent la garde pour ne pas que notre duo retraverse.

Que fallait-il donc faire ? Traverser le Rio Grande ou pousser la chansonnette comme Eddy Mitchell ? le traverser, pardi, et tâcher de ne pas se faire prendre par les mexicains basanés version guérilleros, les peones étant moins dangereux.

Une fois de plus, le sergent va faire preuve d'inventivité, de ruse et ça ne fonctionnera pas, car ils vont jouer de malchance avec les gris devant eux, un chef indien cruel à leur poursuite et une bande de mexicains mené par un gros type pas commode du tout.

Ce que j'adore dans cet album, c'est que nos deux amis, pour tenter de s'enfuir de cette terre hostile et échapper à Jacomino, le rebelle indien, vont se se vêtir des habits des deux morts trouvés sur leur route : un prêtre et son aidant et notre sergent au caractère bien trempé va devenir El Padre pour les peones du coin, sous la coupe du tyran au sombrero.

Comment s'en sortir coincés qu'ils sont entre ces deux bandes rivales qui ne s'entendent que pour pilier les convois d'armes ?

Les répliques volent bas, Chesterfield a tout d'un Don Camillo énervé et n'hésitera pas à dire à voix haute ce que d'autres auraient peur de penser à voie basse.

C'est un album que j'ai pris plaisir à relire, ayant oublié toute une partie, notamment celle de l'otage, et ma relecture fut une fois de plus placée sous le signe du rire et des sourires devant la mauvaise humeur du sergent et l'hilarité compréhensible de Blutch.

Des situations cocasses, des engueulades, des répliques qui volent dans les gencives, un sergent toujours aussi soupe au lait et un final qui, une fois de plus, ne sera pour récompenser nos deux hommes.

Un de mes préférés à cause de l'humour présent, du scénario drôle et bien pensé, et pour le fait aussi qu'on s'éloigne de la guerre, ce qui n'est pas plus mal, même si nous sommes dans une bédé humoristique.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          170
Raoul Cauvin est mort avant-hier. Personnage très attachant, c'était aussi un scénariste prolifique, qui a peut-être parfois privilégié la quantité à la qualité. Il n'en demeure pas moins qu'il nous a offert des monuments d'humour, notamment à travers les tribulations de ses héros Chesterfield et Blutch, deux sous-officiers antagonistes et affectés au 22ème de cavalerie. Ces deux-là évolueront dans plus de cinquante albums qui constituent l'immense série « Les tuniques bleues », un réquisitoire hilarant contre la guerre, les militaires et la bêtise humaine. Des seconds rôles bien campés complètent le bestiaire, mon préféré restant le capitaine Stark, un officier de cavalerie qui refuse de parler aux fantassins et dont la seule contribution verbale à la série est « Chargez ! ». Perdant systématiquement la quasi-totalité de ses hommes lors d'assauts improbables, il est néanmoins considéré comme un excellent officier par ses chefs. El Padre reste de mon point de vue un des meilleurs albums de la série, mêlant pillards indiens ou mexicains, préceptes religieux élastiques et causticité habituelle, le tout comprimé dans un scénario bien construit.
Commenter  J’apprécie          140
Une fois n'est pas coutume, nous trouvons nos deux héros en pleine action, loin des champs de bataille, fuyant les Sudistes et passant le Rio Grande vers le Mexique. Détenteurs d'informations cruciales, ils doivent repasser au plus vite, mais les Sudistes veillent au grain. Et du côté mexicain, les bandes d'indiens et de bandits mexicains rodent également. D'ailleurs, ils trouvent un moine et son guide tués... et endossent leurs habits. Chesterfield va devenir moine et même pousser le réalisme à se faire une tonsure.

Ils sont sauvés des griffes de Jacomino, le leader indien, par Diaz (qui ressemble fortement aux protagonistes de Outlaw, tome 4 de la série), un bandit sans foi ni loi qui veut que "El Padre" persuadent les habitants du village voisin de lui donner nourriture et possessions. Démasqués par les villageois, Chesterfield et Blutch, délaissant plus ou moins leurs querelles habituelles, vont oeuvrer ensemble pour le village, jusqu'à ce que Diaz arrive avec un otage dont il espère tirer une rançon suffisante... Il s'agit, ô miracle, d'Amélie Appeltown, dont Chesterfield est éperdument amoureux...

