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4,14

sur 587 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Vania Srudel entre en 2nde en compagnie de ses amis de longue date Pierre-Rachid, dit « Pirach », et Victoire. Les trois complices ont en commun des vies assez atypiques, et une adolescence difficile. Victoire est très jolie, mais le Fish Odor Syndrom dont elle souffre l'isole du monde, Vania est la seule personne à supporter sa proximité. Leur solitude va les rapprocher dès la 6ème, année de l'arrivée de Victoire dans la classe de Vania. Quand à Pierre-Rachid, ainsi nommé par son père marocain d'origine pour « faciliter son intégration dans la société française », il est devenu le meilleur ami de Vania à l'âge de 8 ans, lorsque celle-ci est venue emménager dans l'appartement situé sur le même palier. Cet emménagement faisait suite à la disparition de la mère de Vania, disparition que celle-ci explique part la mort de sa mère. Or, on constatera assez vite que la réalité est un peu plus complexe.
Vania vit donc seule avec un père taxidermiste et plutôt excentrique, et pense que sa vie cumule tous les désagréments. Physiquement, elle se trouve très banale, à l'exception d'un ptôsis congénital à un oeil, d'où une paupière tombante qui la complexe beaucoup. de plus, Charlotte Kramer, son ennemie jurée qui lui pourrit la vie depuis le collège, sort maintenant avec ce traître de Pirach. Elle pense toucher le fond, lorsqu'elle reçoit un mystérieux mail anonyme qui lui enjoint de réagir, de ne pas se contenter de vivre comme une banale fourmi noire alors qu'elle a toutes les capacités une battante, une Fourmi Rouge, si elle veut bien s'en donner la peine !
Ce que j'en ai pensé : j'ai aimé lire ce roman, son ton humoristique, un peu décalé, son vocabulaire d'un bon niveau par rapport à de nombreuses publications destinées aux adolescents. On sort un peu des thèmes habituels, les personnages principaux s'écartent de la caricature du lycéen lambda. Cependant je pense que comme Vania, de nombreux ados se sentent mal dans leur peau, peu épanouis et souffrent d'un manque de popularité. Ce roman peut leur permettre de relativiser les choses (la fin est optimiste) , et de constater que mentir aux autres et surtout se mentir à soi-même n'est pas la meilleure des solutions.
Les personnages principaux me semblent parfois un peu idéalisés : Pirach se montre parfois trop « bonne poire » après les coups que lui fait Vania, et Victoire me semble accepter un peu trop facilement sa maladie, pourtant très handicapante d'un point de vue social. Je ne suis pas certaine que dans la vraie vie cela se passe aussi bien.
Conclusion : ce roman me semble tout-à-fait adapté à des lecteurs de 4ème à 2nde, plutôt des filles, pour un bon moment récréatif. Je l'achèterai sans doute en collège, mais il conviendrait aussi à des lecteurs moyens de lycée pro par exemple.
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J'avais l'habitude de penser que j'étais la personne la plus bizarre au monde, et puis je me suis dit, il y a beaucoup de personnes comme cela dans le monde, il doit bien y avoir quelqu'un comme moi, qui se sent étrange et meurtrie comme moi.

Je me l'imagine et j'imagine qu'elle aussi doit être en train de penser à moi.

Si tu existes et que tu me lis, sache que si, j'existe, et que je suis aussi étrange que toi.

C'est sur cette citation de préface que débute le roman.. je ne pouvais qu'aimer la suite. Cette citation est une de mes favorites de Frida également parce que je l'associe beaucoup à ma propre personne ! J'aime les gens atypiques et bizarres.. je suis bizarre.

« La fourmi rouge » est un livre que ma buissonnière à lu 2 fois lors de ces 6 derniers mois, à chaque fois, des fous rires. Il fallait donc bien que j'y plonge les yeux moi aussi.

