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La cavale d'un tueur, formé en Italie par le Gladio dans les années 1980 et chargé d'un contrat au World Trade Center, le 11 septembre 2001. Premier roman.
Nous suivons ici le parcourt d'un type qui est devenu tueur à gage un peu par hasard. Il a été débauché et formé très jeune par un recruteur "officieux" des nations civilisées. Il devient en quelque sorte un soldat d'une armée secrète de l'union européenne et des grandes entreprises qui tiennent les cordons de la bourse. Un bon petit soldat de l'ombre qui tue sur commande au nom de la raison d'état ou plutôt de la raison du plus fort, du plus riche, la raison du bon fonctionnement du commerce international. Mais un jour le chasseur devient la proie et c'est sur lui qu'un contrat a été lancé.
L'auteur nous propose de rentrer dans la tête de ce tueur à gage. En effet le récit est écrit à la première personne et on entend en direct les pensées de notre héros. Souvent d'ailleurs il nous interpelle, nous lecteur. Et il nous prend à partie, pour en quelque sorte, nous rendre témoin de ses agissements, de ses motivations et de ses questionnements. Il fait de nous ses confidents
Du coup cet êtres froid, distancié devient presque un proche. Et ses pensées se font nôtre. Car s'il fait preuve d'un certain cynisme, d'une certaine fatalité, il ne dénonce pas moins cette société ultralibérale qu'est devenu la nôtre. Et nous sommes tous convaincus que l'argent mène notre monde qui se déshumanise peu à peu.
Le style direct et l'écriture à la fois épurée et incisive de l'auteur sert à merveille ce récit hallucinant.
Sans oublier le rythme soutenu par la musique qu'écoute notre héros et qu'il nous fait découvrir.
Un roman Rock'n Roll
J'avoue, j'ai été bluffée.
Ce thriller politico-financier vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.



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Pénétrer dans le monde décrit par JPC n'est pas sans danger. Tout d'abord par la vie plutôt agitée de son héros Walter ou William ou W si on veut faire court, c'est comme vous voulez car ce Walter là, genre tueur à gages au service d'un capitalisme qui tient mordicus a régner sur le monde, ce Walter là donc ne fait pas dans la dentelle mais foin de sensiblerie il y a des moments pour penser et d'autres pour agir et on le paye pour ça et même cher...très très cher...Alors pourquoi se gêner surtout que le boulot il le fait pas mal d'ailleurs c'est bien pour ça qu'on le paye si cher alors tout le monde y trouve son compte.

Mais la mission qu'il doit effectuer cette fois ci dans le World Trade Center, éliminer un mec, récupérer sa mallette et la remettre à un tiers ne va pas du tout se passer comme prévu car bien sur ça tombe un certain 11 Septembre. C'est ballot.

S'en suit une course effrénée car tout le monde tout à coup a l'air d'en vouloir à sa peau. Ses anciens collègues de travail comme ses ennemis.

Je ne dis pas que chacun de nous rêve ou a rêvé de vivre la vie de Walter mais le moins que l'on puisse dire c'est que c'est plutôt punchy. Peu de moments de repos, dialogues nerveux pour ne pas dire libérés de toute retenue servis par une connaissance pointue du monde des armes et tel un JP mais cette fois si Manchette, il nous les décrit avec précision comme doivent être les tirs, m'autoriserais-je. Agrémentez le tout d'une bande son particulièrement bien choisie et imaginez vous naviguer dans un NY dévasté par ce jour fatidique et vous avez un cocktail vraiment bien foutu. Grâce à des allers et retours retraçant la vie de notre héros, JP Chaumeil nous renseigne d'une manière très précise sur les rouages de la société dominante et ses manières de gérer les petites contrariétés qui pourraient nuire à son bon fonctionnement. Instructif et haletant !!!!
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W, Stan, Max.... peu importe le nom du personnage principal dont le métier est d'être "au service de la justice et de la tranquillité sociale et financière " de ceux qui font et défont l'économie du monde et de leur monde !
Outils de travail : Glock 17, M40A1, Hk4 heckler ... Mercedes, Audi ..... drogues.
Seulement voilà, même pour un héros super entraîné, se trouver en mission le 11 septembre 2001 au World Trade Center, l'affaire peut s'avérée délicate pour obtenir le résultat tant attendu par ses commanditaires !!!
Le personnage principal s'adresse directement au lecteur. Nous dévoile son passé, son état d'esprit et ses méthodes de travail.
Chaque mission a son suspense, ses anecdotes et son accompagnement musical !
Pour un premier roman, l'auteur nous gâte !
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Ce n'est pas ce livre qui me fera aimer les romans policiers !
Un tueur à gages que j'ai trouvé très antipathique exécute un contrat dans le World Trade Center au moment fatidique... Mais sa tête à lui est aussi mise à prix, il se demande pour quelle raison...
Beaucoup d'armes, beaucoup de sang versé, comme il se doit...
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Je suis totalement passée à côté de ce livre !

