Matt contemplait Ambre,assoupie. Ses boucles d'un blond roux,la finesse de ses traits,ses longs doigts délicats... Tout en elle lui inspirait un flot d'émotions. Il se concentra sur ce qu'il éprouvait et tenta d'y poser des mots.
- Ses baisers sont la promesse d'une religion dont le paradis est aux portes de nos lèvres,dit -il naturellement.Et j'ai envie d'y croire. Pas mal pour un athée, non,
J'ai surtout compris que l'essentiel n'était pas de trouver comment vivre tous les jours, mais de savoir tous les jours pourquoi on vit.
Mais tandis qu'il parlait, Matt réalisait qu'il n'était pas sûr de ce qu'il affirmait.
Lui aussi l'avait senti.
Ces orages n'étaient pas normaux.
Ils ressemblaient à ceux qui accompagnaient le Raupéroden.
Et à ceux par quoi tout avait commencé.
Les éclairs de la Tempête, ceux-là mêmes qui avaient vaporisé le monde qu'ils connaissaient.
Mais contre l'amour déçu il ne connaissait aucun remède sinon le temps...
J'ai trouvé ma place dans ce monde, expliqua-t-elle. Avant je me cherchais, auprès de mes camarades de classe, dans mon quartier, même dans ma... famille, si on peut appeler ça une famille. Aujourd'hui, je sais qui je suis, ce que je veux. J'existe vraiment, on me respecte pour ce que je suis
J'ai surtout compris que l'essentiel n'était pas de trouver comment vivre tous les jours, mais de savoir tous les jours pourquoi on vit.
Expliqua Ambre.
- W ! dit-il d'une voix éraillée. Tu as tué W ! Sale petit garnement ! Z va te donner une bonne leçon ! Z va te gober les yeux !
- Arrête de me réciter ton alphabet, répliqua Matt, et viens plutôt goûter de mon acier.
Il se concentra sur ce qu'il éprouvait et tenta d'y poser des mots.
- Ses baiser sont la promesse d'une religion dont le paradis est aux portes de nos lèvres, dit-il naturellement. Et j'ai envie d'y croire. Pas mal pour un athée, non ?
[Chapitre 36]
Matt se raidit.
Il était incapable de bouger. Et la chose était en lui.
Il avait voulu bien faire, improviser une attaque efficace, et il se retrouvait prisonnier du Tourmenteur.
Une onde électrique parcourut le liquide, comme un influx, et la douleur explosa.
Une souffrance abominable. Des centaines d'hameçons s'enfonçaient dans sa chair, et Matt crut qu'on lui arrachait les nerfs. Il voulut hurler, se débattre, mais ne put rien faire, totalement asservi.
L'influx pénétrait son cerveau. Il commençait à ouvrir des portes, à saisir des informations, il fouillait l'intérieur de Matt. Sa mémoire, ses connaissances. Son intimité.
L'adolescent vit des projectiles s'abattre contre le Tourmenteur sans que celui-ci frémisse.
Il paraissait insensible, invulnérable.
Ses baisers sont la promesse d’une religion dont le paradis est aux portes de nos lèvres. 🥰
Dans ce quatrième tome de la saga Autre-Monde, Maxime Chattam nous entraîne dans de nouvelles aventures.
La guerre enter les pans et les matures est finie mais nos trois héros ne sont pas au bout de leurs peines. Complots, attaques de monstres et nouvelles rencontres sont à l'ordre du jour.
Pour ma part, je n'ai pas été particulièrement emballée par ce quatrième opus dont la redondance ternit la nouveauté. Mêmes décors, même ambiance, même problématique que précédemment. Les personnages restent toujours attachants mais l'envie de les suivre devient moins pressante.
Le scénario bien que construit est attendu dès le départ. Je lirai quand même Oz pour connaître la suite mais sans grande conviction.