Vania Strudel est une ado de 15 ans, pas vraiment aidée par la nature ; disons que les cases, elle, elle ne fait qu'en déborder. Un look atypique (comprenez un physique pas facile), un ptosis (la paupière qui tombe), un patronyme lui aussi merdique..

Cette fille est particulière et bouscule les codes – et j'aime les gens hors norme vous le savez bien maintenant ! mais pour le coup, Vania cumule aussi les boulettes, les maladresses, les mauvais coups du mauvais sort, les mauvaises chutes etc… Elle vit avec son père – taxidermiste – depuis que sa mère les a quittés, qui essaye tant bien que mal d'être le Héro de sa fille, malgré ses nombreux faux pas. Vania entretien deux belles amitiés avec Pierre Rachid son voisin et Victoire sa meilleure amie, oubliée elle aussi par les fées de la naissance.

Bref, cette joyeuse équipe évoluera au milieu des brimades lycéennes des collègues mal-intentionnés et se frayeront à leur manière un chemin dans cet impitoyable adolescence. C'est un mail féroce et anonyme qui fera réagir Vania, et lui fera comprendre que son destin est entre ses mains et qu'il est grand temps de réagir !

La plume est bourrée d'humour, le langage complètement actuel, le reflet de ce que je vois parfois sur le snapchat ou l'insta de jeunes de mon entourage (OMG….)

{voir citation sur Hello Kitty :) }

Oui, vous pouvez le constater, un humour déjanté, décalé, grinçant parfois limite pour ma buissonnière de 12 ans (selon moi..)…. Il est clair que je ne peux pas lire tous les romans que je lui donne avant, alors quelques fois, y-a-comme-des-loupés ! J'ai donc dû m'expliquer sur les sujets tels que les différences entre une femme vaginale, une clitoridienne et le sadomasochisme…. Gnée... ?

Et pourtant avec son look de fausse-héroïne pas très bombasse, loin de la Paris HiltOn siliconée, Vania saura nous toucher, nous faire réfléchir, nous faire relativiser sur notre propre personne et nos petits bobos. Elle passera par des interrogations sérieuses, sur la vie, l'amitié, l'amour.. n'est-ce pas le quotidien de nos jeunes ? C'est vraiment un bon bouquin pour grands-ados de 15/16 ans, bourré d'humour, de réflexions et d'auto dérision. On pourrait le qualifier d'initiation pour la progression de Vania dans cette jungle et tant les messages véhiculés y sont nombreux et importants pour certains jeunes – en marge – à cause d'une particularité physique notamment. Et même les plus jeunes pourraient y voir un message d'espoir et de courage ; être différent oui, et alors ?

En bref, j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman, pas mal rit aussi.. ouais. Bien que certains passages sont limites pour des jeunes de moins de .. je sais pas, disons 15/16 ans. Tout dépend de la maturité de votre tête blonde, de ce que vous souhaitez engager comme discutions avec elle/lui.. Je vous recommande ce concentré d'humour lycéen.
Lien : https://felicielitaussi.word..
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ce roman... Wah. Comment ça, c'est pas très constructif comme chronique ? Je vais essayer de mieux expliquer, alors. La fourmi rouge, on m'avait prévenu que ça allait être un roman bourré d'humour jusqu'à m'en taper la honte dans le train à cause de ma façon de pouffer. Et je confirme que ça a été le cas.

Je ne m'attendais pour autant pas à être autant touchée par Vania. Mais dès les premières lignes, cette héroïne a déboulé avec son humour un brin cynique et a réussi à me changer les idées pendant toute la durée de l'histoire et même bien après. Pourtant d'un point de vue neutre cette histoire n'est pas si joyeuse que ça : Vania a la poisse comme vous avez rarement pu voir dans votre vie quelqu'un avoir la poisse. Seulement, elle mène son histoire avec tant d'autodérision et d'humour subtile à propos de ceux qui l'entourent qu'on ne peut que relativiser avec elle ce qui lui arrive.

