Célestopol – 1922

Et si l'homme avait bâti une cité sur la Lune ?
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RÉSUMÉ MAISON : 13 nouvelles qui nous invitent à appréhender la vie dans la ville sélène de Celestopol des sous-terrains à la haute société, en passant par la pègre et l'espace.
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AVIS : Tout d'abord, notons la beauté de l'objet livre. le travail sur la couverture et sur les enluminures à chaque chapitre est sublime. Venons-en à la plume, particulièrement belle, percutante et juste. Une plume dont je me rappellerai.
La première nouvelle, empreinte de mystère et de fatalité, donne très envie de se plonger plus avant dans cette histoire lunaire. Chaque récit se savoure jonglant parfois avec un côté Jules Vernien et alliant parfaitement Uchronie, Science-Fiction et Steampunk. J'aime tellement voir l'Histoire réécrite et justifiée par des éléments fictifs. Ça m'enchante d'y croiser des personnages connus et de mélanger imaginaire et réalité.
Les décors sont sublimes alliant le moderne et l'ancien, la ferraille et le verre, l'obscurité et la lumière tamisée. Une ville que j'imagine avec des airs parisiens et qui m'a d'ailleurs fait pensé par certains côtés au Paris des Merveiles que j'ai adoré. Il y a ce côté mélange des genres qui me séduit tant. L'ambiance est palpable et attirante, j'ai aimé découvrir la cité par tous ces aspects, ces regards et ces vies. Impossible de croire qu'elle n'existe pas.
Il se dégage une sorte de magie de cet ouvrage dans lequel on a hâte de se replonger même s'il est préférable de prendre son temps pour mieux profiter de cet art de jouer avec le langage. Pourtant je ne suis pas une grande amatrice de nouvelle mais ici nous recroisons les personnages que nous avons aimé et les fins, pour la grande majorité ne sont pas pleine d'amertume. de plus la qualité des histoires est très égale et les débuts nous captent instantanément.
Les thèmes sont divers : liberté d'expression, secrets gouvernementaux, orientations sexuelles, lutte des classes, manipulations,... L'auteur s'y entend autant en science, politique et investigation, qu'en Art. Sa description du patinage est d'ailleurs réalisée avec un vrai oeil d'artiste. Certains sujets sont abordés avec beaucoup de sensibilité. Les émotions que l'auteur fait passer au travers des mots raisonnent en nous et nous embarquent.
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Voilà un recueil de nouvelles dans lequel on peut se plonger en toute confiance, on sait qu'on sera entre de bonnes mains. Croyez-moi ce n'est pas la dernière fois que je lis du Emmanuel Chastellière!

Retour sur la cité lunaire CELESTOPOL, son dôme, ses canaux de brume mordorée issue de l'exploitation du sélénium la source d'energie steampunk de cette ville slave au charmes innombrables. La ville est le personnage principal de ce recueil de nouvelles, suite à "CELESTOPOL" premier du nom, qui était déjà remarquable, sorti en 2017 et dispo aux editions libretto.

L'écriture d'Emmanuel Chastellière est fine, sobre, et nous permet de rapidement cerner les personnages des nouvelles, leurs aspirations, leurs façons de penser, leurs tourments. l'écriture d'Emmanuel à encore gagné en style et profondeur, et chaque histoire qu'il nous raconte laisse une vraie empreinte sur le lecteur. C'est un très bon signe chez moi, quand je repense aux livres que j'ai lu plusieurs jours après les avoir lus.

Les récits, qui se passent tous sur l'année 1922, sont variés, de la critique sociale au mystère surnaturel, en passant par de la SF à la sauce steampunk (Les automates sont particulièrement bien traités dans plusieurs nouvelles.)

A titre personnel j'ai trouvé qu'il était intéressant d'avoir lu le premier tome pour être plus familier avec l'univers, certains personnages récurrents et avoir une image plus globale de la chronologie, mais c'est avis est assez peu partagé et au final je fais clairement partie de la minorité sur ce sujet. Donc si vous cherchez une lecture dépaysante, dans un univers inédit, avec des thématiques matures, dans un cadre historique très soigné, et une écriture ciselée, foncez, vous allez faire de belles rencontres !

Célestopol 1922 est le deuxième recueil de nouvelles qui nous offre de nouvelles vues sur cette fameuse ville lunaire, Célestopol.

Je n'ai pas lu le tout premier tome, mais je ne pense vraiment pas que ce soit un réel problème, du moins, vu qu'il s'agit de nouvelles, nous avons droit à des trames différentes, des personnages hétérogènes, des fils conducteurs qui se croisent, mais sans forcement perdre le lecteur dans les méandres de cet univers crée par Emmanuel Chastellière. Donc non, je pense qu'avoir lu le premier tome est un « plus », mais pas forcément une obligation pour pouvoir accéder à ce deuxième tome.

