Les Pompiers, tome 16 : Feux départ

Rien n'est épargné au lecteur... Aucune vanne pourrie. Aucun trait d'humour ... hum... pompier... L'auteur recycle allègrement des vannes qui ne faisaient déjà pas rire ma grand-mère. Déjà le titre "Feux départ"... cela aurait dû me mettre la puce à l'oreille (mais c'est mon gamin qui voulait l'emprunter à la bibliothèque, si, si, je vous le jure). L'auteur essaie de tonifier ses gags à grand renfort d'ellipse, histoire de faire croire au lecteur qu'il est intelligent car il comprend le fin mot... alors je me suis retrouvé à devoir expliquer des gags à mon fils (7 ans et demi), qui me regardait d'un air navré... et je lui disais, "t'inquiète, ce n'est en effet pas drôle".

Le dessin est souvent fort chargé, avec une surabondance de détails, de bruitages ou d'onomatopées. Personnellement, j'aime le dépouillement d'un Roba dans Boule et Bill. Cela renforce l'effet comique (quand il y en a un). On est à l'inverse de cela, tout en restant dans un dessin non réaliste. Un peu comme si on avait voulu en remettre des tonnes sur le dessin pour compenser la pauvreté du contenu...

Je suis étonné qu'on arrive à produire 16 tomes (au moins). Et je n'ai pas envie de tester les autres.