L'infiltrée: Comment j'ai piraté le parlement européen

Un excellent récit autobiographique qui permettra à tout.e européen.ne de combattre le fonctionnement du parlement européen et les institutions qui l'encadrent. A travers son combat contre l'ubérisation du monde du travail en Europe, la députée européenne nous ouvre les portes de ces lieux de décisions,de pouvoirs, de débats qui modèlent chaque jour l'ensemble économique, social, et politique que représentent les 27 États membres dialoguant à travers 24 langues officielles.

Astrid Shriqui Garain

"Députée Pirate" de Leila Chaibi se présente comme une fenêtre ouverte sur l'univers méconnu du Parlement européen. Accessible et direct, l'ouvrage démonte avec simplicité les rouages d'une institution qui peut sembler lointaine. Leila Chaibi, la députée européenne de chez LFI, y déploie une narration fluide, presque conversationnelle, qui facilite grandement l'immersion du lecteur dans ce milieu complexe.

Ce livre, dont j'ai découvert l'auteur grâce à TikTok, s'avère être une agréable surprise. Leila Chaibi y dépeint avec clarté son quotidien de députée, partageant ses découvertes, ses combats mais aussi ses frustrations.

Elle nous offre aussi une réflexion nécessaire sur les enjeux du travail précaire dans l'économie numérique, un sujet important qui touche des milliers de personnes en Europe et au-delà.

C'est un voyage éclairant au coeur d'une des plus grandes institutions démocratiques, raconté par une voix à la fois militante et didactique.

A l'abordage du navire Europe.

Témoignage instructif sur cette îlot bruxellois (strasbourgeois dans une moindre mesure). On serait même tenté de le renommer « Liberalia », le paradis des libéraux.

De son arrivée sur la pointe des pieds, un peu émerveillée même, en passant par son appréhension du lieu et de sa fonction, jusqu'à ce combat mené, collectivement, avec les travailleurs des plates-formes,
Leïla Chaibi nous permet, nous citoyens.nes, d'entrer dans la salle des machines de l'Union Européenne.

Où les lobbyistes sont malheureusement bien trop présents. Et les citoyens.nes pas assez.