Que dire d'ailleurs à propos de ce recueil de nouvelles, j'ai découvert l'univers de Celestopol et ses différentes facettes avec un réel plaisir. Qu'il s'agisse de la haute société, des bas-fonds ou encore des états d'âme d'automates que nous allons croiser dans différentes histoires, je ne peux qu'admettre que l'auteur a vraiment créé tout un monde ou le moindre détail à son importance. C'est assez bluffant d'ailleurs et très immersif.

Les nouvelles sont nombreuses et de différentes tailles, certains sont plus courtes, mais néanmoins très intéressante, d'autres, bien plus longues, qui nous immerge plus en profondeur dans le sujet de la nouvelle.

Chose fort agréable d'ailleurs, ce sont les mini-coupures que l'on peut retrouver dans certaines nouvelles, notamment les plus consistantes en termes de pages, car cela permet au lecteur de pouvoir faire une coupure entre deux lectures sans devoir s'arrêter un peu au hasard dans la page : le pire étant lorsqu'il s'agit d'une scène d'action, d'une description captivante ou d'un dialogue très important dans lequel il nous faut replonger après quelques heures sans avoir pu continuer la lecture. Ici, elles sont nombreuses, très bien placées et vraiment pratiques.

L'univers de Célestopol est terriblement vaste est surprenant, j'avoue avoir ressenti beaucoup de surprises lors de certaines nouvelles, notamment celle ou Marie Curie fait son apparition ! de nombreux sujets plus ou moins sensibles sont abordés tout au long du livre, que ce soit la condition de la femme dans cette société assez machiste, l'usage d'automate pour le simple plaisir de se divertir sans prendre en compte une possible conscience cachée en eux, les roublards et autres filoux qui vont nous faire vivre des scènes assez cocasses. Dans l'ensemble, la variété des sujets abordés est vraiment intéressante, il y en a pour tous les gouts et j'ai apprécié cette diversité.
Lien : https://www.yurensei-chronic..

Encore une fois, j'ai été envoûté par la magnifique cité de Celestopol et ses canaux de sélénium. Au traver des 13 nouvelles que contient le receuil,on fait la rencontre de personnages tous plus attachants et crédibles les uns que les autres! Je me suis véritablement attaché aux personnages de chacune des nouvelles, et les relations entre eux sont dépeinte de façon crédible et efficace. Ce recueil est un véritable livre-univers qui nous fait voyager dans cette suberbe ville lunaire qu'est Célestopol. Les nouvelles sont tous de très bonne facture, il n'y a pas de déséquilibres dans la qualité des nouvelles, elles ont tous un petit quelquechoses qui capte notre intérêt. Je recommande vivement ce recueil de nouvelles à tous les amateurs de lecture de l'imaginaire qui aiment les personnages fouillé, des histoires prenantes et un univers crédible et soigné. J'espère de tout coeur revisiter cette sublime cité qui fait rêver dans un prochain recueil ou peut-être un roman qui sait!

J'ai adoré Célestopol 1922, un recueil de nouvelles d'Emmanuel Chastellière à découvrir tant pour l'univers créé que pour l'écriture !

Résumé : Les treize nouvelles du recueil nous plongent en 1922 dans l'univers de Célestopol, cité sélène dirigée par le duc Nicolaï, fils de l'impératrice russe Glorianna.
« Une ville finit toujours par devenir une personne » cite le personnage de Tuppence dans une nouvelle, dans un effet de mise en abîme car c'est bien la cité de Célestopol qui prend vie à travers l'entrelacement des histoires et ses personnages récurrents. le lecteur découvre la cité dans une atmosphère années folles, du palais ducal à l'Opéra, de la maison close au marché de Noël, en passant par l'Opéra et une station de métro abandonnée, mais aussi ses rouages, ses tensions.

Avis : Je lis peu de nouvelles et d'uchronie mais ce recueil m'a vraiment plu :
* Pour les sujets abordés, notamment la recherche d'absolu et/ou de liberté qui anime les personnages (la manière dont ils se confrontent à leur destin face à un idéal social, à la mort d'un proche, au poids du passé), la justice sociale, la place de la femme dans la société et sa recherche d'émancipation, le rôle des arts qui occupent une place centrale, le rapport homme-machine.
* Pour le mélange des genres et des références (fantastique, conte, steampunk, mythologie russe, récit d'aventures, enquête « policière », etc.).
* Pour la galerie de personnages traités avec finesse. Personnages fictifs et réels (j'ai adoré la nouvelle avec Howard Carter), humains et automates, parias et privilégiés se côtoient. Parmi mes personnages préférés, je mentionnerai Ajax, l'automate majordome du duc, Wojtek, le mercenaire ours, l'ancien soldat Léon, Kokorin le voleur et la touchante Azra et sa « Nyanya » automate.
Le tout est servi par une plume soignée d'une grande fluidité et agréable à lire.