J'ai donc été pas seulement impressionnée par la maîtrise de son moral, qui repart au quart-de-tour après chaque défaite, j'ai aussi été charmée par son humour et sa manière de voir le monde. Avec Vania, tout semblait plus facile et ça m'a moi-même permis d'avoir le même regard sur mon quotidien. le mail de la vérité et l'histoire d'amour ont bien aidé à pimenter l'intrigue mais je dois dire avoir été légèrement déçue par l'absence à certains moments dudit mail de la vérité alors qu'il est censé être le fil conducteur de l'histoire.

En ce qui concerne les personnages, tout ce que je pourrai dire à leur propos semblera vide de sens. D'une part parce que dans les romans Exprim' les personnages sont toujours extrêmement bien construits et donc je le souligne à chaque fois dans ma chronique et d'autre part parce que je me suis sentie tellement proche d'eux que je n'arriverais pas à l'exprimer comme il se doit. Vania, en dépit de son ptosis qui semble faire fuir tout le monde, est un personnage extrêmement attachant. J'ai eu l'impression de la comprendre alors même qu'en tant que narratrice elle nous cachait certains aspects de sa vie délibérément. Et puis j'attendais un peu plus de révélations sur la fin avec un certain personnage ! Tous les autres personnages étaient aussi attachants par leur force, la façon qu'ils ont de s'assumer. Rassurez-vous je ne parle pas de Charlotte poufiasse mais bien de ce père taxidermiste (n'est-ce pas qu'il est cool ce père ?).

Enfin, comment ne pas mentionner la plume de l'auteure. C'était la première fois que je faisais l'expérience de la plume d'Emilie Chazerand et j'en ai été tellement ravie ! On voit de manière très évidente la personnalité de l'auteure à travers celle de Vania et ça donne envie de découvrir d'autres de ses romans. Je pense pouvoir dire, plus j'y pense, que la fourmi rouge va se transformer au fil du temps en coup de coeur et qu'il s'agit d'une de mes meilleures découvertes de l'année 2017.

le message de la fourmi rouge est tout simplement à garder précieusement pour les jours sombres, quand notre confiance en nous pourrait être écrasée d'un coup de talon par la première brute venue. La fourmi rouge, à travers Vania, c'est du rire toutes les deux minutes (ou toutes les trente secondes si on est comme moi) mais c'est aussi un réservoir d'énergie. Qu'attendez-vous pour découvrir la fourmi rouge qui sommeille en vous ?
Lien : https://livresdecoeur.blogsp..
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Vania Studel, 15 ans, vit avec son père taxidermiste. Elle a une paupière qui lui tombe sur l'oeil et se réfugie derrière l'humour pour se protéger. Même si elle est plutôt rejetée par les autres ados, elle a deux amis fidèles : Pierre Rachid, son voisin et ami proche et Victoire, sa meilleure amie atteinte du syndrome de l'odeur du poisson pourri.

