L’auteur montre que souvent, en communiquant davantage, il est possible d’améliorer ses propres conditions de travail. Appuyé par des conseils venant d’une psychologue, il est possible de gérer les conflits, de se motiver et de gagner en efficacité.
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Certes, la théorie [de la zone de confort] est sympathique. Selon les tenants de celle-ci, sortir de votre zone de confort vous permet de découvrir de nouveaux territoires, de vous développer personnellement, professionnellement, de trouver votre "vrai vous". Et quand vous lisez des articles sur le sujet, ils sont souvent intéressants, très construits et concrets.
Les adeptes de cette idée oublient seulement une chose essentielle : pour pouvoir sortir de sa zone de confort, encore faut-il en avoir une.
Trop souvent, les théories de développement personnel partent du postulat que nous sommes tous construits de la même manière, et surtout, qu'une même recette, appliquée à n'importe quelle personne, fonctionnera exactement de la même façon.
Quand plus de 40% des salariés se déclarent en détresse psychologique, il me semble plus qu'urgent, pour les entreprises et les managers, de se poser la question de la façon de construire une zone de confort, plutôt que celle d'en sortir !
1. Quel est le sens de mon travail ?
C'est une question basique, mais à laquelle il n'est pas si simple de répondre. Dans le monde du travail, la routine est un danger. S'interroger sur le sens de ce que l'on fait permet de remettre beaucoup de choses en perspective.
Je pense souvent à une usine que j'ai visitée il y a quelques années... On y fabriquait des vis et des boulons. Rien de passionnant, me direz-vous. Présenté comme ça, c'est vrai. Mais ces vis et ces boulons servent à assembler des avions et des satellites, ce qui fait une sacrée différence pour les ouvriers.
Quels que soient votre métier et votre place dans la hiérarchie, vous êtes essentiel à une mission plus grande et plus large. Quelle est-elle ? Vous fait-elle rêver ?