Agréable surprise de mes lectures estivales. Peu habitué au format des nouvelles, c'est avec plaisir que je me suis plongé dans la lecture de Célestopol 1922.
J'avais joie de retrouver les personnages connus, ou non, au fil des histoires. Les destins d'entremêlent et nous plongent totalement dans la vie de cette cité lunaire. On pourra aussi, pour les lecteurs les plus attentifs, trouver quelques références sympathiques.
Des personnages attachants, des histoires prenantes et un univers qui nous embarquent.
Un livre que je recommande qui m'a réconcilié avec la lecture de par son format et son contenu.

On oublie parfois à quel point un recueil de nouvelles peut être plaisant, et même plus que ça, au-delà du principe de papillonner de texte en texte. Y replonger et retrouver cette même satisfaction l'est donc d'autant plus avec cet ouvrage ambitieux.
Ce 1922 est la preuve que Célestopol ne manque pas de secrets à faire découvrir au lecteur et la cité elle-même mériterait bien de ne pas en rester un, de secret. Chaque histoire, ciselée avec soin, apporte quelque chose à l'ensemble et le nourrit.
Pour ma part, j'y suis retourné avec grand plaisir.

On prend notre billet pour la lune avec Célestopol 1922 de Emmanuel Chastellière publié récemment aux éditions de l'homme sans nom.

Célestopol 1922 est un fix-up de treize nouvelles qui nous entraine des beaux quartiers aux méandres de la cité lunaire fleuron de l'empire Slave. Notre voyage nous fait enchainer différentes thématiques sociétales comme l'homosexualités, l'exploitation du prolétariat mais également la mémoire et pleins d'autre encore. Avec ces personnages hauts en couleurs et son univers à l'ambiance uchronique et l'esthétique rétrofuturisme, Célestopol ne dort jamais.

Première incursion pour moi dans la cité lunaire, j'ai été rapidement enchanté par la plume de l'auteur. Son style est fluide avec des descriptions précises et nettes. Les personnages ne paraissant jamais fade et l'enchainement des nouvelles se fait sans encombre. La mélancolie qui se dégage de se livre créer un sentiment de transition de siècle pour Célestopol. Je ne tarderais pas à lire le premier recueil disponible chez libreto.

Lien : https://librairiealacroiseed..

Après les 15 nouvelles du premier recueil de Célestopol, Emmanuel Chastellière revient dans la Lune avec 13 nouveaux textes pour étendre un peu plus sa mainmise sur cet univers uchronique.
Entre rétrofuturisme, julesvernisme, steampunk, fantastique et contes et légendes slaves, le mélange est hétéroclite, tant dans ses sources d'inspiration que dans la diversité de population de Célestopol.
Aristos, bourgeois, révoltés, automates, cheyennes (la version locale des apaches parisiens) ou ouvriers de toute origines : tous ont un attachement à la ville que se soit pour son modernisme, son sense of wonder ou ses opportunités de richesses financière ou intellectuelle. Et tous vivent ou survivent pour animer le coeur de la cité.

Comme dans le premier volume, chaque nouvelle est autonome mais la saveur augmente lorsqu'elles se répondent entre elles (y compris entre les volumes), grâce à des personnages ou des concepts récurrents que l'auteur n'hésite pas à faire évoluer ou remettre en cause pour la progression de la cité dans L Histoire.
La compilation d'intrigues ou d'aventures créé, par accumulation de nouvelles, un univers riche et cohérent dont on se délecte et dont on espère en avoir toujours plus à lire et à découvrir.

Pour ce deuxième recueil, Olivier Sanfilippo a mis la main à la pâte pour créer une superbe carte de la ville imprimée dans le rabat de couverture 👏

Un 2e recueil tout aussi génial que le premier 😍
Une seule chose à dire de plus sur ce coup de coeur : vivement le prochain !!! 😁
Lien : https://www.instagram.com/my..

Malgré quelques belles références littéraires, le genre steampunk tombe facilement à mon sens dans des clichés fatigants, à commencer par des univers redondants et des héros beaucoup trop similaires. Avec 1922 d'Emmanuel Chastellière, on s'éloigne de cette facette tape-à-l'oeil pour quelque chose de beaucoup plus subtil, et ça fait du bien. La dimension uchronie/historique domine largement ces pages et ces histoires entremêlées, peuplées de figures parfois connues mais qui ne sont pas là pour des apparitions sans saveur.
Et même si la vie n'est pas facile pour tout le monde là-haut, comme on nous le montre régulièrement, on se surprend à lever la tête sur la Lune en regrettant que Célestopol ne brille pas sous nos yeux.