Corinne Mencé-Caster alias Mérine Céco, est en séance de signature à la librairie Générale Jasor. L'auteure nous présente son premier roman, "La mazurka perdue des femmes-couresse"; un ouvrage qui a retenu l'attention du jury du prix Gilbert-Gratiant 2014. les reporters du web
Au fond, chacun espère voir ce temps de recueillement se transformer en un spectacle sanglant.
Il faudra […] prévoir pour le plat de résistance : ce qui se conserve le mieux et qui est en même temps copieux. Les hommes mangent bien. Il faudra les nourrir suffisamment parce que les chauffeurs, c’est eux, même si toutes les femmes ont le permis. La discussion s’engage, animée, entre celles qui pensent qu’une salade de riz suffit largement (ce sont surtout les épouses métropolitaines de la famille, venues en vacances, qui plaident en ce sens) et les autres, qui estiment qu’il faut respecter la tradition et partir avec des cantines chargées de haricots rouges, dombrés et fricassées de poulet.
Alors, telles les fourmis prudentes, elles entassent, accumulent là où elles passent...
Instants éternels où le temps est immobile. Hôpital sinistre, dévoreur de vies.
"C'est vrai qu'on dit une peur bleue, rire jaune, un œil au beurre noir, un temps gris, rouge de colère, vert de rage, donc c'est vrai, la couleur est partout, mais la peur, qu'elle soit bleue ou verte, reste de la peur."
Je ne mets même pas mon bol dans l'évier avant d'aller sur la terrasse caresser Youki qui pose sa tête aimante sur mes jambes, quadrillées par la couverture de la nuit.
Je ne mets même pas mon bol dans l'évier avant d'aller sur la terrasse caresser Youki qui pose sa tête aimante sur mes jambes, quadrillées par la couverture de la nuit.