Si je ne l'avais pas reçu dans le cadre de mon comité de lecture j'aurais abandonné la lecture de ce livre, mais par égard pour l'auteur je suis allez jusqu'au bout. On ne sait jamais peut-être qu'un rebondissement à la fin rattraperait le côté répétitif de ce livre. Mais non, je n'ai pas aimé.

Je ne dois pas être le public recherché pour ce livre. Pour moi le héros n'en est pas un un. En gros dans ce livre nous suivons un tueur à gage, obnubilé par l'argent qui passe son temps à se droguer et faire des références à la musique.

Vous l'aurez compris je n'ai pas aimé ce livre mais vous encourage à vous faire votre propre idée. Qui sait peut-être qu'il vous plaira plus qu'à moi.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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Après du sang sur la glace de Jo Nesbo, voici un nouveau thriller mettant en scène un tueur à gages. Cette fois, nous avons affaire à un esprit vif, sans états d'âme, sûr de son fait et de son combat. Car dans les années 80, quand il a été recruté, il s'agissait d'éliminer des ennemis du système en marquant les esprits : « On serait en quelque sorte les exécutants d'une espèce de renaissance démocratique en marche dans l'Italie moderne, mais qu'il fallait par moments secouer le peuple pour qu'il comprenne mieux et plus vite quel était son intérêt. » Depuis l'époque du Gladio, celui que l'on appellera Walter aura eu le temps de s'aguerrir et de se rendre compte que son éthique n'était peut-être pas aussi irréprochable qu'il l'avait imaginé. Mais peu importe. « C'était pas tant le côté services rendus à l'État que la possibilité qui m'était offerte de passer de l'autre côté. Là où il n'y a que les règles qu'on se forge soi-même en négociant au plus près avec ceux qui détiennent le pouvoir.»
Ce matin du 11 septembre 2001, il s'agissait de descendre un type au 37e étage du World Trade Center, de s'emparer d'une mallette et de disparaître dans la nature. du banal, en quelque sorte. Sauf que le grain de sable qui vient cette fois enrayer la machine est de taille considérable. Au moment d'ajuster sa cible, les murs tremblent. Un avion vient de heurter la tour n°1.
Avec brio Jean-Paul Chaumeil décrit alors les minutes qui suivent, lorsqu'il faut essayer de comprendre ce qui se passe et que la réalité n'est tout simplement pas concevable. La raison laisse alors place à l'instinct de survie. Walter accomplit sa mission non sans avoir enregistré quelques bizarreries et essaie de gagner la sortie, sa mallette sous le bras. le thriller prend alors une toute autre dimension : le tueur est à son tour une cible et le contenu de la mallette s'avère explosif puisqu'il s'agit de rapports faisant état de risques potentiels d'attentats, notamment au WTC ainsi que de transactions financières suspectes, en particulier les 9 et 10 septembre.
Pour reprendre l'un des morceaux de la bande-son qui accompagne Walter tout au long du récit, c'est l'heure de la course poursuite et du Struggle for life.
On ne dévoilera bien entendu pas la fin de cette course-poursuite. Mais en conclusion, on laissera la parole au narrateur, le tueur-philosophe : « La vie, c'est drôle, ça se déroule rarement comme t'as prévu et, en même temps, t'es bien content que ça se soit passé autrement que tu l'avais envisagé. »
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Walter, ou Max ou W, tueur à gage endurci, se voit un jour devenir gibier. Lui qui a toujours été du bon côté du viseur devient la cible. Nous sommes le 11 septembre 2001. Rien n'est ordinaire dans cette journée. L'atmosphère enfumée est lourde, la tension perceptible, les rues désertes et le silence de plomb. A qui se fier ? Comment sortir de là ? Et surtout pourquoi est-il devenu l'homme à abattre ? Voilà bien un thème cher au thriller que celui de l'arroseur arrosé ou du héros « au mauvais endroit, au mauvais moment ».
Dès la première phrase du récit « Pourtant, tout avait bien commencé. » nous entrons dans le vif du sujet et dans la tête du tueur. Plongé dans ses pensées, parfois interpellé par ce narrateur, nous vivons cette journée et la suivante, heure par heure comme si nous y étions. Quelques flashbacks nous expliquent comment il en est arrivé là, quels furent son parcours et ceux que le hasard a mis sur sa route. Cynique et professionnel avant tout, il nous devient cependant sympathique et l'on espère qu'il sortira de ce mauvais pas avec élégance.

