Tout d'abord merci à Masse critique pour m'avoir fait profiter de ce roman.
Un titre qui attise la curiosité par son originalité et une quatrième de couverture qui réveille notre fierté de femme.
A travers ce premier roman,
Mérine Céco nous plonge dans l'univers de femmes d'une île perdue dans un vaste océan, loin de tout mais dont la population cherche à avoir une identité en copiant les gens du continent.
Plusieurs générations se croisent avec leurs vécus, leurs histoires et leurs personnalités riches et variées. le choc des générations et l'incompréhension de vies si différentes nous mènent cependant à une réflexion commune sur l'indépendance, la volonté de vivre à travers ces propres choix et ces propres idées, d'aller contre les règles en places.
De nos jours, Reine se complaît dans sa vie sans problèmes, accrochée à son téléphone, internet, et autre technologie la laissant croire qu'elle est ouverte au monde, alors qu'elle ne fait que tourner en rond. La voix du passé vient troubler cette quiétude en la personne d'arrière bonne maman, ancêtre de Reine, essayant de lui transmettre son histoire et toutes ses pensées qu'elle n'a pas osé transmettre de vive voix de son vivant. Elle veut rappeler à Reine la vraie histoire de son île et surtout le pouvoir sur sa vie dont elle ne se rend pas compte.
Déroutant au commencement, on réalise très vite notre implication dans ces histoires entremêlées si touchantes. Entre dépaysement et réflexion, l'auteur nous fait passer son message et rappelle l'importance de ces origines, de son histoire.