Citations sur Les abysses du temps : Leviatemps - Requiem des abysses (13)
Je pense qu'il vaut mieux se reconstruire avec la souffrance, mais dans la vérité, que de vivre toute sa vie dans l'illusion et mourir en ayant tout raté.
Le métropolitain n'était que le début d'un maillage complexe destiné au transfert des corps, des cerveaux, de l'information; un maillage qui prendrait de nombreuses formes portées par la science pour accélérer la civilisation. Il eut soudain la certitude d'avoir foulé les premières galeries de ce qui apparaîtrait un jour comme une nécropole où l'humanité avait enterré le souvenir de son animalité, de son harmonie avec la vie.
Il aimait lire, c'était aussi simple que ça.
Lire pour lire. Et ne pas s'embarrasser du choix.
Lire pour les mots, pour se perdre, pour voyager, pour le sens.
C'est toujours la même chose avec les imbéciles qui se mettent à la politique, ils commencent par accuser l'autre ! Aujourd'hui, ce sont les "Ritals" comme on les appelle, demains les Italiens seront nos amis, et ce sera le tour d'un autre peuple !
Ogre insatiable, la civilisation dévorait ceux de ses enfants qui osaient remettre en question son règne.
Nous faisons ce que nous voulons de nos emplois du temps, de nos fréquentations, de nos corps et de nos vies! N'en déplaise aux puritains, nous autres putains, comme ils nous appellent, sommes les vraies femmes libres de cette société. Et ils feraient bien de se souvenir qu'entre eux et nous la différence ne tient qu'à une syllabe!
Le sang est le fluide qui anime le temps, il étalonne les secondes et cristallise l'essence même du temps: un ruisseau inéluctablement entraîné vers la mort.
«Le requiem des abysses»
L'homme était chaque jour capable d'inventer une nouvelle profession pour subsister. Quand bien même ils seraient un jour deux milliards sur la planète, ils trouvaient d'autres choses à créer, de nouveaux métiers pour survivre.
« Léviatemps»
Lire pour lire. Et ne pas s'embarrasser du choix. Lire pour les mots, pour se perdre, pour voyager, pour le sens.
« Le requiem des abysses »
L'aristocratie et sa nostalgie royaliste, la bourgeoisie et sa fierté républicaine, le prolétariat et ses idéaux anarchistes, et une poignée de nationalistes acharnés un peu partout. Grossièrement, voilà ce qu'était devenue la société, au tournant de ce nouveau siècle. Une pyramide d'idéalistes opposés avant tout par ce qu'ils avaient ou n'avaient pas.
Une société matérialiste en somme, sous l'autorité du roi Travail et de la reine Pognon.