Le style incisif et l'écriture épurée vont droit au but et rendent ce récit rythmé d'un bout à l'autre. Même si sa morale est aléatoire, on se surprend à partager quelques pensées du tueur lorsqu'il dénonce la société américaine ultralibérale, sclérosée et cynique elle aussi. Quoiqu'on fasse, l'argent mène le monde et alors que des milliers de personnes vivent dans l'angoisse d'avoir perdu un proche dans cet attentat, d'autres se lamentent sur la chute des cours à la bourse. Triste monde déshumanisé que le nôtre.

Jean-Paul Chaumeil nous offre un très bon premier roman
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Ce livre m'a laissé perplexe. le ton est sec, on ne ressent aucune empathie avec aucun des personnages et les retours arrière m'ont fait perdre le fil de l'histoire (pourtant simple ...) et les comme vous ... le pensez, vous en doutez, ... très présents à la fin du roman m'ont un peu énervée .... J'ai vraiment accroché qu'à la fin quand il n'y a plus eu de retour en arrière. Pourtant le résumé de l'histoire m'intéressait.
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Ce billet m'attend depuis quelques jours, mais je n'arrivais pas à le rédiger. J'ai en effet beaucoup de mal à décider si j'ai vraiment aimé ou pas ce premier roman, je me suis sentie un peu perdue pendant ma lecture.

Reprenons depuis le début. New York, 11 septembre 2001, un peu après 8h du matin. W, le narrateur, entre dans une des tours jumelles. Sa mission : abattre un homme et récupérer une mallette. La routine, pour cet homme. Lui qui ne remplit jamais entièrement le barillet de son arme (ou le chargeur, je ne sais plus, je ne suis pas experte en la matière) parce que tirer une autre balle serait synonyme d'échouer, a l'habitude des contrats de ce type. Mais cette fois, tout déraille. le sol tremble, le plafond lui tombe sur la tête, des cris retentissent. le voila qui doit quitter la tour, en même temps que ces milliers de personnes touchées par l'attentat. En cavale, poursuivi par d'autres professionnels, dans une ville sens dessus dessous.

Flash-back : enrôlement, formation, contrats. Gladio, drogue, mafia, attentat de Bologne, musique, les aller-retour s'enchaînent, les personnages et les missions finissent par se confondre totalement dans mon esprit. Me voila donc perdue, face à ce roman qui me semble par ailleurs très bien documenté et dont le ton m'avait d'emblée beaucoup plu, le narrateur semblant s'adresser directement au lecteur, avec parfois un certain humour noir.

Je le relirai sans doute, parce que j'ai vraiment l'impression d'être passée à côté, par manque de temps à lui consacrer. Il m'aurait fallu me poser vraiment, pour m'y immerger dans m'y noyer, chose que je n'ai pu faire à ce moment là, étant constamment rappelée à d'autres obligations. le thème m'intéressait (même s'il s'est avéré davantage "espionnage" et moins roman noir que je ne le pensais), l'histoire et le ton y étaient, les découvertes musicales auraient pu y être également, mais la rencontre n'a pas eu lieu. Et bon sang que c'est frustrant !

Merci à Babelio et aux Éditions Rouergue Noir pour cette découverte !
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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Pour son premier roman, Jean-Paul Chaumeil met en scène un tueur, W, qui s'apprête à honorer un « contrat » dans les tours jumelles le 11 septembre 2001, au moment même où le premier avion vient s'encastrer dans l'une des deux tours.

Dès lors, tout ne va bien sûr pas se dérouler comme prévu.
W est le narrateur, et il s'adresse directement à son lecteur. Dès le début du livre, on est happé par son récit et il ne va plus être possible de relever la tête jusqu'au dénouement. En ce qui me concerne j'ai lu ce livre en moins de 24 heures.

W nous déroule le film des heures et des jours qui suivent ce matin du 11 septembre, en l'entrecoupant de retours sur son passé, sur sa formation et quelques anciens contrats.

Les références musicales sont nombreuses puisque W a toujours des écouteurs dans les oreilles ou un CD dans l'autoradio de sa voiture. Les styles musicaux varient en fonction de son humeur du moment, ou de l'état d'esprit dans lequel il veut être.
Les références aux armes ne manquent pas non plus, W ne se contente pas de parler de fusils et de revolvers, il en cite de nombreux modèles, précisément, et détaille leur esthétique et les matériaux qui les composent.
Bien que n'étant expert ni en musique ni en armement, je ne me suis pas senti submergé par ces détails, qui donnent du relief au livre.

W a une vision assez particulière de son métier. Son parcours s'inscrit dans le contexte politique et économique mondial de la seconde moitié du XXe siècle. Les contrats qu'il exécute permettent de débloquer des situations ou d'en faire progresser certaines plus rapidement. Il n'est donc pas pour lui question de morale puisque ses interventions sont nécessaires à la bonne marche du monde.

Il s'agit là d'un très bon roman, qui tient en haleine de la première à la dernière ligne.

Merci à Masse Critique et aux éditions du Rouergue de m'avoir permis de découvrir cet auteur.
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