La fourmi rouge

Un livre jeunesse dont la narratrice est Vania, quinze ans, lycéenne. Si le message est positif dans sa façon d'aborder le harcèlement, il ne se veut pas subtil. L'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère. Ce qui permet certes une prise de recul, des sourires, mais parfois aussi une distanciation avec la réalité : Vania, outre son prénom, est affublée d'un oeil tombant, d'un père craignos, d'une mère manquante et d'une meilleure amie qui a le physique d'une déesse et l'odeur d'un poisson pourri.
C'est parfois drôle, parfois émouvant. Un peu gênant aussi quand le discours de Vania se révèle aussi intolérant que celui de ceux qui la méprisent ; et c'est cela qui m'empêche de mettre plus d'étoiles : je me suis souvent fait la réflexion en lisant que, sans ses obstacles, Vania aurait probablement des comportements similaires à ceux qui la font souffrir chez les autres.

Vania Strudel n'a pas de chance car comme elle le dit si bien, elle porte le prénom d'une protection hygiénique et un nom de pâtisserie germanique. Vous rajoutez à cela qu'elle a un ptosis à un oeil, une meilleure amie victime du fish syndrom et vous devinerez aisément que sa vie de jeune ado est teintée de moqueries et de mépris. Il ne manquait plus au tableau que son meilleur ami Pierre-Rachid, dont le nom tient au fait que son père maghrébin est obsédé par ce qu'il appelle l'intégration, se mette avec la personne qu'elle déteste le plus : Charlotte, une petite peste prête à tout pour l'humilier. Un jour elle reçoit une lettre d'un mystérieux expéditeur l'enjoignant à se prendre en main et à s'estimer. Elle est ce qu'il appelle une fourmi rouge, rare et tenace.

Clairement ce roman est une oeuvre pour la jeunesse adolescente et sera donc moins pertinente pour un public adulte. Et pourtant je me suis attachée à Vania, une jeune fille courageuse, intelligente et qui réussira malgré beaucoup d'obstacles. L'écriture n'est pas révolutionnaire ni transcendante et pourtant j'ai eu envie de continuer cette lecture, avec beaucoup de passages positifs et parfois très drôles !

Une lecture atypique qui fait du bien au moral mais qui ne restera pas mémorable.

Je n'ai pas adoré La Fourmi rouge, pourtant chaudement recommandé par une amie. J'ai trouvé ça TROP. Trop exagéré, trop loufoque, les personnages sont trop bêtes ou trop gentils. Bref, si j'ai adoré "Annie au milieu" de cette même autrice, ce n'est pas le cas pour cette fourmi rouge.

Lecture très récréative pour un adulte, humour et bons sentiments sont au rendez-vous. La petite fourmi va devenir grande, l'acceptation de soi et des autres est le message de ce texte, avec un schéma très classique de narration. le gros défaut à mes yeux est l'accumulation de personnages et situations ubuesques. C'est le parti pris de l'auteur mais je me suis lassée et cet empilement a gâché les autres bons côtés de cet ouvrage. Enfin le traitement du personnage de la mère m'a beaucoup gênée : le lieu de travail de son amie est présenté comme ridicule et ce que l'on sait de sa vie à la fin très malaisant dans cette accumulation "pour faire rire".

Je n'ai pas franchement apprécié ma lecture, l'histoire sous ses airs de feel good m'a ennuyé profondément

J'ai choisi ce livre car le résumé donnait l'impression d'une histoire adolescente très pertinente. Je m'attendais à lire un livre simple, qui raconte la vie d'une adolescente mais malheureusement non, cette histoire s'est transformée en conflit de famille. Ce récit se situe entre rêve et réalité. Comment se fait-il qu'une personne atteinte d'un "ptosis" rencontre une amie qui elle est atteinte du "fish-odor syndrome", qu'à la fin leurs parents se mettent ensemble, qu'un voisin paralysé se mette à danser et qu'une mère abandonne son enfant à peine âgé de huit ans en annonçant qu'elle quitte son père pour une femme sur un plateau télé ? Tous ces éléments accentuent l'incrédulité de l'histoire. Dans l'ensemble l'histoire m'a parue très irréel.

Je teste encore un livre qui fait du bien emballé par toutes les critiques .
Vania 15 ans un prénom de serviette périodique une paupière qui tombe, une mère qui s'est enfuie avec son amante , un père taxidermiste avec une voiture taxidermée, une copine Victoire qui pue
une ennemie à l'école depuis ses 8 ans : bref rien ne va plus.
Elle reçoit un jour un mail qui va changer sa vie ....
Un petit livre assez marrant avec une galerie de personnage assez étonnant qui se lit vite.
Pour passer un après midi entre 2 bains

Je ne pense pas être la cible du livre par rapport à son style d'écriture et à son histoire.
Cependant, j'imagine bien que le message est destiné à des adolescent-e-s qui sont mal dans leur peau et qui permet de se dire que tout le monde est unique.
Et pour ça, c'est un bon livre.

Pour la jeune Vania Strudel, présidente du Club des Minables, c'est clair et net, l'existence n'est qu'une succession de vacheries.

Avec LA FOURMI ROUGE, Émilie Chazerand nous offre un roman aussi drôle qu'émouvant. Vania est une héroïne unique en son genre, atypique, attachante et tellement hilarante (je vous annonce les meilleures punchlines). Malgré son manque de confiance en elle, elle fait preuve d'autodérision et possède une certaine force de caractère qui, finalement, la rend plutôt admirable.

Le récit est rythmé et nous délivre des messages tellement importants sur le deuil, la différence, la sexualité, la radicalisation, le harcèlement scolaire... Mais, tout cela, toujours sur un ton léger, mordant et savoureux qui m'a totalement séduite.

Une histoire parfaite pour vous redonner le sourire, surtout en cette période. Je m'en souviendrai pendant un bon moment !

J'ai souvent l'impression qu'un livre me choisit, ou que je suis attirée par une couverture, comme un appel, à un moment propice. C'était le cas de la fourmi rouge. un vague regard à la quatrième de couverture, un autre sur Babelio, et hop, le choix était fait.
La fourmi rouge est un livre "ado" très agréable à lire, qui nous emporte facilement dans la vie de Vania et de ses proches, tous attachants, tous un poil excentriques. Vania est une jeune fille pas banale avec le chic pour attirer des situations tout aussi peu banales. Je ne peux pas dire que je n'ai pas passé un mauvais moment, loin de là. La fourmi rouge est un roman qui se lit bien et vite. Mais je pense que je m'attendais à mieux (la faute à une note très élevée et des critiques très élogieuses sur babelio, créant une attente trop grande?), que certains comportements, réflexions de Vania ou situations redondantes m'ont parfois fatiguée (un trait un peu trop marqué, manquant de subtilité?) ou suis-je devenue un peu trop "vieille" pour me sentir totalement touchée par Vania?
Mais j'ai néanmoins aimé lire la fourmi rouge