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EAN : 9782211033640
154 pages
L'Ecole des loisirs (01/01/1987)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Le problème de Lucy et de la plupart des élèves de sa classe c'est une fille, Mélanie Prosser, la petite peste qui exige que ses victimes lui apportent des cadeaux à l'école et à laquelle aucun adulte ne dit rien.
La solution finira par apparaître le jour où toute la classe se décidera à la chercher ensemble.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'héroïne est la fille du gérant d'un grand magasin.
Elle est prise pour cible le jour de son anniversaire par la terreur de l'école et ses deux acolytes qui la malmènent derrière le hangar à vélos pour lui soutirer des "cadeaux".
C'est le début de l'enfer et elle ne veut pas en parler à la maison.
Elle va trouver de l'aide en la personne du soupirant dont elle avait toujours rejeté les mots doux avec mépris, allié à la souffre-douleur officielle de la classe.
Un roman fort dans son exposition du harcèlement, ici doublé de racket, difficile à prouver à quiconque.
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Thème du harcèlement scolaire. Bien fait mais un peu simpliste. Même si je comprends l'intention, je n'aime pas que l'on trouve des excuses aux harceleurs. Cela dit, le récit est bien fait. Les héros sont touchants et sympathiques. le récit est bien fait.
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Harcèlement scolaire
Une adolescente sème la terreur dans son école en agressant avec deux acolytes ses camarades pour le plaisir d'écraser et d'humilier les autres.
Le racket, la violence physique et les menaces sont ses moyens de faire pression sur ses victimes qui ne savent comment se défendre.
Lien : http://legrenierdelacelestin..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
NOTRE SORT
Poème-Enigme
de Claire Tonks

Matins clairs où l'on arrive à l'école
Egayée par la journée qui vient, mais là
Lorgnant par-dessus le portail
Attend une brute et ses deux amies
Non personne ne leur échappe jamais
Impossible je le sais. Alors
Envolée la gaieté.

Peur, peur panique quand
Réfugiées derrière le hangar à vélos des
Ordres fixent notre sort :
"Si demain tu ne nous apportes pas des cadeaux
S'ils ne sont pas flambants neufs
En mauvais état, tu finiras, toi,
Rappelle-toi qu'on te tient dans nos griffes." (p.145)
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Elle ne pourrait pas supporter une autre humiliation de ce genre, elle le savait.
Elle aurait pu résister aux ridicules prises de catch et aux pinçons lamentables de Fattant. Aux méchancetés de cette saleté de Simpson. Elle pouvait même résister aux menaces de Prosser, et à ses minables tours de cochon.
Mais elle ne pouvait pas supporter d'être ridiculisée devant tout le monde, ni d'entendre rire à ces imbécilités débitées sur son père et sa mère. Et pire que tout, elle ne pouvait pas supporter l'idée de voir les mots d'Angus en vitrine. Ce n'était pas parce qu'Angus les avait écrits, ou qu'ils venaient d'un garçon - au fond de son cœur, elle en était flattée. Mais ils étaient personnels. Ils ne concernaient personne. Ils étaient à elle. Pour elle. Les autres n'avaient pas à les lire ni à les commenter. Et c'était parce qu'ils étaient personnels que tout le monde rirait de les voir, et qu'on se moquerait d'elle.
Elle détestait Mélanie à cause de ça. (p.85)
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Mais ce jour-là, quand elle vit Sarah assise par terre plongée dans les comptes du magasin, Lucy se dit pour la première fois qu'elle ne voulait pas lui parler d'une histoire aussi grave. Elle ne voulait pas, mais surtout elle ne pouvait pas. Comme si ce qu'elle voulait dire était trop personnel, même pour en parler à sa mère.
Grave ? Personnel ? Debout dans la cuisine au milieu de tant d'objets familiers entassés à la va-vite, comme d'habitude, toute cette histoire semblait idiote. Trois filles qui en taquinent une quatrième pour s'amuser un peu. Voilà de quoi aurait l'air son histoire, non ? Qui donc la prendrait au sérieux ?
Pendant un quart de seconde Lucy se demanda si la scène du hangar à vélo était vraiment arrivée. Ou du moins si elle avait été aussi horrible que dans son souvenir. Ce n'était pas possible, hein ? (p.31)
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Un lourd silence tomba dans la pièce.
Puis la colère de Jack déborda. "Ce ne sont pas que des cadeaux que cette misérable fille leur prend. pas des objets. C'est le présent. Le moment présent. Tout ce qu'ils possèdent, Bon Dieu ! C''est ça le vrai crime." (p.115)
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L'inspection de ses chaussures lui avait fait revivre chaque seconde de son martyre derrière le hangar à vélos. Au lieu de se sentir soulagée, elle se sentit écœurée. Ecoeurée par le virus de Prosser, connu aussi sous le nom de Vacherie Virus qui jusqu'ici ne semblait pas mortel. Mais il y avait toujours une première fois. (p.33)
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