Citations sur Les abysses du temps : Leviatemps - Requiem des abysses (13)
Nous faisons ce que nous voulons de nos emplois du temps, de nos fréquentations, de nos corps et de nos vies! N'en déplaise aux puritains, nous autres putains, comme ils nous appellent, sommes les vraies femmes libres de cette société. Et ils feraient bien de se souvenir qu'entre eux et nous la différence ne tient qu'à une syllabe!
Car toutes nos actions sont un langage, tout acte est expression, j'en suis convaincu.
Je pense qu'il vaut mieux se reconstruire avec la souffrance, mais dans la vérité, que de vivre toute sa vie dans l'illusion et mourir en ayant tout raté.
L'aristocratie et sa nostalgie royaliste, la bourgeoisie et sa fierté républicaine, le prolétariat et ses idéaux anarchistes, et une poignée de nationalistes acharnés un peu partout. Grossièrement, voilà ce qu'était devenue la société, au tournant de ce nouveau siècle. Une pyramide d'idéalistes opposés avant tout par ce qu'ils avaient ou n'avaient pas.
Une société matérialiste en somme, sous l'autorité du roi Travail et de la reine Pognon.
Les Grecs avait un nom pour celle qui punit l'Hubris. Ils l'appelaient Némésis, répliqua Guy avec une pointe d'appréhension.
Car, pour la première fois depuis cinq mois qu'il la connaissait, il lût en la jeune femme une force et, surtout, une férocité qu'il n'avait jamais vues chez personne. Un frisson le traversa de part en part.
Faustine lui faisait peur.
Ils s´étaient arrêtés au bout du quai de l'Horloge, face à la statue d'Henri IV.
- Comme c'est ironique, dit Guy pour lui-même.
- Pardon ?
- Je trouve cela ironique, l'emblème d'un roi assassiné en face des bureaux de la police.
- Paris n'est plus à un paradoxe près, je crois.
Le métropolitain n'était que le début d'un maillage complexe destiné au transfert des corps, des cerveaux, de l'information; un maillage qui prendrait de nombreuses formes portées par la science pour accélérer la civilisation. Il eut soudain la certitude d'avoir foulé les premières galeries de ce qui apparaîtrait un jour comme une nécropole où l'humanité avait enterré le souvenir de son animalité, de son harmonie avec la vie.
Lire pour lire. Et ne pas s'embarrasser du choix. Lire pour les mots, pour se perdre, pour voyager, pour le sens.
« Le requiem des abysses »
Il aimait lire, c'était aussi simple que ça.
Lire pour lire. Et ne pas s'embarrasser du choix.
Lire pour les mots, pour se perdre, pour voyager, pour le sens.
C'est toujours la même chose avec les imbéciles qui se mettent à la politique, ils commencent par accuser l'autre ! Aujourd'hui, ce sont les "Ritals" comme on les appelle, demains les Italiens seront nos amis, et ce sera le tour d'un autre peuple !