Au début du roman, j'ai été un peu gênée par les ressemblances avec les petites reines. Une héroïne pas trop jolie qui compense avec de l'auto-dérision, un parent absent et surtout le ton du roman, les points communs sont nombreux. Je me suis d'abord focalisée sur ces points. Et puis finalement, grâce à l'humour de l'héroïne, l'histoire, je me suis détachée des comparaison pour me laisser emporter.
Il y a beaucoup d'humour et une construction en flashback qui se tient bien et distille les informations au bon moment. Certaines choses comme les histoires d'amour m'ont paru évidentes mais d'autres comme la vraie histoire de la mère m'ont surpris.
Vania est un personnage complexe. Elle est drôle et attachante mais elle ment beaucoup, on comprendra pourquoi, elle se cache des choses à elle-même, se réfugie derrière l'auto-dérision. C'est très agréable de la suivre.
Les personnages secondaires sont travaillés, attachants eux-aussi.
D'un coté, la fin m'a parut un peu trop facile, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais je crois malgré tout que c'est exactement ce dont j'avais envie : quelque chose de peut-être un peu facile mais une vraie fin pleine d'espoir.
Bref, à chaque fois que j'aurais pu avoir des réticences, l'humour du roman, le coté un peu décalé en est venu à bout.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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La fourmi rouge est un magnifique roman! Vania Strudel est une héroïne courageuse et touchante, une adolescente qui cherche sa place dans la société. Elle essaie de surmonter jour après jour les problèmes qui l'accablent. Les liens d'amitié et de fraternité sont tissés dès les premiers chapitres. Chaque personnage va jouer un rôle spécial et indispensable dans cette histoire.
Mais cette magie qui s'est produite en moi n'est pas seulement due à l'histoire. Elle vient aussi de l'écriture de Emilie Chazerand qui sait nous captiver et nous toucher du début à la fin.
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Dans la veine d'une Axl Cendres, Emilie Chazerand offre une ribambelle de portraits truculents, entre rire et émotion.
Vania Strudel a un sens de la répartie aussi décapant que son patronyme. Dès le départ le ton est donné : "Je Suis Minable Et J'aime Ça !", scande-t-elle avec son complice de toujours, Pierrach. Aussi "inséparables" que "pestiférés", "on se protégeait l'un l'autre", Vania d'un physique ingrat (elle a un ptosis à l'oeil qui lui maintient la paupière mi-close), Pierre-Rachid d'une origine marocaine ne facilitant pas l'intégration (même si son père y tient vraiment beaucoup). Ainsi, "C'est tellement génial de partager son cerveau détraqué avec quelqu'un, d'être à deux sur les mêmes pensées folles plutôt que seul face à sa raison".

Dans "le Club officiel des Minables", il y a aussi depuis peu sa meilleure amie Victoire qui, atteinte du fish-odor syndrom à cause d'une histoire d'enzymes, "schlinguait grave sa race le poisson pourri". Avec elle, Vania s'imagine un petit ami idéal (Bastien) et autres "inventions fantaisistes et abracadabrantes" pour mieux supporter la réalité.

La réalité, c'est le vide créé par l'absence d'une mère, difficilement comblé par un père maladroit. Ce sont les moqueries quotidiennes en classe et un univers restreint à une vieille fille à l'étage du dessus (Rachel) dont elle garde parfois le père "à l'activité cérébrale plutôt molle" et parfaitement silencieux. Des voisins auxquels l'adolescente s'est attachée mais qui ne l'empêchent pas de ressentir un profond mal-être. Car derrière l'auto-dérision c'est bien la souffrance que l'on décèle, une souffrance touchante mais aussi agaçante de méchanceté, Vania ne ménageant pas ses proches. Or, "jouer l'éternelle victime et te complaire dans ton malheur" n'a jamais rien résolu.

Le mail anonyme que la jeune fille reçoit amorce chez elle une réflexion un peu plus constructive : "Peut-être que c'est ça la clef du bonheur : arrêter de faire semblant". Car Vania cache "trop de secrets", devenus lourds et même gênants. Comme ces lettres reçues tous les mois et qu'elle cache sous son lit. Si sa fierté l'empêche de se confier, la menant à l'affrontement avec tout le monde, elle finira par changer imperceptiblement de point de vue ("Parfois, le héros, c'est juste celui qui choisit de rester") et par amorcer un changement d'attitude bénéfique.