Je n'en dévoile pas plus.

Il n'y a quasiment pas de temps mort. Les scènes se succèdent à un très bon rythme, et on assiste même à l'insubordination de... Chesterfield, que Blutch tente en vain de calmer. le monde à l'envers.

En ce qui me concerne, un des meilleurs de la série, plus imaginatif et plus animé que d'habitude, même si on n'a pas les habituelles diatribes sur la guerre et son inanité, de sa vacuité.
Commenter  J’apprécie          70
Un épisode fort sympathique des aventures de Blutch et Chesterfield.
Pour une fois, ce n'est pas à l'armée sudiste à qui ils ont affaire, mais à des bandits mexicains.
En effet, après avoir été poursuivis par des rebelles, nos deux compères n'ont eu d'autre choix que de se réfugier au Mexique.
Ils vont devoir se déguiser pour passer le plus inaperçu possible. Mais peut-on vraiment passer inaperçu quand on est le sergent Chesterfield et que l'on est déguisé en padre ??
Sourires garantis...On passe quelques bons moments à la lecture de cet album.
Commenter  J’apprécie          120
Un album qui m'a bien fait rire de bout en bout !
Dans cette aventure, Blutch et le sergent Chesterfield ont sillonné les lignes sudistes et récolté beaucoup de renseignements qui seront utiles aux nordistes.
Mais repérés, ils sont pris en chasse par un peloton de cavalerie confédéré, et doivent se résoudre à traverser le Rio Grande pour rejoindre le Mexique.
Coincés du mauvais côté du fleuve, avec les sudistes qui les attendent en face, les voilà rapidement pris en tenaille par une troupe de pillards indiens, et une autre de bandits mexicains.
Mais le plus urgent est de se débarrasser de leurs uniformes, ils ont ce point commun d'unir tout le monde et de les rallier à leur trouer la peau.
Chance, enfin, ça reste encore à voir, ils découvrent deux corps, dont les vêtements peuvent leur permettre de passer inaperçu. le sergent devient un moine, flanqué de son peone à tout faire, Blutch.
Reste à convaincre tout ce beau monde de leur foie inébranlable...
Commenter  J’apprécie          70


critiques presse (1)
BulledEncre
04 juin 2012
Ce genre d’aventures, hors conflit sécessionniste, est souvent une très bonne surprise et cet album ne déroge pas à la règle, bien que son final soit trop prévisible.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- Nous sommes dans de beaux draps !...D'un côté, les confédérés prêts à nous tirer comme des lapins...De l'autre, ces pillards qui n'attendent que l'occasion de nous égorger !...Qu'est-ce que vous comptez faire sergent ?
- Blutch, un peu d'optimisme, voyons !...Ils ne nous ont pas encore vus...
Commenter  J’apprécie          10
- Sauvez-vous, Blutch !
- Pas question, sergent! Bête comme vous êtes, vous êtes fichu de ne pas trouver les portes du paradis tout seul! (p.13)
Commenter  J’apprécie          30
- Blutch, si vous persistez à me traiter comme un civil, je vous avertis charitablement que je mettrai vos molaires à contribution !
Commenter  J’apprécie          20
- Pourquoi nous a-t-il envoyé en renfort un curé et un peone mexicain ?…
- comment ?… mais que voulez-vous que Stark en fasse ?…
- ho, lui, il n’a pas fait la différence !
- CHAAARGEZ !
Commenter  J’apprécie          10
Un moine armé, sur un cheval de l'armée U.S., ça ne fait pas très sérieux !
Commenter  J’apprécie          40

Videos de Raoul Cauvin (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Raoul Cauvin
Connaissez-vous le créateur des Tuniques bleues?
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (604) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz spécial enfant spécial B.D. Cédric tome 1

Qu'est-ce que Cédric dit que son père fait comme métier pour épater un nouveau copain ?

Astronaute
Pompier
Agent secret
Footballeur

8 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Cédric, tome 1 : Premières classes de Raoul CauvinCréer un quiz sur ce livre

{* *}