Plutôt déçue de ce deuxième tome...
On retrouve Miette et Harmonie, ainsi que leur univers magique cocooning.
Pluton, l'ami de Nini, lui demande de l'aide : sa pie a disparu. Par ailleurs les enfants du village semblent victimes d'un mal étrange, qui les épuise et les vide de leur magie. Serait-ce en lien avec l'apparition de bestioles inconnues, attirées par les histoires et les illusions des enfants ?
Ce qui frappe en premier lieu, c'est le changement de style graphique. Trois ans se sont écoulés depuis la parution du premier tome, c'est donc normal que la patte de
Lucile Thibaudier ait autant changé. Petit regret toutefois, je préférais le style graphique du premier tome, beaucoup plus original, moins lisse, moins « conforme ».
Pour ce qui est de l'intrigue, il n'y en a pas vraiment. Tout ce qui se passe est prévisible, vu et revu. le premier volume avait déjà ce défaut, mais la candeur et la mignonneté (je sais, le mot n'existe pas) des personnages m'avaient permis de passer outre. En revanche ici les personnages sont plats, j'avais l'impression d'avoir sous les yeux de mauvais comédiens. Et les parents, on en parle des parents ? Ils sont stupides et mesquins. Je ne vais pas croire qu'aucun des adultes du village n'ait trouvé tout seul la solution à leur problème, et qu'il ait fallu attendre les explications d'une gamine.
J'ai trouvé la fin aberrante.
Eduquer les bestioles pour leur apprendre à parler et lire ? Non je n'y crois pas. Et qu'elles se comportent comme de parfaits petits humains bien sages et dociles ? Non franchement, c'est trop bisounours pour moi. Et la disparition de la pie ? En fait on s'en fiche pas mal, l'histoire se serait très bien (voire mieux) portée sans cette pseudo intrigue. D'autant qu'elle réapparaît sans explications à la fin, à moins que j'aie zappé certains passages.
Ce n'est pas parce que c'est une BD jeunesse qu'il faut autant simplifier l'histoire et la calquer sur des procédés ultra répandus.
Bref, je me suis ennuyée et je ne suis pas sûre de poursuivre la lecture de la série.