Si certaines révélations finales étaient prévisibles (le secret du père, l'auteur du mail) et que l'intrigue est un peu plate, ce roman initiatique regorge de répliques très drôles et se clôt sur une belle conclusion à méditer : "L'important, c'est ce qu'on fait d'une situation qu'on n'a pas voulue" !
Lien : https://www.takalirsa.fr/la-..
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Vania Strudel, 15 ans, s'apprête à faire sa rentrée en seconde. La jeune fille cumule les soucis : un prénom pas facile à porter, une mère absente, un père taxidermiste (qu'elle adore, mais dont elle a honte quand il l'emmène à l'école dans sa voiture peu discrète), et son ptosis (sa paupière tombe sur son oeil)... Bref, Vania n'est pas à l'aise, sauf avec Pierre-Rachid, son meilleur ami et voisin de palier. Alors quand celui-ci lui annonce en rentrant de vacances qu'il sort désormais avec son ennemie de toujours, la fameuse Charlotte Kramer, la trahison est dure à encaisser... Sur ces entrefaites, la jeune fille reçoit un mystérieux email, l'invitant à devenir la fourmi rouge au milieu de toutes les noires... Qui peut bien lui avoir écrit cela ? Et pourquoi ?

***

Un très chouette roman façon tranche de vie, pétillant, fantaisiste, savoureux. Il vaut le détour rien que pour ses personnages, atypiques et hyper attachants. Comment ne pas aimer Vania, ses répliques mordantes, ses réflexions sur la vie, son extravagance ? Ses amis, sa famille, ses voisins, tous sont exceptionnels, entre le père qui fait ce qu'il peut pour élever seul sa fille, son meilleur ami toujours là, sa copine Victoire atteinte du fish-odor syndrom, le "grand-père" muet qu'elle "garde" de temps en temps... tous forment une "famille" haute en couleurs et adorable.

L'humour est omniprésent, parfois décapant, mais l'émotion est aussi au rendez-vous. Derrière sa causticité, Vania cache d'innombrables petites failles. Les mensonges et les non-dits côtoient les interrogations adolescentes, dans un rythme maîtrisé, formant une belle invitation à prendre confiance en soi, à s'affirmer, à grandir.

Un remède parfait contre la grisaille et la morosité !
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Une plutôt bonne surprise cette chronique d'ados mal dans sa peau alors que la couverture m'avait laissée sceptique. L'auteur brosse avec beaucoup d'humour divers aspects de la vie quotidienne, familiale et scolaire d'une ado de 15 ans dans laquelle de nombreux jeunes peuvent se reconnaitre un peu ou beaucoup.
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J'ai souri plusieurs fois pendant la lecture. Vania est marrante quand même faut le dire. J'ai aussi bien aimé la fin. Par contre y a eu une petite centaine de pages où le risible frôlait trop les clichés à mon goût. Une histoire mignonne et sympathique à lire, mais pas transcendente non plus.
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Vania a une existence qui est loin d'être banale: elle n'a pas de maman, un papa taxidermiste et assez loufoque et une meilleure amie qui sent très mauvais à cause de son syndrome. Faut-il aussi parler de son nom, Strudel, qui lui a valu de nombreuses moqueries? de son ptosis congénital qui fait qu'elle a une paupière tombante? Ou même de ses relations difficiles avec les autres élèves de son école? Non Vania n'a pas une vie facile pour une adolescente mais un mail anonyme va peut-être lui permettre d'inverser la tendance. Et si elle n'était pas une simple fourmi noire mais plutôt LA fourmi rouge...

🐜 Clairement, ce roman est on ne peut plus décalé. L'autrice arrive à nous faire rire alors que Vania n'a pas la vie si facile... Tous les personnages ont leurs caractéristiques et sont assez drôles. Mais ce n'est pas parce que le roman fait rire qu'il ne nous permet pas de nous émouvoir. Au fil du roman, on apprend les secrets de Vania et on s'attache encore plus à cette jeune fille.
🐜C'est une héroïne hors du commun, une adolescente comme on en rencontre beaucoup, avec son caractère pas toujours facile, ses questionnements, ses complexes... Et finalement ce roman nous fait prendre conscience, que oui l'adolescence n'est pas une période facile mais après la pluie vient le beau temps. Ce qui nous paraît tellement horrible à 15 ans, nous fera sûrement rire arrivés à l'âge adulte.
🐜 J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman que je conseille vivement aux ados.
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